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Programme Goldschmidt 2019

Le programme Georges Arthur Goldschmidt a pour objectif d’apporter un soutien professionnel à 10 jeunes traductrices et traducteurs par an et de renforcer le dialogue littéraire et culturel entre la France, l’Allemagne et la Suisse.

Chaque année, les jeunes participants peuvent échanger leurs expériences professionnelles, se créer des contacts dans le monde de l’édition et découvrir le secteur éditorial dans chacun des trois pays participants. Ils travaillent ensemble à leur projets de traduction, sous la tutelle d’experts. Ils sont accueillis en résidence au Collège de traducteurs de Looren en Suisse,  au Literarische Colloquium Berlin (LCB) et au Collège international des traducteurs littéraire d’Arles.

En 2019, le programme s’est déroulé entre le 1er janvier et le 31 mars et la résidence au CITL du lundi 11 février au vendredi 1er mars. Les participants étaient accompagnés par Stéphanie Lux en France et Patricia Klobuzicsky en Allemagne et en Suisse.

// La promotion 2019 //

Vers l’allemand

Anabelle Assaf – Bonheur d’occasion de Gabrielle Roy (Éditions Boréal, 1945)
Im Rahmen des Goldschmidt-Programms arbeite ich an der Übersetzung des frankokanadischen Klassikers „Bonheur d’occasion“ von Gabrielle Roy. Das Original erschien 1945 in Montreal und wird nun erstmals zum Gastlandauftritt Kanadas 2020 ins Deutsche übersetzt. „Bonheur d’occasion“ ist eines der wichtigsten Werke der modernen nordamerikanischen Literatur und der bis heute erfolgreichste Roman Québecs. Gabrielle Roy gibt darin den Menschen des Arbeiterviertels Saint-Henri eine Stimme und verhandelt gleichzeitig die prekären Lebensumstände, den Zweiten Weltkrieg und eine aussichtslose Liebesgeschichte.

Anabelle Assaf a étudié la littérature comparée, la philologie française et la communication à Berlin et à Montréal. En 2013, elle a obtenu son master en littérature appliquée, après avoir rédigé un mémoire traitant des particularités et des perspectives du marché du livre canadien. Depuis 2012, elle travaille comme éditrice indépendante et agente littéraire pour l’agence connACT et traduit des textes anglophones et francophones. Dans chacun de ces domaines, elle s’est spécialisée en fiction littéraire.

Robert Balcke – Des heures heureuses de Christian Authier (Flammarion, 2018)
Des heures heureuses est le septième roman de Christian Authier, paru chez Flammarion en 2018. Lassé des tâches routinières que son métier lui impose, Robert Berthet, un agent en vins naturels et biodynamiques, embauche le jeune diplômé Thomas comme assistant et lui fait découvrir les joies et les secrets de sa profession. Lors de nombreux voyages à travers les régions viticoles de France, Robert et Thomas rencontrent des vignerons, de nouveaux clients et des (pseudo-)connaisseurs en vin, tout en passant régulièrement des soirées bien arrosées. Ainsi, ils vont établir des liens d’amitié qui dépassent bientôt le cadre professionnel. Dans cet ouvrage, Christian Authier dresse le portrait de l’univers du vin naturel et biodynamique en portant un regard souvent ironique sur ses différents acteurs.

Robert Balcke est né à Uelzen (Basse-Saxe) en 1991. Après une licence de littérature et linguistique françaises à Berlin et Aix-en-Provence, il se lance dans la traduction en optant pour un master en traductologie à Leipzig. Dans le cadre de ses études, il s’est surtout intéressé à la traduction de textes spécialisés dans les domaines de l’économie, des finances, du droit et du tourisme. À l’exception de quelques petits projets, comme la joute de traduction à l’Institut français de Leipzig, le programme Goldschmidt lui donne, pour la première fois, l’occasion de travailler sur la traduction d’un roman.

Jennifer Dummer – La Bête à sa mère de David Goudreault (Stanké, 2015)
Jennifer Dummer ist Übersetzerin, Bloggerin und vermittelt Québecer Kultur nach Deutschland. Sie studierte französische sowie Allgemeine und Vergleichende Literaturwissenschaft mit dem Schwerpunkt Québec in Mainz, Berlin und Montréal. Über die Québecer Musik- und Literaturszene berichtet sie auf den Blogs jennismusikbloqc.com und quelesen.com, Kultur aus Québec und Kanada stellt sie im Rahmen der Veranstaltungsreihe Book and you vor.

Jennifer Dummer est traductrice, blogueuse et travaille pour la promotion de la culture québécoise sur le marché germanophone. Elle a étudié la littérature française et comparée à Mayence, Berlin et Montréal. Elle fait connaître la littérature et la musique québecoise à travers les blogs jennismusikbloqc.com et quelesen.com, et elle présente la culture québécoise et canadienne dans le cadre de la série d’événements Book and you.

Laura Haber – Un océan, deux mers, trois continents de Wilfried N'Sondé (Actes Sud, 2018)
Wilfried N’Sondé, Un océan, deux mers, trois continents (Actes Sud, 2018)

Seit 400 Jahren steht im Vatikan eine schwarze Marmorbüste. Sie zeigt das Abbild des Priesters Nsaku Ne Vunda alias Dom Antônio Manuel, dessen Leben und Mission den Autor Wilfried N’Sondé zu seinem Roman On océan, deux mers, trois continents inspiriert hat.
Im Jahre 1604 schickt der König des Kongo, Álvaro II., Nsaku Ne Vunda als Botschafter in den Vatikan: Er soll dem Papst die Abschaffung der Sklaverei ans Herz legen. Die abenteuerliche Reise führt den schwarzen Priester – ausgerechnet auf einem Sklavenschiff – zunächst über Brasilien nach Portugal, bis er endlich im Januar 1608, nach Gefangenschaft und Folter durch die spanische Inquisition, sein Ziel erreicht.
Dicht, mitreißend und poetisch schildert der Erzähler Nsaku Ne Vunda vor allem seine Beobachtungen während der Überfahrt über den Atlantik. In der strengen Schiffshierarchie erkennt er eine Miniatur der von Ausbeutung geprägten Menschheit. Allein sein Auftrag verleiht Nsaku Ne Vunda die Kraft, innere und äußere Krisen zu überstehen. Halt findet er außerdem in der innigen Freundschaft zu dem französischen Schiffsjungen Martin.

Laura Haber, M.A. Soziokulturelle Studien/M.A. Literarisches Übersetzen. Seit 2017 ist sie freiberufliche literarische Übersetzerin in Berlin. Für die Monatszeitschrift Lateinamerika Nachrichten koordiniert sie eine zweisprachige Lyrikseite. Außerdem ist sie Redaktionsmitglied des Literaturmagazins alba.lateinamerika lesen und hat für das Poesiefestival Latinale Lesungen und Übersetzerwerkstätten organisiert und moderiert. 2018 war sie Teilnehmerin des Hieronymus-Programms für Nachwuchsübersetzer des Deutschen Übersetzerfonds. Sie übersetzt aus dem Spanischen, Portugiesischen und Französischen.

Laura Haber a étudié les sciences socioculturelles et la traduction littéraire. Depuis 2017, elle est traductrice indépendante à Berlin. Elle est également rédactrice de la revue littéraire alba.lateinamerika lesen et de la revue mensuelle Lateinamerika Nachrichten, dont elle supervise la page de poésie bilingue. Pour le festival de poésie Latinale, elle a organisé et présenté des lectures et des ateliers de traduction. En 2018, elle a participé au programme Hieronymus pour les traducteurs juniors de la Deutsche Übersetzerfonds. Elle traduit des ouvrages en espagnol, portugais et français vers l’allemand.

Paula Rauhut – L'Invention des corps de Pierre Ducrozet (Actes Sud, 2017)
Paula Rauhut studiert französische Medien- und Literaturwissenschaft in Freiburg im Breisgau, Paris und Berlin. In ihrer Abschlussarbeit setzt sie sich mit der Thematik der Unübersetzbarkeit in den Werken des französischen Autors Georges Perec auseinander. Als Übersetzerin zeitgenössischer Literatur überträgt sie im Rahmen des Projekts „allons enfants!“ Briefwechsel der Autoren Alice Zeniter und Pierre Ducrozet aus dem Französischen ins Deutsche und ihre Übersetzung von Leïla Slimanis Kurzgeschichte Dornröschen erscheint 2017 im Berliner Verlag Klaus Wagenbach.

Paula Rauhut étudie la communication et la littérature française à Fribourg-en-Brisgau, à Paris et à Berlin. Dans son mémoire de master, elle aborde le sujet de l‘intraduisible dans les œuvres de l’auteur français Georges Perec. En tant que traductrice de littérature contemporaine, elle traduit dans le cadre du projet « Allons enfants ! » la correspondance des auteurs Alice Zeniter et Pierre Ducrozet du français vers l’allemand. Elle a également traduit la nouvelle La Belle aux bois dormant (Dornröschen) de Leïla Slimani, publiée en 2017 par la maison d’édition berlinoise Klaus Wagenbach.

Vers le français

Benjamin Bernard – Saisonarbeit de Heike Geißler (Spector Books, Leipzig, 2014)

Saisonarbeit nous parle de précarité, de poésie et d’espoir. Une autrice fauchée décide d’aller travailler chez Amazon pour la période de Noël. Enfin revenue à sa table d’écrivaine, la narratrice questionne cette expérience dans un texte dédoublé en —je  et —vous, la narratrice nous guidant à travers cette entreprise et ses déboires. Cette dissociation tisse une proximité troublante avec le personnage de ce texte hybride entre courant de conscience et essai sociologique. Par un travail poétique de la langue, Heike Geißler raconte cette aliénation nouvelle du travail et ses effets sur un prolétariat décrété obsolète. Son roman explore la réalité tout sauf virtuelle qui se cache derrière les euphémismes néo-libéraux – rêves restructurés, individus flexibilisés au bord de l’exclusion. Dans une prose qui entre en dialogue avec des intellectuelles et poètes comme Hannah Arendt, Gertrude Stein ou Elfriede Jelinek, elle nous parle de notre société par ses maux, sans céder sur une nécessaire part d’utopie.

Heike Geißler, née en 1977 à Riesa (ex-Allemagne de l’Est) est autrice et traductrice de l’anglais. Paru en 2014, Saisonarbeit est son troisième roman.

Après un parcours aux beaux-arts de Caen et de Lyon, Benjamin Bernard va vivre à Leipzig. Il s’y consacre entre autres à l’apprentissage de l’allemand, aux sciences sociales et à l’écriture, entreprenant par la suite, à l’université une licence de traduction qu’il achève actuellement. Il travaille comme traducteur dans différents domaines, avec une prédilection pour la littérature, les sciences sociales et les arts. À côté de ça, il dessine, il est aussi membre d’un collectif d’interprètes en milieu associatif.

Emeline Berton – Bungalow d'Hélène Hegemann (Hanser, Berlin, 2018)
Émeline Berton, in Tours geboren, studiert zuerst französische Literaturwissenschaft, dann deutsch-französische Studien in Regensburg und Clermont-Ferrand, wo sie sich für die Herausförderungen der Übersetzung von Paul Celans Gedichten interessiert. Während ihrem Master in technische und juristische Übersetzung in der Universität Stendhal III in Grenoble beschäftigt sie sich mit dem Thema des Neuübersetzens in Literatur, mit dem Beispiel des Neuübersetzung des Romans Berlin Alexanderplatz von Alfred Döblin bei Olivier Le Lay. Seit 2015 wohnt sie in Berlin und arbeitet als Fachübersetzerin.
Jenny Bussek – Du fliegst jetzt für meinen Sohn aus dem fünften Stock de Lingyuan Luo (dtv, 2015)

Du fliegst jetzt für meinen Sohn aus dem fünften Stock (C’est pour mon fils que tu vas voler par la fenêtre du cinquième étage) est un premier recueil de nouvelles publié par l’écrivaine chinoise d’expression allemande LUO Lingyuan, paru en 2005 chez dtv. Les onze histoires qui composent le volume ont valu à l’auteure le prix d’encouragement Chamisso (Förderpreis Chamisso) qui lui fut décerné en 2007.
Du fliegst jetzt für meinen Sohn aus dem fünften Stock est composé d’histoires qui ont lieu dans la Chine post-maoïste des années 1980 à 2000, se déroulent à la campagne ou bien dans un cadre urbain, et nous confrontent à des personnages de tous âges, appartenant à des milieux sociaux différents. Les thèmes abordés à travers la mise en scène de destins individuels sont, entre autres, le trafic de petites filles, les dérives de la politique de l’enfant unique, la corruption ou encore la violence policière en Chine. Les nouvelles se caractérisent par un ton sans concession et une violence froide, accentuée encore par l’absence de résolution morale à la fin des histoires. Aucun soulagement, aucun espoir n’est donné au lecteur à l’issue de sa lecture qui résonne, relâchant une à une ses ondes de choc, pendant des jours dans son esprit. Seul un texte se termine sur une note positive. La noirceur dans laquelle la plupart des nouvelles plongent le lecteur est d’autant plus implacable qu’elle est ordinaire, logée au creux du quotidien le plus banal de personnages héritiers d’une Histoire difficile, dont le cours fut marqué par l’injonction à la brutalité dans la seconde moitié du XXe siècle, marqué par « la dictature du prolétariat » de Mao Zedong et la Révolution culturelle. Du fliegst jetzt für meinen Sohn aus dem fünften Stock est l’ouvrage le plus brut et sans doute le plus bouleversant de LUO Lingyuan.

Jenny Bussek a grandi dans un foyer franco-allemand. Elle a fait des études de lettres et de germanistique à l’École Normale Supérieure Lettres et Sciences humaines de Lyon ainsi qu’à l’université Paris-Sorbonne. En 2017, elle a soutenu une thèse sur la littérature transculturelle d’auteurs d’origine chinoise d’expression allemande. J. Bussek a vécu deux ans et demi à Pékin et à Suzhou, a enseigné six ans dans diverses universités françaises et chinoises et travaillé en tant que lectrice de scénarii pour le Südwestrundfunk. Elle souhaite à présent se consacrer à la traduction littéraire.

Camille Logoz – Mahlstrom de Yael Inokai (Rotpunktverlag, 2017)
Un village reculé est secoué par le suicide d’une jeune femme. Mahlstrom fait le récit de ce drame en le présentant à travers la perspective de trois voix distinctes : Adam, Nora et Yann, qui au fur et à mesure qu’ils se dévoilent peignent également le portrait de Barbara, la défunte. Au fil des révélations, ce roman polyphonique entraîne le lecteur dans une atmosphère dense et mystique, portée par une langue complexe et ciselée.

Camille Logoz vit à Lausanne, Suisse et travaille comme traductrice littéraire et médiatrice culturelle indépendante. Elle a collaboré avec de nombreuses institutions littéraires suisses et a régulièrement publié des extraits de traduction dans des journaux, revues ou anthologies. Elle a fait des études de lettres (français et allemand) aux universités de Lausanne et Zurich, durant lesquelles elle s’est spécialisée en traductologie et traduction littéraire. Son mémoire de maîtrise portait sur les pseudotraductions.

Gaël Le Lostec – Vierzehn de Tamara Bach

Vierzehn de Tamara Bach, est un roman nominé en 2017 pour le Deutscher Jugendliteraturpreis (prix allemand de la littérature jeunesse). On y découvre la journée de rentrée scolaire d’une adolescente de 14 ans, non pas en tant qu’observateur mais plutôt comme protagoniste, puisque l’auteure utilise adroitement une narration à la deuxième personne du singulier. Au fil des heures, le quotidien qui se déroule devant nos yeux dévoile ses non-dits et ses secrets aussi précieux que douloureux.

Né en 1993, Gaël Le Lostec étudie les langues étrangères à l’université de Nantes avant de passer deux ans à Kiel en tant qu’assistant de langue. Lors de son retour en France, il obtient un diplôme de master en traduction spécialisée à l’université de Rennes. Actuellement traducteur indépendant dans les domaines de l’horticulture, de la botanique et de l’environnement, c’est à Brême qu’il a décidé de s’installer. Il espère profiter de l’expérience du programme Goldschmidt pour se rapprocher du domaine littéraire dans les années à venir.

Le programme du 1er janvier au 31 mars 2019

Janvier : Séminaire d’ouverture avec une présentation des marchés du livre français, suisse et allemand ainsi que des rencontres avec des professionnels du livre. Visites de maisons d’édition françaises, suisses et allemandes

Février /mars : Atelier de traduction encadré par deux traductrices confirmées, à Berlin et au CITL d’Arles

Mars : Évaluation du programme

// Les tutrices //

Patricia Klobusiczky

Patricia Klobusiczky (*1968), a fait des études de traduction littéraire à l’Université Heinrich Heine de Düsseldorf et a travaillé dix ans dans l’édition (pour Rowohlt à Hambourg et à Berlin). Elle traduit du français et de l’anglais, entre autres des oeuvres de Jean Prévost, Louise de Vilmorin, Henri-Pierre Roché, Marie Darrieussecq, Laurence Tardieu, Françoise Giroud, Sophie Divry et Valérie Zenatti. Elle est aussi présidente de l’Association allemande des traducteurs et traductrices littéraires (VdÜ).

Stéphanie Lux

Née en 1978, Stéphanie Lux a fait des études d’allemand à Nancy et Leipzig avant de participer à l’édition 2004 du programme Goldschmidt pour jeunes traducteur.trice.s littéraires. Installée à Berlin depuis, elle a notamment traduit le dernier roman de Clemens Setz, Les femmes sont des guitares (dont on ne devrait pas jouer), plusieurs ouvrages de Michael Köhlmeier, ainsi que les romans d’Andrea Maria Schenkel et les BD de Jens Harder. Également libraire, elle a découvert grâce à ses collègues son nouveau projet : Katie, de Christine Wunnicke (dont la traduction paraîtra prochainement chez Jacqueline Chambon).


Co-organisé par ATLAS, l’Office Franco-Allemand pour la Jeunesse, le BIEF, la Foire du livre de Francfort et Pro Helvetia, ce programme est destiné aux jeunes traducteurs francophones et germanophones résidant en France, en Allemagne ou en Suisse de façon permanente.


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