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Les dix participants au programme Goldschmidt 2016 débutent leurs traductions au CITL

À Paris du 25 au 29 janvier 2016 pour une semaine de visites de librairies et de rencontres avec différents éditeurs et représentants institutionnels du monde de la traduction, les dix traducteurs sélectionnés pour l’édition 2016 du programme franco-allemand Georges-Arthur Goldschmidt ont été accueillis au CITL durant tout le mois de février 2016. Ils étaient accompagnés de Marie-Ange Roy, leur tutrice, et ont présenté une traduction de leurs textes lors d’une lecture publique à l’issue de leur deuxième période de résidence au Literarisches Colloquium Berlin (LCB).

Marie-Ange ROY – tutrice

Marie-Ange Roy a été Maître de conférences au département d’Études germaniques – littérature et traduction de l’Université de Paris 8 et de l’Université Aix-Marseille jusqu’en 2008. Elle a traduit ou co-traduit des ouvrages tels que : Max Weber, Œuvres politiques 1895-1919, Albin Michel, Paris, 2004 ; Wolfgang Reinhard, Petite histoire du colonialisme, Belin, Paris, 1997 ; Egon Schiele, Herrscher, Paris, 1990 ; Stefan Zweig, Rêves oubliés, Printemps au Prater, Deux solitudes, Fièvre écarlate, Histoire d’un naufrage, La nuit fantastique et Résistance de la réalité (Le voyage dans le passé) in Romans, nouvelles, récits, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 2013 ; Christa Wolf, Changement d’optique, Alinéa, Aix-en-Provence, 1987, réédition Stock, Paris 1994 ; Christa Wolf, Trois histoires invraisemblables, Alinéa, Aix-en-Provence, 1987, réédition Stock, Paris 1994 ; Christa Wolf, Scènes d’été, Alinéa, Aix-en-Provence, 1990, réédition Stock, Paris 1995.

// Les traducteurs //

Vers l’allemand

André Hansen, vit à Berlin, traduit L’Homme qui s’aime de Robert Alexis (Éditions Le Tripode, 2014)

Dans les années 1890, un jeune homme d’une vingtaine d’années découvre en lui une féminité qu’il parvient à s’approprier de plus en plus. Entre rationalisme et folie, ce personnage devient, sous le nom d’Hortense, l’épouse d’un ingénieur italien et s’insère dans la vie campagnarde italienne avant de divorcer et de partir pour Naples. Tout en menant une vie de femminiello, découvrant ainsi cette ancienne communauté de transgenres napolitains, Hortense se livre à la prostitution et au fantasme. Sa persévérance quant à son changement de genre conduit à une libération des mœurs qui marque le passage d’un certain ennui de fin de siècle à une véritable belle époque.

Dans L’homme qui s’aime, paru en 2014 chez Le Tripode, Robert Alexis utilise un langage précieux du 19e siècle, rendant ainsi hommage, entre autres, à Baudelaire, Novalis et E.T.A. Hoffmann.

Lisa Käuffert, vit à Setzingen, traduit Requin de Bertrand Belin (P.O.L., 2015)

Dans son premier roman, Bertrand Belin, connu jusque-là comme musicien et chanteur, nous fait partager les derniers instants d’un jeune père de famille. Alors qu’il nage dans un lac artificiel, le narrateur est pris d’une crampe qui lui sera fatale. Durant sa noyade, il revoit les moments de sa vie qui l’ont marqué et qui apportent un côté drôle et ironique à la situation tragique. Il alterne ainsi entre le récit d’épisodes mémorables ou traumatisants, comme la nuit où il a décapité un cygne pour le manger, et la réflexion philosophique sur la vie et sur la mort.

Cette réflexion est menée avec humour, sans pour autant passer sous silence la gravité de l’instant. Ainsi, les images défilent et le récit permet de se questionner sur sa propre vie tout en souriant des mésaventures du malheureux narrateur, voué à la mort.

Julia Charlotte Kersting, vit à Munich, traduit Le Chasseur inconnu de Jean-Michel Fortier (Éditions La Mèche, 2014)

« Ce vendredi, on se terre. On attend, dans le noir et le silence. Le Professeur nous a fait comprendre qu’il ne tiendrait aucune rencontre. On ne doit pas se rendre à l’église. On ne doit pas faire de bruit. On ne sait pas où l’on est. Mais on ne doit pas être à l’église, forcément. On doit bien être ailleurs. »

Le chasseur inconnu est le premier roman de l’auteur québécois Jean-Michel Fortier et a été publié à Montréal en automne 2014.

L’histoire a lieu « au village » et est racontée par un « nous », dont l’identité ne se dévoile jamais. On fait la connaissance d’une communauté recluse qui se rassemble deux fois par semaine pour discuter les événements qui se passent au village : le vol des miches du boulanger Michon, le décès mystérieux de la coiffeuse Lise Campeau, la disparition de Blanche Bienvenu, la mort tragique d’Armelle Moche… Le lundi, c’est le Maire qui mène la réunion, mais le vendredi, c’est l’énigmatique Professeur qui règne sur ses partisans.

Ce roman, avec sa perspective narrative frappante, son humour noir et son absurdité bouleversante est un texte de la littérature québécoise contemporaine qui mérite d’être découverte. Une traduction vers l’allemand vise à rendre une telle découverte possible pour un public germanophone.

Jacob Sandler, vit à Seeg, traduit Corps désirable de Hubert Haddad (Éditions Zulma, 2015)

Corps désirable est l’histoire de Cédric Allan-Weberson, journaliste d’investigation et fils d’un magnat de l’industrie pharmaceutique qui s’échine à dénoncer les malversations de celle-ci et les enjeux financiers qu’elle alimente. Il vit sous une autre identité – Cédric Erg – et partage une passion amoureuse, charnelle avec Lorna. Lors d’un voyage en mer, il subit un accident douteux et devient paraplégique. La seule possibilité de le sauver sera de tenter une opération jamais réalisée : la greffe de sa tête sur un autre corps. Cette transplantation inouïe déclenche alors un thriller qui emporte le lecteur dans une course-poursuite tragique à travers la France, l’Italie, la Grèce et la Suisse.

Corps désirable est un récit captivant qui pose des questions éthiques et ontologiques dans un monde où le progrès médical et technologique ne cesse de s’accélérer, parfois aux dépens de notre humanité.

Jacob Sandler a étudié le français et l’espagnol à Berlin. Le programme Goldschmidt est sa première approche de la traduction littéraire. Pour ce programme, il a choisi Corps désirable de Hubert Haddad, paru aux éditions Zulma en 2015. Il a lu plusieurs livres de l’auteur mais ce roman fascinant ne lui a laissé d’autre choix que de le traduire.

Jakob Schumann, vit à Berlin, traduit La Maladroite d'Alexandre Seurat (Éditions du Rouergue, 2015)

Premier roman d’Alexandre Seurat, La Maladroite est le récit d’un martyre, celui d’une enfant maltraitée quotidiennement par ses parents de sa naissance jusqu’à sa mort à l’âge de 8 ans. S’inspirant de « l’affaire Marina Sabatier », décédée en 2009 suite à des maltraitances, Seurat recompose par fiction les monologues de ceux qui ont côtoyé la petite fille : tante et grand-mère, enseignants, médecin scolaire, assistants sociaux, gendarmes, frère aîné à la fois témoin et victime sans qu’on entende ni la voix de l’enfant ni celle des parents. Glacé comme un procès-verbal, le chœur des témoins remonte le fils du calvaire par couches successives, en s’exprimant sans pathos, impuissant et tragique. L’auteur sait trouver la bonne distance en évitant les effets de style et la surenchère émotionnelle, sans pour autant en faire un livre clinique. Ni voyeur, ni accusateur, ce livre interroge les responsabilités de chacun et les failles du système lié à la protection des enfants.

Né en 1979, Alexandre Seurat est professeur de lettres à Angers. Il a soutenu en 2010 une thèse de Littérature générale et comparée.

Jeune traducteur allemand, Jakob Schumann a traduit des auteurs dramatiques tels que Frédéric Sonntag, Sébastien Thiéry ou Christophe Pellet.

Vers le français

Julien Lapeyre de Cabanes, vit à Berlin, traduit Buddy Holly auf der Wilhelmshöhe: Drei Romane de Wolfgang Welt (Suhrkamp Verlag, 2006)

Buddy Holly auf der Wilhelmshöhe – Buddy Holly à Wilhelmshöhe – c’est trois petits romans de Wolfgang Welt (né en 1952), parus séparément en 1997, 2001 et 2006 puis rassemblés sous le titre Buddy Holly auf der Wilhelmshöhe: Drei Romane en 2006.

Wilhelmshöhe, c’est un quartier ouvrier – de mineurs – de Bochum, dans la Ruhr, où Wolfgang Welt est né et qu’il n’a jamais quitté.

Ses romans, avec obsession, racontent l’histoire de ce quartier et de ses habitants : le football, la bière, les copains, les filles, le travail… et le Rock’n’roll. Car la grande Histoire, à Wilhelmshöhe, s’appelle Buddy Holly. Le rockeur américain mort à 22 ans, est devenu, par hasard, un jour de fête foraine, l’idole de Wolfgang Welt et de ses aînés qui ont fondé en 1963 le « Buddy Holly Club de Wilhelmshöhe », « là où tout a commencé ».

Sur fond de fresque locale – plongée dans une Allemagne prolétarienne que le lecteur français connaît mal – Wolfgang Welt raconte les déboires d’un homme aux aspirations littéraires, qui se démène pour faire carrière dans la critique musicale, échoue, qui essaie de séduire des femmes, échoue, qui cherche à s’arracher à son petit monde, échoue, et finit à l’asile psychiatrique, dans Das Tunnel am Ende des Lichts – Le tunnel au bout de la lumière, le dernier et plus tragique des trois romans.

Buddy Holly auf der Wilhelmshöhe est à la fois une chronique de la désindustrialisation, une histoire du Rock’n’roll et le témoignage tendre et drôle d’un raté qui a décidé d’assumer et de raconter tout ce qu’il sait.

Julien Lapeyre de Cabanes a choisi ce(s) livre(s) parce que la personnalité de l’auteur, marginal de la littérature allemande – il travaille comme veilleur de nuit au théâtre de Bochum – lui a été tout de suite sympathique. Le défi de la traduction est ici de faire découvrir au lecteur français un univers social « exotique »: la Ruhr, l’Allemagne de l’Ouest ouvrière, le langage des ouvriers. Et aussi de faire entendre une voix originale, qui ne prétend pas à la « grande littérature » mais livre de fait une confession intime poignante, et rare.

Marion Marti, vit à Besançon, traduit Eins im Andern de Monique Schwitter (Literaturverlag Droschl, 2015)

Le dernier livre de Monique Schwitter, d’origine suisse mais vivant à Hambourg, est un roman d’amour pas comme les autres, ou plutôt, un roman sur l’amour. Chacun des douze chapitres raconte une histoire d’amour de la narratrice – qui n’est pas sans rappeler l’auteur elle-même – avec un homme différent, tous portant le nom d’un des apôtres du Christ.

Du premier amour à l’histoire sans lendemain, en passant par l’amitié homme-femme et l’amour platonique, l’auteur explore les différentes facettes de ce sentiment qui fascine tant la littérature. Qu’est-ce que l’amour ? D’où vient-il et où va-t-il quand il part ? N’est-il pas toujours le même, mais exprimé différemment selon la personne pour qui il est éprouvé ? Loin du roman à l’eau de rose, cette œuvre se veut aussi quête d’identité, le tout dans un style concis et percutant, avec des dialogues dignes de la scène théâtrale et des situations cocasses autant que touchantes.

Après un stage chez Viceversa Littérature, site internet et revue trilingues suisses, Marion Marti a choisi de se tourner vers la littérature suisse, renouant ainsi avec ses racines et désireuse de promouvoir l’échange avec la France et à l’intérieur du pays. Et pour cela, quoi de mieux que la traduction littéraire ?

Sarah Raquillet, vit à Berlin, traduit Alles ist jetzt de Julia Wolf (Frankfurter Verlagsanstalt, 2015)

Il y a maintenant quelques années, lorsqu’à 18 ans le monde lui était devenu insupportable, Ingrid prit ses affaires et partit. Pour Berlin, où tout lui semblait possible. Loin de la petite province étriquée, loin de la maison nouveau-riche et de sa mère alcoolique, loin de ses souvenirs d’un été à trois où tout a commencé, de Moritz qui n’a pas voulu d’elle.

C’est Noël, cela fait déjà plus de cinq ans qu’Ingrid vit à Francfort (son expérience berlinoise s’étant révélée infructueuse), et son quotidien l’étouffe de plus en plus. Ingrid sert encore et toujours des schnaps dans un sex-club, son frère s’enfonce dans la drogue et ses collègues la trahissent. Lorsqu’elle ne peut plus compter sur personne, elle comprend : où qu’elle aille, elle emportera toujours son passé avec elle, et sa conviction de n’être bonne à rien. Pour mettre fin à ce cercle vicieux qui la ronge, Ingrid doit enfin réagir. La veille du nouvel an, un concours de circonstances la fait s’envoler pour New-York…

Alles ist jetzt – Tout est maintenant – est l’histoire d’une soudaine prise de conscience, du sauvetage d’une jeune femme qui fait enfin face à ses démons.

Des phrases coup-de-poing, telles des expirations expulsées par un corps sous pression : Julia Wolf nous livre une langue physique, parfaitement en phase avec les émotions de sa protagoniste, son aveuglement et son aliénation dans la frénésie de deux villes dont elle ne connaît pas les codes. Un premier roman d’une grande intensité.

Lucie Reiss, vit à Marcq-en-Baroeul, traduit Eine deutsche Leidenschaft namens Nudelsalat de Rafik Schami (dtv, 1998)

Comment vit un étranger en Allemagne ? Quelles conséquences l’éloignement, le déracinement ont-ils sur celui qui a quitté sa terre ? Pourquoi diable les Allemands raffolent-ils de la salade de pâtes ? Ouvrez ce recueil de vingt nouvelles et écoutez Rafik Schami vous décrire, avec beaucoup d’humour et de bienveillance, les mœurs parfois étranges des Allemands. Si certaines peuvent sembler anecdotiques, ces histoires, vécues ou inventées, traitent avec beaucoup de justesse de sujets aussi difficiles que l’exil, l’intégration et la solitude.

Né à Damas en 1946, Rafik Schami s’exile en Allemagne au début des années soixante-dix afin d’éviter le service militaire et de pouvoir écrire librement. Très connu en Allemagne pour ses livres de littérature jeunesse et pour ses romans, Rafik Schami est également un conteur hors pair. C’est cette écriture vivante et spontanée qui a conquis la traductrice.

Flavie Wartelle d’Herlincourt, vit à Hanovre, traduit Die Verschwundenen de Wolgang Popp (Éditions Atelier, 2015)

Cinq personnages, qui avaient tout quitté pour commencer une nouvelle vie, resurgissent un beau jour et viennent chambouler la vie de ceux qu’ils avaient laissés derrière eux. De Pompéi au Sri Lanka, en passant par Cambridge et la Grèce, ce livre nous parle des rapports humains, de la folie, de l’amour et de la maladie, avec comme point central des souvenirs de lycée et un vieux café viennois où il fait bon jouer au billard et discuter autour d’une bière.

On touche de très près à la nouvelle et cette forme particulière donne à la narration beaucoup de légèreté. Cependant, Wolfgang Popp donne à son récit morcelé une unité latente. Le lecteur retrouve au fil des pages les lieux et les noms qui dessinent la constellation du roman.

La tâche du traducteur sera de préserver l’individualité de chaque chapitre, raconté du point de vue d’un narrateur toujours différent dans un jeu de temporalités complexe, tout en faisant entendre les profondes résonances qui font l’unité du récit.


Co-organisé par ATLAS, l’Office Franco-Allemand pour la Jeunesse, le BIEF, la Foire du livre de Francfort et Pro Helvetia, ce programme est destiné aux jeunes traducteurs francophones et germanophones résidant en France, en Allemagne ou en Suisse de façon permanente.


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