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L’Auberge du lointain : Maylis de Kerangal & ses traducteurs

Un monde à portée de main

Paula s’avance lentement vers les plaques de marbre, pose sa paume à plat sur la paroi, mais au lieu du froid glacial de la pierre, c’est le grain de la peinture qu’elle éprouve. Elle s’approche tout près, regarde : c’est bien une image. Étonnée, elle se tourne vers les boiseries et recommence, recule puis avance, touche, comme si elle jouait à faire disparaître puis à faire revenir l’illusion initiale, progresse le long du mur, de plus en plus troublée tandis qu’elle passe les colonnes de pierre, les arches sculptées, les chapiteaux et les moulures, les stucs, atteint la fenêtre, prête à se pencher au-dehors, certaine qu’un autre monde se tient là, juste derrière, à portée de main, et partout son tâtonnement lui renvoie de la peinture. Une fois parvenue devant la mésange arrêtée sur sa branche, elle s’immobilise, allonge le bras dans l’aube rose, glisse ses doigts entre les plumes de l’oiseau, et tend l’oreille dans le feuillage.

« Maylis de Kerangal ouvre grand les yeux sur l’art de la peinture, en accord parfait avec son écriture visuelle, flamboyante et assurée jusque dans ses tâtonnements, au plus près de la matière. » Marine Landrot, Télérama

Du lundi 3 juin au vendredi 7 juin, en résidence au CITL d’Arles

Avec le soutien de l’Institut français, ATLAS a inauguré en 2019 “L’Auberge du lointain”, un nouveau format d’atelier. En résidence au CITL d’Arles, un auteur d’expression française et ses traducteurs au travail échangent durant quelques jours.

Maylis de Kerangal a été choisie pour cette première édition.

L’atelier a réuni sept de ses traducteurs en arabe, catalan, croate, finnois, italien et roumain, sur son dernier roman Un monde à portée de main (Verticales, Gallimard, 2018). Il s’est achevé vendredi 7 juin par une rencontre-lecture à la Maison de la poésie Paris intitulée : “Conversation sur l’imitation, le trompe-l’œil et le trompe-l’oreille”.

Lecture-rencontre • Vendredi 7 juin à 20h • Maison de la poésie – Paris

“Conversation sur l’imitation, le trompe-l’œil et le trompe-l’oreille”

Avec Maylis de Kerangal & Maria Baiocchi, Ursula Burger, Ville Keynäs,  Laurențiu Malomfălean, Jordi Martín Lloret , Anu Partanen, Rawia Sadek
Rencontre animée par Marie-Madeleine Rigopoulos

https://www.atlas-citl.org/wp-content/uploads/2019/06/auberge_lointain_kerangal_MDP_2019.mp4

// Maylis de Kerangal //

Née en 1967, Maylis de Kerangal passe son enfance au Havre, fille et petite-fille de capitaine au long cours. Elle étudie en classe préparatoire au lycée Jeanne-d’Arc de Rouen et ensuite à Paris de 1985 à 1990 l’histoire, la philosophie et l’ethnologie. Elle a été éditrice pour les Éditions du Baron perché et a travaillé avec Pierre Marchand aux Guides Gallimard puis à la jeunesse de 1991 à 1996, avant de faire deux séjours aux États-Unis, à Golden dans le Colorado en 1997. En 1998, elle reprend sa formation en passant une année à l’EHESS à Paris.
Elle est l’auteure, aux Éditions Verticales, de cinq romans — Je marche sous un ciel de traîne (2000), La vie voyageuse (2003), Corniche Kennedy (2008), Naissance d’un pont (2010, prix Médicis 2010 ; prix Franz Hessel ; Folio 2012) et Réparer les vivants (2014, dix prix pour ce roman acclamé par la presse et le public ; Folio mai 2015) — ainsi que d’un recueil de nouvelles, Ni fleurs ni couronnes («Minimales», 2006), d’une novella, Tangente vers l’est («Minimales», 2012; prix Landerneau 2012) et du récit À ce stade de la nuit («Minimales», 2015). Elle a publié, chez d’autres éditeurs, une fiction en hommage à Kate Bush et Blondie, Dans les rapides (Naïve, 2007 ; Folio 2014) et un récit documentaire, Un chemin de tables (Seuil, 2015). Réparer les vivants a été traduit dans plus de trente pays. Il a aussi fait l’objet d’une adaptation cinématographique en 2016 par Katell Quillévéré, tout comme Corniche Kennedy.
Son dernier roman, Un monde à portée de main (Verticales, Gallimard, 2018), plonge le lecteur dans l’univers de Paula Karst, étudiante à l’école des Beaux-arts de Bruxelles, où elle apprend la peinture de décors en trompe-l’œil.

Prix Murat-un roman français pour l’Italie 5e édition pour Corniche Kennedy
Prix Landerneau 2012 pour Tangente vers l’est
Prix Médicis / Prix Franz Hessel pour Naissance d’un pont

Roman des étudiants – France Culture-Télérama / Grand Prix RTL-Lire 2014 / Prix Orange du Livre 2014 / Prix littéraire Charles-Brisset / Prix des lecteurs L’Express-BFMTV 2014 / Prix Relay des voyageurs avec « Europe 1 » / Prix Paris Diderot–Esprits Libres 2014
pour Réparer les vivants

Grand Prix de littérature Henri-Gal de l’Académie Française 2014 pour l’ensemble de son oeuvre.

// Les participants //

Rawia Sadek [Égypte]

Rawia Sadek est née au Caire en 1952. Elle est artiste visuelle, traductrice du français et de l’anglais vers l’arabe. Elle a obtenu en 2001 puis en 2006 une bourse de traduction du CNL.

• Expositions personnelles. (Environ 13, de 1988-2018, dont notamment) :

– Citée (dessins imitant le style de la BD), Biobliothèque de la maison d’édition « Dar el Thakafa El Jadida » ( la nouvelle culture), Octobre 2018.
– Le hasard, la vieillesse et la dépression, Town House Gallery, mars 2017, sur la leader femministe Doria Shafik et les années 40 au Caire, Mars 2018.
– Mahmoud Mokhtar et la révolution de 1919, Centre Mahmoud Mokhtar; Fevrier 2011.
-“Fouiller la mémoire“, Beit El Oma, deuxieme volet, New Cairo gallery, 2010.
– Beit El Oma, premier volet, (sur le leader egyptien Saad Zaghloul)Centre Saad Zaghloul, 2010.

• Traduction en cours

Réparer les vivants de Maylis de Kerangal qui sera suivi de Un monde à portée de main puis de La naissance d’un pont.

• 11 œuvres publiées, traduites du Français, traitants de différents domaines, dont :

Albert Cossery et la dérision : ou la mariginalité comme réponse à la modernité, Bassem Hanna Shahin (A Dissertation Submitted in Partial Fulfillment of The Requirements For The Degree of Doctor of Philosophy Department of French ) , Centre National pour la Traduction et la publication, 2017
Fortunes urbaines et stratégies sociales. Généalogies patrimoniales au Caire 1780-1830, Pascal Ghazaleh, Centre National pour la Traduction et la publication, 2017
L’Ecran global, Gilles Lipovetsky, Jean Serroy, Centre National de Traduction, 2012.
Les objets singuliers (The singulars objects), architecture and philosophy, an interview between Jean Nouvel and Jean Baudrillard, « Charkeyat » publishing house, 2003.
L’Art contemporain (The contemorary art), by Catherine Millet, “Charkeyat” publishing house, 2002.
Magritte, by Bernard Noël, Charkeyat publishing house (December 20001).
Jean Nouvel, Jean Baudrillard, Les objets singuliers (architecture et philosophie), éd.Charkeyat, Le Caire, 2003 (en collaboration avec le DTI-CFCC).
Catherine Millet, L’Art contemporain: Un exposé pour comprendre, un essai pour réfléchir, éd.Charkeyat, Le Caire, 2002.(en collaboration avec le DTI-CFCC ).
Bernard Noël, Magritte, éd.Charkeyat, Le Caire, 2001(en collaboration avec le DTI-CFCC ).
Contes et légendes des indiens d’Amérique Latine, éd. Afak el Targama, 1996 (Organisme Général des Palais de Culture).

• Traductions vers le Français :

Réfaat Sallam, Tentation (poème ), paru dans «face à face», collection dirigée par le poète Bernard Noël, manuscrite quinze fois par l’auteur et par Rawya Sadek, sa traductrice avec un déssin original d’Eliane Kirscher, France, 1999.
Réfaat Sallam,Quatre courts poèmes, revus par Bernard Noel, parus dans la revue belge Source, 2001.
Réfaat Sallam, Femme ombre, femme pour moi, revu par Bernard Noel, paru à El Ahram Hébdomadaire, en 2003 environ, et lu par le poète au Centre International de poésie de Marseille, France, en 2005.

Jordi Martín Lloret [Catalogne]

“Quand j’ai rencontré Maylis de Kerangal en 2015, à l’occasion de la présentation à Barcelone de la traduction catalane de Réparer les vivants, elle m’a demandé si j’avais trouvé difficile de traduire son roman. Je lui ai répondu que ça avait été difficile mais facile au même temps. Difficile parce que son texte est tissé avec une méticulosité extrême, chirurgicale, et ça fait que l’original soit blindé et qui n’admette pas les altérations ou les déviations d’un traducteur avec un excès de zèle créatif. Mais facile au même temps parce qu’elle écrit tellement bien, avec un choix des mots tellement précis, sans équivoque, sans ambiguïté, qu’elle ne laisse pas de marge d’erreur pour l’interprétation, et au bout de deux cents cinquante pages traduites on ne peut que se rendre à son talent et la remercier d’avoir écrit une pièce si miraculeusement parfaite. Plus tard dans la même année, elle est revenue pour cueillir le prestigieux Premi Llibreter (le Prix des Libraires), un prix bien mérité parce qu’elle avait conquis les coeurs de milliers de lecteurs catalans.” Jordi Martín Lloret

Jordi Martin Lloret (Barcelone, 1972) est traducteur littéraire de français et d’anglais et vice-président de l’AELC (Association des Écrivains de Langue Catalane). Convaincu que la littérature traduite est aussi littérature du pays, il voit les écrivains étrangers comme des oncles lointains qui arrivent un jour à la maison pour insuffler de l’air frais et rénovateur dans les poumons de la famille. Il a traduit, parmi d’autres auteurs, Martin Amis, Emmanuel Carrère, John Cheever, Philippe Claudel, G. K. Chesterton, Antoine Compagnon, Philippe Djian, Mathias Énard, Romain Gary, Siri Hustvedt, Eugène Ionesco, Maylis de Kerangal, Carson McCullers, Ian McEwan, Nell Leyshon, William Saroyan, Budd Schulberg, Boris Vian, Delphine de Vigan, Éric Vuillard et Richard Yates. En 2014 il a reçu le Prix Ciutat de Barcelona 2013 et le Prix Mots Passants pour la traduction de L’écume des jours (L’escuma dels dies), de Boris Vian (El Cercle de Viena/Viena Edicions, 2013).

> Lire son article sur l’expérience de traduire Réparer les vivants en catalan – Nuvol, 2015

Ursula Burger [Croatie]

“Réparer les vivants de Maylis de Kerangal a été pour moi un roman très fort, très important. Je l’ai lu en deux jours et travaillé sur sa traduction pendant deux ans. L’occasion de travailler avec Maylis de Kerangal et ses traducteurs sur le roman Un monde à portée de main est pour moi un pur bonheur.” Ursula Burger

Éditrice et traductrice littéraire, Ursula Burger collabore avec les maisons d’édition croates Vukovic & Runjic, Sandorf, Fibra, Fraktura et Tim press. Membre du P.E.N club croate, ainsi que de l’Association des traducteurs littéraires croates, elle a initié les projets Translab (2015) et Le traducteur littéraire dans votre quartier (2018), qui ont pour but la mise en valeur et la professionnalisation du métier de traducteur. Depuis 2016, elle est membre du jury du prix du meilleur roman croate décerné par Tportal. En tant que modératrice ou panéliste, elle a participé à la promotion des traductions croates des œuvres de Muriel Barbery, Marguerite Duras, Sylvain Prudhomme, Emmanuelle Pagano, Tonino Benacquista, Velibor Colic, Isabelle Wéey et autres. Elle a entre autres traduit des œuvres de Marguerite Duras, Isabelle Jarry, Maylis de Kerangal, Christian Oster, Emmanuelle Pagano et Sylvain Prudhomme.

Ville Keynäs [Finlande]
Ville Keynäs a traduit 43 livres dans les domaines du théâtre, de la bande dessinée et de la poésie. Ses principales traductions : de Georges Perec : La vie mode d’emploi, Espèces d’espaces ; plusieurs œuvres de Michel Houellebecq et de Philippe Claudel ; le Tiers livre (le prix Agricola pour la meilleure traduction de l’an 2009) et le Quart livre de François Rabelais ; D’un château l’autre de Louis-Ferdinand Céline.
Il travaille actuellement sur La Disparition de Georges Perec.
Il a été fait Chevalier des arts et des lettres en 2009 par le Ministère de la culture.

A traduit avec Ana Partanen Réparer les vivants de Maylis de Kerangal.

“Traduire Maylis de Kerangal est toujours comme une voyage : il faut chercher des mots, des experts, des termes, c’est toujours une aventure… Quand nous avons traduit Réparer les vivants nous avons fait connaissance avec les médecins, les pathologies etc. Cette fois-ci c’est surtout les termes de peinture, et nous avons (entre autres) trouvé quelqu’un qui a étudié à l’Institut van der Kelen, la même école que Paula, la protagoniste d’Un monde à portée de main. Nous avons en plus interviewé des experts sur le cinéma, un ébéniste, des architectes etc.”

Anu Partanen [Finlande]
Anu Partanen a traduit 47 livres, pièces de théâtre, bandes dessinées, poésie. Ses principales traductions sont : Memoria del fuego 1-3 d’Edouardo Galeano ; plusieurs livres de Martin Page ; Rayuela de Julio Cortázar (prix ”Agricola” pour la meilleure traduction de l’an 2005) et plusieurs livres de César Aira.

Travaille actuellement sur Jorge Luis Borges : Nouvelles complétes, pour l’éditeur Teos, espagnol, à paraitre 2019.

A traduit avec Ville Keynäs Réparer les vivants de Maylis de Kerangal.

“Traduire Maylis de Kerangal est toujours comme une voyage : il faut chercher des mots, des experts, des termes, c’est toujours une aventure… Quand nous avons traduit Réparer les vivants nous avons fait connaissance avec les médecins, les pathologies etc. Cette fois-ci c’est surtout les termes de peinture, et nous avons (entre autres) trouvé quelqu’un qui a étudié à l’Institut van der Kelen, la même école que Paula, la protagoniste d’Un monde à portée de main. Nous avons en plus interviewé des experts sur le cinéma, un ébéniste, des architectes etc.”

Maria Baiocchi [Italie]

“J’ai traduit jusqu’à aujourd’hui quatre œuvres de Maylis de Kerangal (Naissance d’un pont, Réparer les vivants, Á ce stade de la nuit, Corniche Kennedy). Il me semble que, chez Maylis, la langue est comme un instrument de connaissance et d’investigation du monde. De ce fait l’entreprise qu’est l’écriture passe par l’intégration de sociolectes générationnels et/ou techniques qui vont au-delà du réalisme pour donner une forte valeur poétique, éthique, politique au texte et au flux verbal qui, souvent, s’y déploie.
J’ai essayé de recréer en italien ce qui est au sein de la langue-source, non pas simplement un style mais une langue personnelle, possédant un ADN unique.
Mes objectifs étaient les suivants :
– assimiler le rythme, le souffle verbal, à travers la lecture à haute voix,
– constituer une sorte de “dictionnaire” des langages explorés par l’auteure : ingénierie de la construction, lexique médical, jargon des surfeurs, argot des jeunes, et ici en particulier, dans Un monde à portée de main, le désir de reproduire, copier, représenter le monde et les techniques et matières impliquées dans le procès.
– individuer les écarts et déplacements lexicaux et syntaxiques.”

Née à Rome et diplômée à l’Université de La Sapienza (Rome) en Littérature italienne moderne et contemporaine, Maria Baiocchi a vécu à l’étranger (Angleterre, Etats-Unis, Afrique) et enseigné (Tanzanie ; Lycée Virgilio, Rome) avant de se consacrer aux métiers de l’édition, d’abord comme rédactrice et éditrice (Donzelli), et ensuite depuis 1993 jusqu’à aujourd’hui comme traductrice dans les domaines de la littérature, de l’art et des sciences humaines ( Einaudi, Feltrinelli, La Nave di Teseo, L’Orma, Contrasto, Donzelli,Playground, 66thand2nd…).
Elle est l’auteur de nombreuses traductions du français, de l’anglais (en particulier l’oeuvre de John M.Coetzee, Prix Nobel 2003), mais aussi du portugais et a effectué à ce titre différents séjours dans des résidences d’auteurs et traducteurs (Etats-Unis, Suède, Grèce, France).

Récentes publications francophones :

Pierre Bergounioux, Un peu de bleu dans le paysage, Nonostante (À paraître en 2020)
Maylis de Kerangal, Un monde à portée de main, Feltrinelli (À paraître en 2020)
Maylis de Kerangal, Corniche Kennedy, Feltrinelli 2018
Maylis de Kerangal, Lampedusa, Feltrinelli 2016
Maylis de Kerangal, Riparere i vivendi, Feltrinelli, 2015
Maylis de Kerangal, Nascita di un ponte, Feltrinelli, 2013
Jean-François Chabas, Le Cronache di zì , Gallucci editore 2018
Pascale Petit , La Volpe sensa il corvo, Orecchio Acerbo 2018
René Guillot , Fratello lupo, Orecchio Acerbo 2018
François Weyergans, La Demenza del pugile, L’Orma 2018

Laurențiu Malomfălean [Roumanie]

Laurenţiu Malomfălean (né le 5 septembre 1986) est essayiste et traducteur du français vers le roumain. Depuis 2014, il devient docteur en littérature comparée de l’Université « Babeș-Bolyai » de Cluj-Napoca avec la thèse L’imaginaire onirique hypermoderne. Les rêves dans la littérature de l’intervalle 1968-2001. Ses articles sont publiés dans un grand nombre de revues, la plus récente collaboration étant la rubrique « Onirodrom » dans l’hebdomadaire Dilema veche.
Son expérience de traduction compte 10 ouvrages qui relèvent des domaines variés, tels que la littérature, l’histoire, la psychologie ou l’astronomie. Dans le champ littéraire, parmi les auteurs qu’il a traduits on retrouve Georges Perec (W ou le souvenir d’enfance – et, comme projet en cours, La Vie mode d’emploi), Yannick Haenel (Tiens ferme ta couronne), Philippe Besson (Arrête avec tes mensonges, Les passants de Lisbonne), ou Eric-Emmanuel Schmitt (La vengeance du pardon). En 2017, il a été boursier du Collège International des Traducteurs Littéraires d’Arles et il a participé aux Ateliers de Traduction Littéraire organisées par le Centre National du Livre à Paris et l’Institut Culturel Roumain à Bucarest (sous la direction appliquée de Bogdan Ghiu).
En ce moment, il est immergé dans la traduction du volume Réparer les vivants de Maylis de Kerangal, après laquelle il abordera le dernier roman de l’auteure, Un monde à portée de main. Les défis posés par l‘écriture de Kerangal, avec sa phrase musicale, sensuelle et envoûtante, soulèvent des difficultés propres à n‘importe quelle langue cible. L’énergie aspirante de cette écriture visuelle, flamboyante mais assurée jusque dans ses tâtonnements, embrasse la technique et le poétique, le sensible et l’intellectuel, provoquant un mélange de précipitation et d’acuité extrême, de sorte qu’on ressent la vélocité des mots qui s’entrechoquent. On parle d’un style tout à fait idiosyncrasique, et aussi d’un vocabulaire toujours spécialisé. On parle de l’art, au sens le plus propre du terme.

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