Trois jours après la barbarie. Santiago Artozqui, président d’ATLAS
Nous sommes le lundi 16 novembre 2015. En ce jour de deuil, les mots nous manquent pour pleurer les victimes et exprimer nos condoléances à leurs proches. Les mots nous semblent dérisoires.
Pourtant, il faut trouver la force de trouver les mots. Au cours des dernières heures, on a beaucoup entendu prononcer un terme simple et malheureusement générique : « la guerre »… Cependant, si guerre il y a, elle n’a pas commencé vendredi dernier, pas plus que le 11 janvier ou le 11 septembre, mais bien des siècles plus tôt, le jour où, contre la doxa, des hommes ont affirmé que les différences entre les peuples constituaient une richesse.