ATLAS et l’université de Stirling organisent l’atelier “Traduire l’Histoire”. Cet atelier intensif d’une semaine en résidence, encadré par deux traducteurs expérimentés – Diane Meur et Siân Reynolds –, réunit de jeunes chercheurs francophones et anglophones pour approfondir leurs compétences traductives dans leur domaine de recherche.
ATLAS and the University of Stirling organize the workshop “Translating History”. This intensive, one-week residential program run by two experienced translators – Diane Meur and Siân Reynolds – will bring together French and English researchers to develop their skills in translation in their research field.
Un atelier organisé en coproduction avec University of Stirling (UK)
// Les participants //
• Vers le français :
Cécile DENIARD, pour Mahomet the European: Western Portrayals of the Prophet of Islam, de John Tolan, Princeton University Press, été 2018, et sa traduction française à l’automne 2018 chez Albin Michel
Bernard FRUMER, pour In God’s Path: The Arab Conquests and the Creation of an Islamic Empire, de Robert G. Hoyland, Oxford University Press, 2014
Laurent VANNINI, pour Black Reconstruction in America – An essay toward a history of the part which Black Folk played in the attempt to recontruct democracy in America 1860 – 1880 [Chap. 17 : The Propaganda of History], de W. E. Burghardt Du Bois, Harcourt, Brace and Company, New York, 1935
• Vers l’anglais :
Susan EMANUEL, pour Paris savant, parcours et rencontres au temps des Lumières, de Bruno Belhoste, Armand Colin, 2011
Anne EPSTEIN, pour Le Genre du nom dans l’Occident médiéval (VIe-XIe siècle), article d’Arnaud Lestremeau, revue Clio. Femmes, genre, Histoire, n°45, 2017
Kim SANDERSON, pour La Construction des villes, manuscrit inédit de Le Corbusier
Ethan RUNDELL, pour Lafayette nous voici ! 6 juin 1918 – Les marines américaines à l’assaut du bois Belleau, de Jean-Michel Steg, Editions Fayard (Paris, 2018)
// Les formateurs //
Diane MEUR
Née en 1970 à Bruxelles, Diane Meur vit à Paris depuis trente ans. Ancienne élève de l’École Normale Supérieure (rue d’Ulm), diplômée de l’EHESS (École des Hautes Études en Sciences Sociales) en sociohistoire de la littérature, elle s’est ensuite orientée vers une carrière de traductrice de l’allemand et de l’anglais. Elle a notamment traduit Tariq Ali, Oscar Wilde, Paul Nizon, Robert Musil, Erich Auerbach, Le Livre de la mémoire de M. Carruthers et L’Ennemi. Portrait intellectuel de Carl Schmitt, de G. Balakrishnan. Elle est par ailleurs auteur de cinq romans, tous parus chez Sabine Wespieser éditeur.
Siân REYNOLDS
Née à Cardiff (sa première langue étant le gallois), Siân Reynolds est diplômée d’Oxford et historienne. Elle a préparé sa thèse sous la direction de Michelle Perrot à l’université Paris 7. Elle a enseigné aux universités du Sussex, d’Edimbourg et de Stirling, où elle est professeur émérite. Son dernier livre, Marriage and Revolution: Monsieur et Madame Roland (OUP), a remporte le Prix R. H. Gapper en 2013. Elle a traduit en anglais la plupart des œuvres de Fernand Braudel, à partir de La Méditerranée (1973), ainsi que des livres d’autres historiens français. Lauréate du prix Scott-Moncrieff (1982), elle traduit actuellement les romans policiers de Fred Vargas (qui ont remporté quatre fois l’International Dagger de la Crime Writers’ Association), et participe au projet de Penguin Books de retraduction des romans de Georges Simenon. Membre du comité éditorial de la revue française Clio : Femmes, Genre, Histoire, elle est la responsable de l’édition en anglais de cette revue en ligne.
// Les rencontres //
• Lundi 4 décembre à 18h : Rencontre avec Diane Meur autour de sa traduction de Tariq Ali, Les Dilemmes de Lénine – Terrorisme, guerre, empire, amour, révolution (Sabine Wespieser éditeur, 10/2017), animée par Jörn Cambreleng – directeur d’ATLAS
• Jeudi 7 décembre à 18h30 : Conférence par Michael Rapport
Michael Rapport est né à New York. Historien, il a étudié à Edinburgh avant d’enseigner à l’université de Stirling. Il est aujourd’hui professeur dans le département “School of Humanities” de l’université de Glasgow. Ses principaux domaines de recherche sont la Révolution française, les guerres de la Révolution française et les guerres Napoléoniennes, ainsi que les révolutions « dominos » comme les vagues révolutionnaires de 1848 en Europe.