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Ariel Dilon présente sa traduction d’Henri Michaux, Los que fui

Ariel Dilon présente sa traduction d’Henri Michaux, Los que fui

8 février 2019 Actualité du CITL, ATLAS, Coup de projecteur sur..., Portraits de traducteurs, Sans catégorie, Traduction littéraire, Vie de la traduction littéraire

Après une résidence au CITL en 2018, le traducteur argentin Ariel Dilon est de retour à Arles car il lui tenait à cœur de nous présenter sa nouvelle traduction d’Henri Michaux, Los que fui precedido de Los sueños y la pierna – Fábulas de los orígenes y otros textos, publiée fin 2018 par Paradiso ediciones, dans la collection Poesía. Vous pourrez découvrir la genèse de ce projet à travers un portrait-vidéo tourné sur le vif mais aussi en apprendre plus sur l’homme et son parcours grâce à un entretien réalisé par Akissi Konan, collégienne en stage découverte de troisième au CITL.

[Portrait de traducteur]

Entretien

Durant mon stage de 3ème au sein de l’association ATLAS, j’ai eu l’opportunité d’interviewer le traducteur littéraire argentin Ariel Dilon. Il était de passage à la résidence du CITL (Collège International des Traducteurs Littéraires) après avoir publié la traduction espagnole du livre d’Henri Michaux Qui je fus suivi de Les rêves et la jambe, Fables des origines et autres textes. J’ai donc eu l’occasion de lui poser mes questions concernant le métier en général et son expérience personnelle de traducteur littéraire.

Ariel Dilon a commencé à écrire des nouvelles et des ébauches de roman à l’adolescence. Aussi, il aimait prêter sa voix aux autres en rédigeant leurs histoires. Il a ensuite découvert qu’un grand nombre d’écrivains argentins qu’il admirait étaient aussi traducteurs, ce qui lui a donné envie d’essayer. Ayant déjà de bonnes notions de français et d’anglais, il s’est lancé, à l’âge de vingt ans et dans un but purement ludique, dans sa toute première traduction. Cette expérience a provoqué chez lui des sentiments mélangés : d’un côté, le plaisir plutôt obsessionnel du passage de langue d’un texte aimé ; d’un autre, une grande frustration car il a réalisé que traduire était en fait très difficile.  Malgré cet échec, il n’a jamais perdu le goût pour la traduction.

C’est à 35 ans qu’il a commencé à traduire pour une maison d’édition. À cette époque, Ariel Dilon était journaliste culturel et il lui arrivait souvent d’interviewer des écrivains et des artistes. Un jour, il a eu la chance d’interviewer un grand éditeur espagnol lors de sa visite en Argentine, ils se sont bien entendus et Ariel a trouvé le courage de lui dire :  »je traduis ». Plus tard, encouragé par cet éditeur, il lui a donc envoyé quelques extraits de ses traductions et a été finalement embauché.

Quand j’ai demandé à Ariel le style d’ouvrage qu’il préférait traduire, il m’a répondu :  »un ouvrage de vrai écrivain, qui a des intérêts artistiques ». Il m’a expliqué que, pour lui, la qualité d’une prose dépendait de la sensibilité de l’auteur et de son regard sur le monde. Il m’a aussi avoué que parfois, il est très compliqué de rester fidèle au texte original. Par exemple pour les jeux de mots, il est possible de reproduire l’effet voulu par l’auteur mais il est difficile de donner exactement la même idée. Sachant qu’une langue reflète la culture de son pays, et malgré les efforts du traducteur, il y aura toujours des faits culturels qui ne pourront être gardés que d’une manière plus ou moins biaisée par la langue cible et par son contexte culturel.

Ayant déjà séjourné plusieurs fois au CITL, il m’a exposé les différents avantages d’une résidence de traduction. Le CITL est un lieu idéal pour un traducteur littéraire, le calme y règne et les livres y sont nombreux. C’est un lieu très convivial, ce qui peut parfois distraire mais être au contact d’autres traducteurs est aussi d’une grande aide. Ariel Dilon m’a expliqué que pouvoir échanger sur les difficultés que chacun rencontre durant sa traduction est très rassurant. Traduire en résidence permet d’être beaucoup plus concentré, plus immergé dans le texte. Les journées qu’il passe à traduire au CITL ne sont pas forcément plus longues que chez lui, mais chaque soir, il a toujours le bon sentiment d’avoir travaillé plus.

Concernant les rémunérations, un traducteur littéraire n’a pas toujours de contrat, des blancs dans leur activité peuvent être présents. Il y a des pays, notamment la France, où certaines politiques d’état les soutiennent au moyen d’aides à la publication, à la traduction, etc. En Argentine, ils sont très mal payés et ne reçoivent pas d’aides. Ariel m’a dit en recevoir plus de la France que de son pays. C’est pour cette raison qu’il est courant que le métier de traducteur soit un métier secondaire.

Le traducteur doit être informé de ses droits avant de signer un contrat. En France ou en Espagne, par exemple, un traducteur a un pourcentage de droit d’auteur (1 à 4%), mais les associations doivent toujours rester vigilantes pour que ce soit respecté. En Argentine, par contre, ce droit n’est que très rarement inclus dans les contrats. Les traducteurs de ce pays, n’ayant pas d’association forte comme l’ATLF en France, luttent pour essayer de faire passer une loi, mais pour l’instant, ce projet est loin d’aboutir.

Akissi Konan,

élève de troisième en classe européenne au Collège Saint-Charles d’Arles

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