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Programme Georges-Arthur Goldschmidt 2021

Le programme Georges Arthur Goldschmidt a pour objectif d’apporter un soutien professionnel à 10 jeunes traductrices et traducteurs par an et de renforcer le dialogue littéraire et culturel entre la France, l’Allemagne et la Suisse.

Chaque année, les jeunes participants peuvent échanger leurs expériences professionnelles, se créer des contacts dans le monde de l’édition et découvrir le secteur éditorial dans chacun des trois pays participants. Ils travaillent ensemble à leurs projets de traduction, sous la tutelle d’experts et sont accueillis en résidence au Collège de traducteurs de Looren en Suisse, au Literarische Colloquium Berlin (LCB) et au Collège international des traducteurs littéraire d’Arles.

En 2021, la résidence au CITL s’est déroulée du lundi 15 mars et vendredi 2 avril. Les participants étaient accompagnés par Isabelle Liber en France et Claudia Hamm en Allemagne et en Suisse.

// Les participant·e·s //

> Vers l’allemand

Charlotte Hattendorf, Mainz • Les Magnolias, de Florent Oiseau (Allary éditions, 2020)

Charlotte Hattendorf (*1996) a étudié l’allemand et le français à Mayence et à Dijon. Elle a obtenu son Master d’édition et de création littéraire à Hildesheim. C’est dans ce cadre qu’elle a coédité Landpartie en 2019. Elle a également publié des nouvelles et de la poésie dans divers magazines littéraires. Elle aime particulièrement traduire depuis le français et écrit elle-même parfois en français.

Florent Oiseau décrit avec plein d’humour les tournures inattendues de la vie d’un chômeur désillusionné qui vit en Province et rend régulièrement visite à sa grand-mère dans une maison de retraite. Un jour, la grand-mère va lui demander de l’aider à mourir – et il va repenser sa manière de vivre. Le regard critique du narrateur sur le système des soins aux personnes agées, son côté cynique et amer mais tout de même bon vivant m’ont passionnée, tout comme les thèmes de la précarité, la dépression et les secrets de famille.

Florian Kranz, Leverkusen • Nino dans la nuit, de Capucine et Simon Johannin (Allia éditions, 2019)

Florian Kranz, né en 1994, a étudié la communication multilingue à Cologne, la traduction littéraire à Düsseldorf et il a passé un semestre à La Réunion. Son mémoire de fin d’études sur La disparition, fameux roman de Georges Perec sans la lettre « E », a été soutenu par le Fonds de mobilité Elmar-Tophoven, ce qui lui a permis de travailler ensuite sur les écrits du traducteur Eugen Helmlé.

Nino dans la nuit est un roman rebelle racontant les galères du jeune Nino qui mène une vie précaire dans la banlieue parisienne. N’ayant pas beaucoup d’argent ou de projets, il trébuche d’une fête à l’autre, d’un petit boulot à l’autre et se retrouve parfois dans des situations burlesques – tentant sa chance dans la Légion étrangère, travaillant comme dealeur ou bien comme mannequin. La consommation de drogues et sa petite amie sont les seules répits qu’il a dans cette existence désespérée. Ce qui m’a beaucoup plu est le fait que le roman utilise un langage furieux et très familier afin de prendre parti pour une génération précarisée et marginalisée. Ainsi, ce roman est très politique : Paris n’est plus la ville de l’amour, mais plutôt un endroit où les gens défavorisés essayent de survivre.
Ce roman est paru chez Allia en 2019 et a été écrit par Simon et Capucine Johannin, un jeune couple d’artistes. Ils l’ont écrit ensemble après que la photographie de Capucine avait déjà influencé l’écriture du premier roman de Simon,
L’été de charognes, paru en 2017.

Luisa Maria Schulz, Berlin • De l’autre côté de la peau, d’Aliona Gloukhova (éditions Verticales, 2020)

Luisa Maria Schulz a commencé à réfléchir au sens des mots pendant ses études de philosophie à la Sorbonne. Parallèlement, elle a commencé à écrire des articles et à traduire, principalement à partir du français, mais aussi de l’italien et du russe. Elle aime par-dessus tout traduire des poèmes. Elle est également passionnée de théâtre et écrit elle-même des poèmes et des nouvelles.

Le deuxième roman de l’écrivaine franco-biélorusse nous emmène aux confins de l’Europe et de ce qui ne peut pas se dire. J’aime son langage simple, ses images vives, sa concision et ses silences.

Ela zum Winkel, Frankfurt am Main • Les Impatientes, de Djaïli Amadou Amal (éditions Emmanuelle Collas, 2020)

Ela zum Winkel est actrice et traductrice. Diplômée du Cours Florent à Paris elle a également étudié la communication transculturelle ainsi que la traduction et l’interprétariat à l’Université de Vienne. Multilingue, elle travaille en France, en Allemagne et en Autriche.

Les Impatientes nous plonge dans la vie de trois jeunes femmes vivant dans une communauté peule au nord du Cameroun. Construit en trois parties, la romancière prête sa voix à tour de rôle à ces femmes victimes de mariages forcés, de polygamie et de violences conjugales, qui vont s’opposer au précepte de patience dicté par la société dans laquelle elles vivent. Dans une écriture simple et sans détours, la romancière dénonce avec lucidité les mécanismes d’un univers profondément patriarcal et rigide dont même les femmes se rendent complices. Les histoires de ces impatientes m’ont touchées, révoltées aussi. Djaili Amadou Amal, née en 1975 au Cameroun, écrivaine et militante féministe, transmet avec ce livre un message qui est aussi porteur d’espoir. Le roman paraîtra l’année prochaine en allemand au Orlanda Verlag à Berlin.

Steven Wyss, Zürich • 39, rue de Berne, de Max Lobe (éditions Zoé, 2017)

Steven Wyss vit à Zurich. Après avoir suivi une formation d’électricien, la vie le conduit ensuite vers les langues par le biais d’une formation à la Swiss Jazz School et des missions dans une prison et un centre pour demandeurs d’asile. Il a étudié les langues appliquées à Winterthur et à Genève. Il termine actuellement sa maîtrise en traduction technique.

39 rue de Berne est le premier roman de Max Lobe paru en 2013. Un narrateur de 18 ans nous raconte l’histoire de sa vie depuis la prison de Champ-Dollon à Genève. Il grandit dans le quartier des Pâquis en tant que fils d’une prostituée d’origine camerounaise et découvre à fur et à mesure son homosexualité. Il nous parle de son oncle, ex-fonctionnaire désespéré à Douala, du destin de sa mère, brutalement projetée dans la prostitution forcée, et de son premier amour. Il nous raconte cette histoire tragique dans une langue vivante et pleine de créativité et d’humour. Et c’est justement cette langue, ce français camerounais, qui fait la particularité de ce roman.

> Vers le français

Aurélien Jauch, Freibourg im Breisgau • Ministerium der Traüme, de Hengameh Yagoobifarah (Aufbau, 2021)

Après avoir grandi à Mantes-la-Jolie, Aurélien Jauch s’est installé en Allemagne à dix-huit ans pour faire ses études. Il a obtenu une licence en langues, traductologie et études culturelles, puis un master en interprétation de conférence et un master en traductologie à l’université Johannes Gutenberg de Mayence. Dans le cadre de ses études, il a effectué un stage à l’Office franco-allemand pour la jeunesse (OFAJ) et à ARTE. Il a également effectué un semestre Erasmus à Reykjavík.
En 2019, il a emménagé à Fribourg en Brisgau d’où il travaille en tant que traducteur et interprète de conférence indépendant.

Au début du roman Das Ministerium der Träume (fr. le ministère des rêves), Nasrin, une quarantenaire lesbienne originaire du Liban, apprend que sa sœur a perdu la vie dans un accident de voiture. Cette nouvelle est un véritable chamboulement : non seulement Nasrin doit gérer son deuil, mais en plus elle prend en charge sa nièce adolescente. Un premier pan de l’histoire relate le parcours de Nasrin et de sa sœur, obligées de fuir le Liban à cause de la guerre. Elles s’installent en Allemagne avec leur mère et se retrouvent confrontées au racisme présent dans leur pays d’accueil.  L’autre pan de l’intrigue aborde le deuil et la quête de vérité entreprise par la narratrice, qui ne croit pas à la théorie de l’accident. Le roman aborde des thèmes universels (famille, deuil, racisme, amour, sexualité) par le prisme d’une personne appartement à des groupes discriminés. Par le ton familier et implacable de la narratrice, il donne une voix aux opprimé·e·s et dénonce que les structures de la société ont sur un parcours personnel, entremêlant l’intime et le politique.

Noémie Juglet, St Thibaud-de-Couz • 1000 Serpentinen Angst, d’Olivia Wenzel (Fischer Verlag, 2020)

Noémie Juglet a grandi dans les Alpes françaises. Elle a étudié l’allemand et l’anglais à Grenoble et à Reading (Royaume-Uni). Elle a obtenu un master en traduction spécialisée à Grenoble. Après avoir travaillé comme traductrice à Leipzig, elle retourne dans les Alpes où elle travaille aujourd’hui comme traductrice indépendante. Ses intérêts dans le domaine de la traduction sont variés : outre la littérature, elle s’enthousiasme également pour la traduction technique.

1000 Serpentinen Angst (Les 1000 virages de la peur) est une auto-fiction à la structure originale, constituée en grande partie de dialogues. La narratrice – noire et née en RDA – discute tour à tour avec une instance inconnue, son frère décédé ou encore sa compagne et nous emmène ainsi aux origines de ses peurs, entre racisme, deuil et héritage familial.
En partageant son expérience et sa perception du monde, Olivia Wenzel nous invite à reconnaître nos propres privilèges et à les interroger, nous offrant des clés de compréhension qui nous servirons bien au-delà de la lecture de son roman. Un livre captivant et bouleversant qui gagnerait à être diffusé au-delà du monde germanophone.

Alice Lacoue-Labarthe, Berlin • Die Sommer, de Ronya Othmann (Hanser, 2020)

Alice Lacoue-Labarthe a étudié la littérature allemande et comparée à Paris, Berlin et Harvard. Après avoir fini son master et obtenu l’agrégation d’allemand, elle a publié sa première traduction de l’allemand en 2019. Elle travaille actuellement à son projet de thèse sur les enjeux éthiques et politiques de la représentation de la « crise des réfugiés » dans la littérature de langue allemande, sous la direction de Christine Meyer (Université de Picardie Jules Verne).

L’écriture sensible du premier roman de Ronya Othmann constitue un hommage émouvant à la disparition des lieux de son enfance et de la culture yézidie de sa famille paternelle. Avec humour et lucidité, le regard de la narratrice, Leyla, alterne entre récit de sa vie de jeune femme en Allemagne et deuil et colère face aux nombreuses vies brisées par la fuite et l’exil.
Ronya Othmann (née en 1993) est une autrice prometteuse, déjà récompensée pour des textes courts. Journaliste présente dans de nombreux médias, elle livre pour la première fois un ouvrage de grande ampleur, salué par le public comme par la critique, unanimement positive. Elle a reçu le prix Mara Cassens (prix du premier roman) pour Die Sommer.

Régis Quatresous, Strasbourg • Uneigentliche Verzweiflung, de Frank Witzel (Matthes und Seitz, 2019)

Régis Quatresous traduit de l’allemand et l’anglais vers le français. Il enseigne à l’Itiri de Strasbourg (Institut de Traducteurs, d’Interprètes et de Relations Internationales), où il a lui-même achevé ses études. Il a déjà traduit plusieurs recueils d’écrits d’artistes allemands (Markus Lüpertz, Georg Baselitz, Oskar Kokoschka), tous parus aux éditions L’Atelier contemporain.

Uneigentliche Verzweiflung – qu’on pourrait traduire littéralement par « Désespoir non véritable » – est le premier volume du journal que le romancier Frank Witzel, âgé d’une soixante d’années, a décidé de tenir suite à une rupture amoureuse et au décès de ses parents, face à la récurrence de sévères crises d’angoisse. Évoquées de manière distanciée, ces circonstances amènent l’auteur à se confronter jour après jour à des questions aussi fondamentales que celles de l’amour et de la perte de l’amour, de la foi et du doute, de la douleur, du lien entre corps et esprit…, et ce sur un mode tout à la fois philosophique et on ne peut plus personnel. Franz Witzel utilise l’écriture aphoristique, conçue comme une recherche, pour saisir à bras-le-corps ses interrogations et mettre au jour les soubassements de sa pensée, dans l’espoir de pacifier son rapport à l’existence. Si le résultat de cette quête au long cours reste incertain, pour ne pas dire douteux, aux yeux de l’auteur lui-même, elle inspire au lecteur le courage de la clarté face aux questions dernières, et l’émotion que donne le spectacle d’une lutte intelligente et digne pour sortir de l’ornière.

Valentin René-Jean, Paris • Marzahn mon amour – Geschichten einer Fußpflegerin, de Katja Oskamp (Hanser Verlag, 2019)

Valentin René-Jean a étudié l’allemand et les relations internationales à Paris, Göttingen et Berlin. Il a ensuite obtenu un double master franco-allemand en études interculturelles et germaniques à l’Université Albert Ludwig de Fribourg et à l’École normale supérieure de Lyon. Son mémoire de fin d’études portait sur le rôle des femmes pendant le colonialisme allemand et leur représentation dans les romans coloniaux.

Marzahn mon amour raconte l’histoire d’une autrice dans la fleur de l’âge qui décide, après un échec éditorial, de faire une formation de pédicure et d’exercer un métier qui fait plus de sens pour elle. À travers une quinzaine de portraits d’habitants, qui sont aussi les clients de l’institut, l’image du quartier berlinois de Marzahn est redorée. Les clients sont des hommes et femmes, principalement âgés, qui portent la voix d’un ancien modèle socialiste, de l’ancienne classe ouvrière de la RDA. Les moments de soin que la narratrice décrit avec beaucoup de précision et d’humour sont l’occasion pour les patients de raconter leur histoire de vie. La langue de Katja Oskamp est simple, toutefois l’authenticité des dialogues (avec accent berlinois), sans fioriture, mêlée à un humour subtil, frôlant le cynisme à certains endroits, rendent le style de l’autrice très divertissant.

Le programme du 15 mars au 2 avril 2021

Janvier : Séminaire d’ouverture avec une présentation des marchés du livre français, suisse et allemand ainsi que des rencontres avec des professionnels du livre. Visites de maisons d’édition françaises, suisses et allemandes.

Février /mars : Atelier de traduction encadré par deux traductrices confirmées, à Berlin et au CITL d’Arles.

Mars : Évaluation du programme

// Les tutrices //

Isabelle Liber

Après des études de linguistique, un cursus de langues et littératures allemande et française à l’université de Strasbourg et un master d’édition à la Sorbonne, Isabelle Liber publie sa première traduction de l’allemand en 2002, chez Actes Sud. Elle a traduit depuis des livres pour la jeunesse, des essais, comme Le Charme discret de l’intestin, et surtout des romans. Elle est notamment la traductrice de David Wagner (En vie, prix du salon du livre de Leipzig 2013), Karen Köhler (Bêtes féroces, bêtes farouches), Alina Bronsky (Cuisine tatare et Descendance, Le dernier Amour de Baba Dounia) et Lucy Fricke (Les occasions manquées, porté à l’écran en Allemagne). Elle vit à Berlin depuis 2003.

Claudia HAMM

Claudia Hamm est metteuse en scène, écrivaine et traductrice berlinoise. Après des études à Paris, Fribourg et Antofagasta au Chili, elle travaille entre autres au Deutsches Theater Berlin et au Burgtheater de Vienne. Enseignante de formes d’expression interdisciplinaires à l’Académie des beaux-arts de Vienne et de dramaturgie à Berlin, elle publie des essais et des traductions (Emmanuel Carrère, Édouard Levé, Maryline Desbiolles). Elle crée en Allemagne et ailleurs des projets d’art et de théâtre comme It’s really Personal out here et présente des performances-lectures avec les artistes et musiciens, W. Capellari, Yves Chaudouët et Tricky Bridges. En 2007, elle est cofondatrice de la compagnie 15febbraio qui réalise Service de nettoyage ou Le Corps social et Still live, coproduits par le Théâtre des Salins/Martigues, le Théâtre Durance et il festival delle Colline/Turin, joués à de nombreuses occasions en Italie et en France (festival Les Informelles, Marseille). Ses traductions d’Édouard Levé, Emmanuel Carrère, Nathalie Sarthou-Lajus et Mathias Énard – pour n’en citer que quelques exemples – lui ont valu diverses récompenses. En 2016, elle a été nominée pour le Prix de la traduction de la Foire du livre de Leipzig et a reçu le Prix du Kulturkreis der deutschen Wirtschaft.


Co-organisé par ATLAS, l’Office Franco-Allemand pour la Jeunesse, le BIEF, la Foire du livre de Francfort et Pro Helvetia, ce programme est destiné aux jeunes traducteurs francophones et germanophones résidant en France, en Allemagne ou en Suisse de façon permanente.


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