Créé en 1995 sous le nom de Prix Amédée Pichot, le Grand Prix de Traduction de la Ville d’Arles récompense chaque année la traduction d’une oeuvre de fiction, remarquable par sa qualité et les difficultés qu’elle a su surmonter. Sa dotation est portée cette année à 5 000 € et il sera remis le vendredi 6 novembre, jour d’ouverture des 37es Assises de la traduction littéraire, à Arles. Le jury, composé de traducteurs littéraires et d’écrivains, dévoile sa sélection avec six traducteurs en lice.
Adam Wodnicki, né le 25 décembre 1930 à Janow Lubelski, dans la voïvodie de Lublin en Pologne, est mort le 9 juin 2020 à Cracovie. Traducteur de Saint-John Perse, Yves Bonnefoy, Julien Gracq, Amadou Lamine Sall, Simone Weil et Edmond Jabès, il était amoureux de la Provence et du Collège des traducteurs. En 2019, il effectuait son 18e séjour, espérant nous retrouver l’année suivante, comme chaque année depuis 1994. C’est avec beaucoup d’émotion que nous avons appris sa mort mercredi 10 juin et nous avons voulu lui rendre hommage avec le concours de nombreux traducteurs amis.
L’OIF et l’Organisation Arabe pour l’Education, la Culture et les Sciences (ALECSO) ont ouvert les candidatures du 13e Prix de la traduction Ibn Khaldoun et Léopold Sédar Senghor. Les traducteurs qui répondent aux conditions fixées par le règlement du Prix peuvent présenter leur candidatures jusqu’au 31 mai 2020.
La Fondation Genshagen ouvre l’appel à candidatures du programme de résidence en tandem pour écrivains et traducteurs de France, d’Allemagne et de Pologne qui se déroulera cette année du 4 au 14 août, au château de Genshagen. Les candidatures sont recevables jusqu’au vendredi 13 mars 2020.
Vendredi 7 février, ATLAS présentera L’Observatoire de la traduction automatique lors de la journée d’ateliers organisée dans le cadre de “#TranslatingEurope Workshops 2020 par le Centre de Traduction, d’Interprétation et de Médiation Linguistique (CeTIM) de l’Université Toulouse Jean Jaurès. Avec de nombreux intervenants invités – enseignants, chercheurs, traducteurs professionnels –, il s’agira d’interroger l’utilisation des technologies de la traduction (traduction automatique, en particulier traduction neuronale, outils de TAO, corpus) dans les domaines de la traduction littéraire et SHS habituellement considérés comme « trop » créatifs pour la machine.
Qu’est-ce que la traduction homophonique ? Aussi connue sous le nom de “traducson” ou de “traduction de surface” (de l’allemand Oberflächenübersetzung), elle avait fait l’objet d’un colloque international organisé par Vincent Broqua de l’université Paris 8, en novembre 2016. Aujourd’hui, sous sa direction et celle de Dirk Weissmann, paraît un ouvrage rassemblant les contributions et communications de cet événement, aux Éditions des Archives Contemporaines : Sound /Writing : traduire-écrire entre le son et le sens.
Jin Longge, traducteur chinois venu plusieurs fois en résidence au CITL d’Arles, a remporté le Prix FU Lei 2019 pour sa traduction du roman “D’un château l’autre” de Louis-Ferdinand Céline. Créé en 2009 à l’initiative de l’ambassade de France en Chine avec des intellectuels chinois francophones, le Prix Fu Lei vise à promouvoir la traduction et la diffusion de la littérature française en Chine.
Dans le cadre du Séminaire TRACT (Centre de recherche en traduction et communication transculturelle – Paris 3) 2019-2020 “Fiction/Non-Fiction : que dit la traduction? “, une table ronde est organisée jeudi 12 décembre, de 17h30 à 19h, avec Agnès Desarthe et Valérie Zenatti autour du thème : “Comment j’ai appris à lire, Dans le faisceau des vivants : quand la non-fiction interroge la traduction (de la fiction)”.