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La Fabrique des traducteurs : L’atelier français-chinois 2018, une communauté dans la fabrique des textes

La Fabrique des traducteurs : L’atelier français-chinois 2018, une communauté dans la fabrique des textes

9 avril 2018 Formation, Journal de bord de la Fabrique, La Fabrique des traducteurs, Sans catégorie

Photos : Charlotte Nguyen / ATLAS

L’atelier français-chinois 2018 de la Fabrique des traducteurs a débuté au CITL le 22 mars. Les six participants arrivent au terme d’une première étape de travail menée par Chantal Chen Andro et Yinde ZHANG, le premier tandem de tuteurs. Ils livrent ici leurs impressions sur cette nouvelle session très prometteuse et sur quelques-unes des problématiques de traduction abordées. À partir du 16 avril, MENG Tian et Stéphane Lévêque prendront le relai pour une nouvelle étape.

Comment avez-vous organisé le travail avec les six traducteurs sélectionnés pour cette session 2018 ?

Chantal CHEN ANDRO : Le début de l’atelier a vraiment été consacré au travail en groupe. Des présentations des textes ont été faites, les points de détails ont pu être abordés collectivement et les participants ont vraiment ressenti cette phase comme un luxe. Nous avons fait sept séances collectives. Puis nous avons choisi de favoriser les temps d’accompagnement individuel où l’on avance plus efficacement sur les textes. Mais ces deux approches, séances de travail en groupe et accompagnement individuel, se complètent vraiment en définitive.

Yinde ZHANG : Oui, cette alternance entre configuration collective et configuration individuelle plaît vraiment aux participants. C’est la souplesse du modèle de la Fabrique des traducteurs. Norbert Danysz a parlé de « vie commune », et c’est vrai qu’ensemble nous créons un espace d’échange, une communauté aussi bien en groupe qu’en séance individuelle mais aussi en dehors des heures d’atelier. C’est un enrichissement mutuel permanent, dans le temps qui nous est imparti.

Chantal CHEN ANDRO : Oui, car le rythme est haletant ! Il a fallu trouver notre rythme de travail et une cohérence de réflexion.

Les projets des participants sont très variés, des problématiques de traduction communes se sont-elles dégagées ?

Chantal CHEN ANDRO : Oui, sur la traduction du chinois vers le français des noms propres des personnages. En chinois, les noms propres ont un sens alors traduit-on le sens ou pas ? Les traduire marque un certain exotisme mais parfois cela a du sens pour le récit ou dans l’appréhension du personnage. Il n’y a pas de règle, c’est à l’appréciation de chacun et selon la logique du texte.

Yinde ZHANG : Mais il y a tout de même une tendance qui s’observe : recourir à la traduction phonétique.

Chantal CHEN ANDRO : Dans le texte choisi par Pierre-Mong LIM par exemple, le nom d’un des personnages principaux signifie « Moineau », et c’est important, elle ressemble à un petit oiseau. Nous avons donc choisi de le traduire une première fois avec une note de bas de page puis opté pour la traduction phonétique. Cette question est revenue pour deux des traducteurs de l’atelier.
Il y a eu aussi la question des temps du chinois vers le français, c’est très complexe. En chinois les temps sont relatifs, alors en français quel temps va-t-on choisir ? Ceci a été une découverte pour les participants, ils n’en avaient pas eu conscience jusqu’ici. Sur certaines de mes traductions, il m’est arrivé de m’interroger un mois sur cette question ! C’est épineux, mais l’avantage c’est que cela permet d’injecter du rythme dans le récit.

Yinde ZHANG : Il y a une variété de styles extraordinaire, notamment les ouvrages français, cela pose des questions très différentes. Par exemple, avec Made in China de Jean-Philippe Toussaint traduit par Wenzhu, les phrases sont très longues et vers le chinois cela pose des questions de syntaxe ; comment maintenir la logique interne originale du texte, les liens de causalité entre les choses, c’est très difficile. Pour Nouons-nous d’Emmanuelle Pagano, le style est très dépouillé et fragmentaire, c’est ce qui constitue le défi de la traduction : rester tout aussi laconique, trouver la juste mesure et ne pas sous ou sur-traduire, il faut restituer le ton du texte qui est très allusif, suggestif. Avec Les Loyautés de Delphine de Vigan, c’est pareil. Ces trois textes représentent trois écritures contemporaines différentiées, il y a un maillage stylistique à retrouver en chinois. Mais les trois jeunes traducteurs – PAN Wenzhu, LIN Yuan et WU Yannan – ont une haute conscience de ces problématiques de style. Cela va être très intéressant d’entendre le résultat lors des lectures. Yannan est vraiment parvenue à trouver des structures en chinois qui rendent le rythme et les sonorités des phrases d’Emmanuelle Pagano, par exemple avec « Je ne me sens pas chez moi chez elle » qu’elle a traduit par « zai tajia wo ganjue buzai zijia », à l’oreille ça fonctionne très bien.
Autre problématique, celle du sujet. C’est le cas pour Les Loyautés de Delphine de Vigan. Il y a plusieurs voix narratives qui parfois se mêlent. En chinois, il faut s’adapter. J’ajoute que dans le sens chinois-français le défi n’est pas moindre. Par exemple le roman traduit par Johanna Gayde est plein d’humour et elle a trouvé le ton juste.

ZHANG Yinde, vous avez participé aux trois ateliers français-chinois organisés depuis les débuts de la Fabrique des traducteurs, pour vous Chantal CHEN ANDRO c’est le second, qu’est-ce que ces expériences de tutorat vous apportent personnellement ?

Chantal CHEN ANDRO : Pour ma part, je découvre vraiment des textes contemporains français que je ne connaissais pas. Je ne lis quasiment que de la littérature chinoise car ce que je traduis me prend tout mon temps ! Ainsi, pour cet atelier en particulier, les textes sont très intéressants, et c’est une découverte ! Et je trouve les échanges collectifs toujours très enrichissants, avoir accès à ce foisonnement, c’est une chance.

Yinde ZHANG : Oui, nous sommes très heureux des choix des textes, ils sont de grande qualité. Pour ma part, j’enseigne à l’université Paris-III Sorbonne Nouvelle, mon activité est davantage tournée vers la recherche et la critique littéraire, donc je traduis moins. Ces tutorats de traduction me remettent au contact de la langue, du corps vivant du texte. En lettres, les étudiants travaillent souvent sur des textes traduits, du coup on s’éloigne parfois de la réalité du texte. Traduire est une vraie leçon et les échanges avec ces jeunes traducteurs, j’en ai besoin ! cela permet de maintenir le côté vivant de la langue. Pour cet atelier, c’est une belle surprise, les participants sont très intéressants, l’un est déjà traducteur et éditeur – PAN Wenzhu –, LIN Yuan a reçu un des prix les plus prestigieux en Chine, le Prix Fu Lei, pour sa traduction de Retour à Killybegs de Sorj Chalandon. Le texte choisi par Pierre-Mong m’a appris des expressions chinoises inconnues de moi, parce qu’il mélange des langues classique, dialectale et commune ! Je transmets bien sûr mais l’échange est vraiment réciproque, ces traducteurs choisis sont d’un très bon niveau, pour un début c’est extraordinaire ! Ils ont beaucoup de volonté et de sensibilité littéraire.

Enfin, lors de vos échanges collectifs ou individuels sur les questions pratiques de traduction, des questions théoriques ont-elles émergées ?

Chantal CHEN ANDRO : Oui mais avec Yinde, nous avons choisi de rester « dans la cuisine » de la traduction.

ZHANG Yinde : Oui, avec des questions d’onomastique, de style, de syntaxe, de métaphore filée, des réflexions théoriques s’imposent, mais nous ne nous y sommes pas attardés. Nous avons voulu rester au plus près des textes et nous avons bien avancé en termes de volume traduit.

Chantal CHEN ANDRO : Il y a des questions récurrentes et surtout des questions méthodologiques : le travail sur les synonymes, et les allers retours entre le rythme et le travail sur la précision des termes. La question de la restitution de rythme du texte, par exemple, d’un point de vue théorique, est fondamentale, comme l’a abordée Henri Meschonnic.
En cette fin de tutorat, tous s’accordent sur le fait qu’il faut lire plusieurs fois le texte avant de se lancer dans la traduction, pour en sentir le mouvement, le rythme. A ce stade, comme l’a si bien dit Wenzhu, ils se sentent « mûrs pour prendre le clavier ».

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