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Fantasmâlgories de Klaus Theweleit traduit par Christophe Lucchese, demain en librairie

Fantasmâlgories de Klaus Theweleit traduit par Christophe Lucchese, demain en librairie

1 février 2016 Coup de projecteur sur..., Le livre du mois, Portraits de traducteurs, Traduction, Traduction littéraire, Vie de la traduction littéraire

Demain paraîtra pour la première fois en France la traduction d’un ouvrage incontournable de la théorie du fascisme : Fantasmâlgories de Klaus Theweleit, traduit par Christophe Lucchese, chez L’Arche éditeur. Quel lien existe-t-il entre le fascisme et le genre ? C’est à partir de cette question que Klaus Theweleit explore la fascination masculine pour la violence et le pouvoir dans son ouvrage colossal paru en Allemagne entre 1977 et 1978 sous le titre Männerphantasien (Verlag Roter Stern).

Theweleit-128x200Qui dit œuvre colossale dit traduction monstre. Celle-ci a en effet représenté presque cinq années de travail pour Christophe Lucchese, et ses vrais débuts en traduction. Tout débute en 2011 avec le programme franco-allemand pour jeunes libraires et éditeurs, lors duquel il fait un stage chez Roter Stern Verlag/Stroemfeld Verlag. Il sera ensuite sélectionné pour le programme de jeunes traducteurs franco-allemand Georges-Arthur Goldschmidt, en 2012, qui se déroule chaque année en partie au Collège International des traducteurs Littéraires d’Arles. Un véritable compagnonnage se noue alors entre Christophe Lucchese et le CITL ; il y reviendra invité à animer un atelier de traduction sur la même œuvre autour du thème « Traduire la guerre » lors des Assises de la Traduction 2014, puis en résidence au cours de l’année 2015. Voici un bref entretien sur son parcours et la traduction de Fantasmâlgories.

CITL : Pouvez-vous nous parler de Fantasmâlgories et nous expliquer le choix du titre ?

C.L. : C’est une thèse que Klaus Theweleit a écrite à partir de 1972 et qu’il a soutenue en 1976. Il a publié le premier volume en 1977 puis le deuxième en 1978. C’est devenu très vite un best seller en Allemagne, malgré la personnalité controversée de l’auteur dans le milieu universitaire. Pour la traduction du titre, Männerphantasien, il fallait trouver une formulation qui exprime le concept freudien englobant plus largement qu’en français la notion de fantaisie, d’imagination et qui se perd un peu avec le terme français « fantasme ». Le néologisme « fantasmâlgories » est venu d’une autre traductrice, Nicole Thiers, lors d’une réunion de travail. Le projet de Klaus Theweleit était de tenter de comprendre au plus près, par l’analyse de textes littéraires issus des rangs des corps francs allemands, la personnalité de ces hommes qui ont participé à la répression de la révolution allemande de 1918-1923 et qui ont ensuite donné corps au fascisme. Qui sont-ils ? Que disent-ils ? Comment leurs fantasmes ont-ils pu s’étendre aussi loin jusqu’à former une nouvelle réalité ? Il s’intéresse à la question du rapport entre pouvoir et genre tout en transgressant les limites des champs disciplinaires scientifiques tels que la psychanalyse, l’histoire, etc. Männerphantasien est un essai très atypique qui interroge nos façons de penser, le prima de la raison, de l’unité et qui aborde la multiplicité et la différence inhérentes à la réalité. C’est le principe d’hétérogénéité qui sous-tend son écriture jusqu’à proposer un système de pensée de type rhizomatique. Cela donne un texte extrêmement composite qui présente un très grand nombre de références historiques et littéraires, des chapitres qui ne se répondent pas directement, le tout accompagné d’illustrations très diverses allant de l’affiche de propagande à la planche de Comics américain. C’est un vrai montage cinématographique !

CITL : Y avait-t-il eu d’autres tentatives d’édition en France avant la vôtre ?

C.L. : Oui, Michel Foucault avait recommandé le livre aux éditions Stock et Martin Ziegler avait été proposé pour traduire l’ouvrage, mais la direction a changé et le projet a été abandonné. Un chapitre avait été traduit également dans une revue, mais rien de plus. Cela s’explique peut-être aussi par son contenu. On remarque que ce qui ressort de ces fantasmes de groupe, de l’analyse de la construction de l’identité masculine, c’est la vision des femmes. C’est un fil rouge qui apparaît tout au long du livre. Dans les écrits des corps francs, on voit que les femmes sont soit dévitalisées, soit diabolisées, dans les deux cas neutralisées. Mais Theweleit ne s’arrête pas là : si la question première est de savoir comment le fascisme fonctionne au niveau psychophysique et pourquoi la femme est à chaque fois dévitalisée, il remonte le « processus de civilisation », pour reprendre les termes de Norbert Elias, et esquisse une histoire de la soumission de la femme au cours des cinq derniers siècles. C’est peut-être pour tout cela que Männerphantasien n’est pas encore entré dans le paysage intellectuel français qui reste très patriarcal ! Il faut aussi avouer que le livre est énorme, plus de 1,8 million de signes texte et notes compris. Pour l’édition à paraître, une des conditions a été de réduire le texte. Ce que j’ai fait, avec la confiance de l’auteur et de mon éditeur.

CITL : Ce livre peut-il selon vous entrer en résonance avec le temps présent ? Que peut-il apporter aux lecteurs ?

C.L. : Il règne actuellement une sorte de rigidité intellectuelle et Klaus Theweleit vient secouer tout cela en rappelant par exemple que le désir de sécurité est une tendance fascisante. Il amène le lecteur à s’interroger sur ses propres pratiques, et les hommes (avec une petite hache) sur eux-mêmes. La pensée de l’identité masculine a été peu présente en France. Il y a dans ce livre des accents libertaires qui pourraient être un bol d’air frais pour nombre de lectrices/lecteurs !

CITL : C’était votre première grande traduction, vous allez pouvoir passer à autre chose, quels sont vos projets ?

C.L. : Oui, c’est vrai que cette traduction m’a occupé à plein temps tout 2015 et beaucoup depuis 2012. À présent, j’aimerais traduire le dernier livre de Klaus Theweleit qui est une réactualisation de Männerphantasien à quarante ans d’intervalle, une manière de réponse. Il y interroge entre autres le phénomène de l’État islamique ou d’Anders Behring Breivik, le meurtrier d’Utøya. Je suis également en discussion avec un éditeur pour la traduction de la correspondance de Rosa Luxembourg, qui fut une des premières victimes des corps francs. Ce qui me ramènera d’une certaine façon aux thèmes de Fantasmâlgories !

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