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La Revolución será feminista o no será… María Enguix en résidence au CITL avec le soutien d’AC/E

La Revolución será feminista o no será… María Enguix en résidence au CITL avec le soutien d’AC/E

23 août 2017 Actualité du CITL, Bourses de résidence, Coup de projecteur sur..., Portraits de traducteurs, Sans catégorie, Traduction, Traduction littéraire

María Enguix a connu le CITL il y a une dizaine d’année et effectue actuellement sa cinquième résidence. Sa traduction vers l’espagnol de l’essai Living a Feminist Life (Dukepress, 2017) de Sara Ahmed, l’une des grandes théoriciennes du féminisme contemporain, est soutenue par Acción Cultural Española (AC/E), une institution publique basée à Barcelone qui œuvre à promouvoir la culture et le patrimoine d’Espagne, notamment grâce à son programme d’aides à la mobilité des professionnels et créateurs. Elle nous en dit un peu plus sur ce nouveau projet de traduction à paraître en 2018 aux éditions Bellaterra.

María, depuis quelques années tu traduis de nombreux essais. Les sciences humaines et sociales, est-ce un choix pour toi ? Quelles sont les particularités en traduction par rapport aux œuvres littéraires ?

M. E. : Oui, je suis très attachée aux sciences humaines , plus particulièrement aux études queer et au féminisme. J’ai commencé à traduire des essais sur l’histoire théorique de l’image et sur le cinéma, cela a été une première approche. Je suis une grande lectrice d’essais et il y a quelques années j’ai fait la rencontre des éditions Bellaterra. Pour elles, j’ai traduit des essais d’histoire, sur les états baltiques et la Palestine notamment, et depuis quelques années Bellaterra développe des publications consacrées aux études queer (féminisme, transgenre) et s’intéresse aux auteurs s’inscrivant dans l’Intersectionnalité (en savoir plus sur ce champ d’étude). Je traduis aussi beaucoup de littérature, plutôt des romans contemporains, dans le domaine français je commence a bien connaître Sophie Divry. Littérature et essais sont deux mondes linguistiques différents mais le projet actuel avec Sara Ahmed est singulier. Living a Feminist Life mêle vraiment une écriture littéraire, parfois poétique, et celle plus académique de l’essai.

Quelle est sa particularité ? 

M. E. : Ce qui distingue Sara Ahmed c’est son étude des émotions. Selon elle, les discours politiques, et même féministes, évacuent les émotions au profit d’une apparence plus rationnelle et idéologique. Dans Living a Feminist Life, elle continue à explorer ce qu’elle a appelé « les politiques culturelles des émotions » — une notion qui a fait l’objet d’un essai : The Cultural Politics of Emotion —, la « féministe rabat-joie » (feminist killjoy), figure féminine qu’elle a identifiée, ou encore la notion d’aliénation au bonheur. Sa production d’une théorie féministe est le résultat d’expériences quotidiennes, communes, utilisant un langage loin de l’opacité qui caractérise souvent une grande partie de l’écriture académique. Sara Ahmed a une vaste palette de styles narratifs : par moment le lecteur pensera qu’il est en train de lire un journal, dont l’écriture révèle l’intime, est nourrie d’anecdotes, amusante ici ou sérieuse là, toujours source d’inspiration pour le lecteur et très poétique. Ahmed combine ingéniosité littéraire et académisme, elle atteint ainsi un public plus large. Cela ne porte en aucune façon atteinte à la qualité et à la profondeur de sa pensée.

Je peux préciser également pour la situer que Sara Ahmed s’inscrit dans la lignée du féminisme noir (Audre Lorde et bell hooks, pour nommer les plus représentatives). Née à Salford (Angleterre), elle a émigré en Australie à un âge précoce. Cette double ascendance se reflète dans son travail. « Une grande partie de ma conscience politique vient de mes premières expériences de la « blanchitude » étant une fille de couleur. La blanchitude est un mur », écrit-elle. La construction de sa théorie s’abreuve tout autant à la théorie littéraire que philosophique ou linguistique et traverse les théories critiques de la race et de la postcolonialité ou encore les études sur le handicap. 

Un auteur vraiment à découvrir, est-elle traduite en français ?

M. E. : Il y a quelques articles traduits pour le moment sur la « féministe rabat-joie » ou sur ce qu’elle appelle « le sujet obstiné » mais aucun essai encore, à ma connaissance. Ses livres ont été traduits pour le moment en espagnol, en turc, en suédois, en coréen et en finois.

Merci María. Rendez-vous mardi 26 août à 19h. Tu liras ta traduction du roman Quand le diable sortit de la salle de bain de Sophie Divry, auteur que nous aimons beaucoup et que nous avons reçue en 2015 pour « Une Voix à traduire ».

Mardi 29 août à 19h au CITL

Lecture en français et en espagnol du roman de Sophie Divry,

Quand le diable sortit de la salle de bain (Éditions Noir sur Blanc, 2015) / Cuando el diablo salió del baño (Malpaso Ediciones, 2016)

par María Enguix (traduction espagnole) & Jörn Cambreleng (en français)

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