ATLAS et l’EHESS Paris organisent l’atelier “Traduire la sociologie et l’anthropologie”. Cet atelier intensif d’une semaine en résidence, encadré par deux traducteurs expérimentés, Camille Joseph et Steven Rendall, réunit de jeunes chercheurs francophones et anglophones pour approfondir leurs compétences traductives dans leur domaine de recherche.
ATLAS and EHESS Paris are delighted to announce the workshop “Translating Sociology and Anthropology”. This intensive, one-week residential program run by two distinguished translators, Camille Joseph and Steven Rendall, will bring together French and English researchers to develop their skills in translation in their research field.
// Les formateurs //
Camille JOSEPH
Docteure en sociologie (EHESS) et agrégée d’anglais. Elle enseigne au Département d’études anglophones de l’université Paris 8, où elle dispense notamment des cours de méthodologie de la traduction. Depuis 2009, ses recherches portent sur l’œuvre de l’anthropologue germano-américain Franz Boas. Avec Isabelle Kalinowski, elle a traduit, annoté et édité la première anthologie française de Franz Boas, Anthropologie amérindienne (éditions Champs-Flammarion, 2017). En 2014, elle a participé à la traduction et à l’édition de Henry James, Ecrits sur la peinture (coordonné par Thomas Constantinesco aux éditions Fage). Son travail de recherche s’articule à une pratique très nourrie de traduction d’articles scientifiques dans les domaines de l’anthropologie (elle traduit régulièrement pour la revue Gradhiva éditée par le musée du quai Branly), de l’histoire de l’art et de la sociologie. Elle a récemment participé en tant que traductrice à deux numéros de revue consacrés à l’architecte allemand Gottfried Semper et à la question du rapport entre architecture et textile, beaux-arts et arts industriels.
Steven RENDALL
Traducteur de français et d’allemand, Steven Rendall a plus de cinquante traductions du français à son actif. Il a traduit entre autres Michel de Certeau, Jacques Le Goff, Pascal Bruckner, Jean Tirole, Achille Mbembe, Christopher Johnson, Marc Lazar, Gilles Massardier, Eric Gobe, Jean-Marie Schaeffer…
Professeur émérite de langues romanes à l’université d’Oregon, il a aussi présenté des conférences sur la traduction à l’Université de Stanford, l’Université de Toronto, l’Université de Princeton, et l’Université de Saarbruck. En 2016, Il a reçu le prix de traduction de la Fondation Florence Gould pour sa traduction de Bonaparte, 1769-1802 de Patrice Gueniffey, parue chez Harvard University Press. Il vit dans le sud de la France.
// Les participants //
• Vers le français
Nathalie PLOUCHARD-ENGEL, pour “Emotions and Social Movements : Twenty years of theory and research” de James Jasper, paru dans Annual Review of Sociology, 2011
Diplômée de Sciences Po (IEP Paris) et docteure en sociologie (EHESS Paris), Nathalie Plouchard-Engel est membre associée du Centre d’études des mouvements sociaux (CEMS). Sa thèse, dirigée par Nicolas Dodier, portait sur les dimensions festives et oppositionnelles du monde des free parties, qui s’articule autour de manifestations techno clandestines. A partir d’une enquête ethnographique, il s’agissait d’explorer une pratique culturelle et musicale mais aussi de saisir la variété des expressions contreculturelles que les jeunes engagés dans ce monde y déploient. Dans le cadre de son doctorat, elle a obtenu deux bourses d’études et de recherche : à l’Université de Berkeley (UCB) puis à l’Université de Los Angeles (UCLA).
Parallèlement à ses études, elle a développé dès 2008 une activité en tant que traductrice scientifique anglais-français. Ce travail lui a notamment permis de traduire une soixantaine de publications et de communications en sciences politiques et sociales pour des chercheurs américains (Columbia, Princeton, UCLA…) et français (CNRS, EHESS, ENS…).
Elle a organisé un atelier mensuel de traduction des sciences sociales à l’EHESS en 2016-2017. Destiné aux doctorants, cet atelier proposait un travail de traduction collective d’un article de sociologie du français vers l’anglais ainsi qu’une discussion des défis et enjeux de la traduction des sciences sociales.
Franco-italienne, elle a par ailleurs ponctuellement traduit des articles scientifiques et des chapitres d’ouvrage de l’italien vers le français (Sciences Po, Politecnico di Milano, Università degli Studi di Milano-Bicocca).
Dans le prolongement de l’orientation disciplinaire de ses recherches, elle travaille actuellement sur la traduction d’un article de référence en sociologie des mouvements sociaux : “Emotions and Social Movements: Twenty Years of Theory and Research” de James Jasper (2011). Cet article-bilan offre des éclairages essentiels au dialogue entre chercheurs européens et sociologues anglo-américains sur la question du lien entre émotions et mouvements sociaux.
Samantha SAIDI, pour Conflict and Control. Gender Symmetry and assymmetry in Domestic Violence, article de Michael P. Johnson, in Violence against Women. Vol. 12, N°11, Sage publications 2006
Ingénieure d’étude rattachée depuis 2005 au laboratoire Triangle UMR 5206 en tant que spécialiste d’éditions et d’humanités numériques, Samantha Saïdi prépare actuellement le Master 2 de Traduction Littéraire et Edition Critique (TLEC). Ayant déjà un Master en Linguistique Anglaise, elle traduit de l’anglais vers le français. Elle a choisi, conjointement avec le chantier Genre et Politique de son laboratoire, et les responsables du Master TLEC, de travailler à la traduction d’un article intitulé “Confict and Controle. Gender Symmetry and assymmetry in Domestic Violence”, in Violence against Women (Vol. 12, n°11. November, 2006) et de l’ouvrage Typology of Domestic Violence. Intimate Terrorism, Violent Resistance and Situational Couple Violence (Northeastern University Press, 2008) de Michael P. Johnson. Ce sociologue américain a proposé à travers plusieurs articles et ouvrages une typologie détaillée des violences conjugales, ou violence d’un partenaire intime (VPI).
Participer à l’atelier “Traduire la sociologie et l’anthropologie” lui permettra d’échanger autour de questions importantes que posent certaines formulations ou concepts de M. P. Johnson traduits dans d’autres publications francophones de différentes manières – la plupart canadiennes, suisses ou belges. Pour exemple, « intimate partner violence (IPV) », tour à tour, traduit par « violences conjugales », « violence de couple », « violence entre partenaires intimes », « violence d’un partenaire intime », « violence du partenaire intime » ou « violence envers un partenaire intime ». Ces choix de traduction ne sont pas totalement neutre.
Marie VAN EFFENTERRE, pour Yearning in the Meantime. ‘Normal Lives’ and the State in a Sarajevo Apartment Complex, de Stef Jansen, Berghahn, New York/Oxford, 2015
Doctorante en anthropologie au iiAC-TRAM à l’EHESS et chargée de recherche au CRH-LAVUE à l’ENSA Paris-Val de Seine, Marie Van Effenterre poursuit une activité de traductrice en sciences sociales, à la fois associée et indépendante de son travail de recherche. Formée en linguistique à l’INALCO et en traduction à la Fabrique des traducteurs pour le serbo-croate, affiliée depuis 2015 à l’ATLF en tant que « membre stagiaire », elle traduit aussi des textes d’auteurs anglophones.
En 2011, elle a co-fondé le Réseau PY avec Cyril Blondel (IPSE, Université du Luxembourg) et Guillaume Javourez (TELEMME, Université Aix-Marseille). Le réseau vise à fédérer des doctorants et des jeunes chercheurs travaillant sur l’espace post-yougoslave et à promouvoir la traduction de textes portant sur cet espace, dont les apports empiriques et surtout théoriques son invisibilisés dans le contexte académique francophone.
C’est dans la continuité de ce projet qu’elle présente pour cet l’atelier un extrait du livre de l’anthropologue Stef Jansen, Yearning in the Meantime. ‘Normal Lives’ and the State in a Sarajevo Apartment Complex, paru en 2015. Celui-ci dresse un état des lieux de la situation géopolitique en Bosnie depuis la fin de la guerre, telle qu’elle est vécue au quotidien par ses habitants. Ecrit en anglais par un chercheur de langue maternelle flamande, le livre est aussi le résultat des choix de traduction de son auteur depuis le bosniaque.
Soline VENNETIER pour Deaf in America: Voices from a Culture, de Carol A. Padden et Tom L. Humphries, Cambridge, Harvard University Press, 1988
Ancienne élève de l’ENS Ulm, Soline Vennetier est doctorante au sein du CRH de l’EHESS. Ses recherches se situent au carrefour des champs de l’histoire des sourds et du handicap, l’histoire des mobilisations collectives et des études sur les sciences et technologies. Ayant appris et pratiquant plusieurs langues (en particulier anglais, italien, langue des signes française, langue des signes internationale, suédois), elle est très curieuse des enjeux d’adaptation et de circulation de discours, concepts et notions entre divers espaces et cultures. Elle a publié plusieurs articles issus de ses recherches de Master (« L’implant cochléaire, entre technique, éthique et politique », Grief, 2016, n° 3, p. 36‑48 avec Andrea Benvenuto ; « La controverse autour des implants cochléaires : évaluer les “allures de vie” des personnes sourdes », Incidence, automne 2016, n° 12, p. 187‑205) et participe à l’édition des actes d’un colloque co-organisé à l’automne 2015 portant sur les discours et représentations du handicap, incluant plusieurs traductions (à paraître à l’hiver 2018-2019 aux éditions Classiques Garnier).
L’ouvrage de Carol Padden et Tom Humphries, Deaf in America: Voices from a Culture, constitue un texte fondateur qui marque, lors de sa publication aux Etats-Unis en 1988, une étape décisive pour les Deaf Studies, un champ d’études qui en est alors à ses prémisses. L’importance théorique de ce texte, le rôle qu’il a joué dans l’évolution des Deaf Studies anglophones, justifie qu’il soit rendu disponible en langue française et que l’on en garantisse un accès direct, afin d’en appréhender les spécificités, la pensée et la terminologie. La traduction et la réflexion critique sur l’émergence et la transformation des concepts et notions employés permettent également de mettre en évidence les similarités, écarts et nuances entre les domaines anglophone et francophone des études sur les sourds et les langues des signes.
• Vers l’anglais
Madeline BEDECARRE, pour La Sociologie de la Littérature, de Gisèle Sapiro, La Découverte, 2014
Madeline Bedecarré is a PhD candidate at the École des Hautes études en sciences sociales in Paris, France in the Arts and Languages department and is affiliated with the European Center of Sociology and Political Science. She is currently writing her dissertation on the role of institutional patronage by la Francophonie in the the conditions of production and circulation of francophone African literature. Her dissertation explores African literary prizesto understand the history and effects of literature as cultural diplomacy in Africa. She earned a MA in French from Columbia University in 2012 and a BA in French from Bowdoin College in 2009.
She has recently presented papers at the Columbia-PSL Workshop’ Authors in a postcolonial Context’, the Oxford-PSL workshop’ The Transnational Literary Field’ and lead an affinity group on the Sociology of World Literature at the Harvard University Institute for World Literature. Her publications include a chapter on the institutionalization of creative writing as a discipline in France in the collective work, “Profession? Ecrivain.” (CNRS Editions, 2017) as well as a coauthored article “European Journals in the Social Sciences and Humanities” with Johan Heilbron and Rob Timans in Serendipities: Journal for the Sociology and History of the Social Sciences (2017).
Her research interests include the sociology of literature, book history, archives and libraries as institutional gatekeepers, literary representations of reading and readership, and the institutionalization of African literature as an academic discipline.
She is also a published translator. Her translations have been published in Poetics: Journal of Empirical Research on Culture, Research in African Literatures, and Sociologica. Italian Journal of Sociology.
Noemi CASATI, pour Problématiser, Cyril Lemieux in L’enquête sociologique de Serge Paugam, Paris, Presses universitaires de France, pp.27-51, 2010
Noemi Casati is a first-year Phd candidate in Sociology at the EHESS in Paris. Her thesis explores the politicisation of moral attitudes towards asylum seekers in France and Italy. She holds a master’s in Anthropology from the EHESS and a BA in Arabic and Middle Eastern Studies from the University of Cambridge.
Alongside her studies, Noemi has been working as a freelance Arabic tutor, interpreter and translator for social science scholars. As she now works increasingly in French, Noemi joined the ATLAS workshop as a great opportunity to strengthen her translation technique for this language combination.
The text she is currently translating is the article Problématiser, by Cyril Lemieux (first published as a chapter in Serge Paugam’s edited volume L’enquête sociologique in 2009). The paper, which she first read as part of her own transition from anthropology to sociology, provides a step-by-step guide on how to ask good sociological questions. She thought that non-francophone students might be equally interested in this explanation!
Daniela GINSBURG, pour Sacrifice and Cosmopolitics among the Mixe, dePerig Petrou, inédit
Daniela Ginsburg earned her B.A. in French and Anthropology from Berkeley and first began translating in 2006 as a 2nd-year graduate student at the Johns Hopkins Humanities Center, when another student and her collaborated to translate Georges Canguilhem’s La Connaissance de la vie. This challenging text provided a steep learning curve and set her down the path of professional translation. Since then, she has translated and published a number of academic books and articles for university presses and journals, primarily in the fields of philosophy and anthropology. After working on a number of “purely philosophical” texts (including a recently finished 400-page tome by J.-F. Kervégan on Hegel) she is happy to be working on Sacrifice and Cosmopolitics among the Mixe with Perig Pitrou, an author whose research is at the intersection of philosophy and anthropology, an intersection she finds fascinating and highly relevant. In 2012 she became a certified translator with the American Translators Association and she also works on various commercial translation projects.
Delaina HASLAM, pour Le pouvoir des formes discrètes de la résistance dans un centre de rétention pour migrants, de Annalisa Lendaro
Delaina Haslam is a freelance French and Spanish to English translator specialising in sociological and literary texts. She translates for academics and institutions including the EHESS, CNRS, and Paris 8, and for Biens symboliques/Symbolic Goods journal. She is also the copy-editor for open-access publisher Mattering Press.
She is interested in collaborative translation and has been the invited translator at Poetry Translation Centre workshops (translating Francophone African poetry), participated in Newcastle University’s Poettrios Experiment, and performed collaborative translation at Sheffield’s Wordlife open-mic night.
She brought her translation of an article by Annalisa Lendaro, a researcher at CNRS/Université Toulouse 2 Jean Jaurès, to the ATLAS workshop. ‘Rien à perdre : Le pouvoir des formes discrètes de la résistance dans un centre de rétention pour migrants’ is based on fieldwork carried out on the Italian island of Lampedusa using interviews with migrants, inhabitants, humanitarian aid workers, and representatives from local institutions. It examines forms of resistance of migrants held in administrative detention. It highlights the importance of subtle struggles that precede the emergence of open protest in the public space. She chose this text because the migrant and refugee crisis is a priority for research in social science. It is therefore important that findings be shared among disciplines and languages to ensure the best chances of reaching solutions.
Rencontres publiques en entrée libre.
Réservation conseillée auprès de Franziska HUMPHREYS : franziska.humphreys@ehess.fr
// Les rencontres //
• Mardi 9 janvier 2018 à 19h à l’EHESS – Salle Lombard – 96, boulevard Raspail – 75006 Paris
Quels facteurs déterminent la traduction d’ouvrages de sciences humaines et sociales ?
Conférence par Gisèle Sapiro
Directrice de recherche au CNRS et directrice d’études à l’EHESS (Centre européen de sociologie et de science politique), membre de l’Academia Europeae. Spécialiste de sociologie des intellectuels, de la littérature et de la traduction, Gisèle Sapiro est l’auteure de La Guerre des écrivains, 1940-1953 (Fayard, 1999, rééd. 2006 ; traduit en anglais chez Duke UP, 2014), La Responsabilité de l’écrivain. Littérature, droit et morale en France XIXe-XXIe siècle (Seuil 2011) et La Sociologie de la littérature (La Découverte, 2014 ; traduit en espagnol chez Fondo de Cultura Economica, 2016 ; à paraître en japonais).
Elle a également (co-)dirigé : Pour une histoire des sciences sociales (Fayard, 2004), Pierre Bourdieu, sociologue (Fayard, 2004), Translatio. Le marché de la traduction en France à l’heure de la mondialisation (CNRS Editions, 2008) ; Les Contradictions de la globalisation éditoriale (Nouveau Monde, 2009) ; L’Espace intellectuel en Europe (La Découverte, 2009) ; Traduire la littérature et les sciences humaines : conditions et obstacles (DEPS, 2012) ; Sciences humaines en traduction : les livres français aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en Argentine (Institut français-CESSP, 2014, en ligne). Elle est responsable du projet européen Interco-SSH (International Cooperation in the SSH).
• Jeudi 11 janvier 2018, à 18h à l’EHESS, Salle Lombard – 96, boulevard Raspail – 75006 Paris
Table ronde : éditer la sociologie et l’anthropologie en traduction
Animée par Franziska Humphreys – EHESS // éditions de la MSH, responsable du programme de traduction franco-allemand et du projet “Penser en langues – In Sprachen denken”.
avec les éditeurs Hugues Jallon – éditions La Découverte ; Christophe Guias – éditions Payot ; Baptiste Lanaspèze – éditions Wild Project
Au centre de ce débat, des questions portant sur les enjeux éditoriaux et épistémologiques de la traduction et la construction des savoirs : Qu’est-ce qui se publie (et se traduit) actuellement en sciences humaines et sociales ? Quelle est la place de la traduction dans la production et la diffusion des savoirs ? L’internationalisation des sciences humaines s’est-elle accompagnée d’un renforcement des politiques de traduction ? La traduction produit-elle un savoir propre en intervenant dans la vie des idées ?
Hugues Jallon – éditions La Découverte
Ancien directeur éditorial des Éditions La Découverte, il rejoint en septembre 2010 les éditions du Seuil où il est conseiller pour le développement éditorial. En juin 2011, il devient le directeur éditorial des sciences humaines et documents du Seuil. Le 1er février 2014, il est nommé PDG des Éditions La Découverte.
Il est l’auteur de : La Base. Rapport d’enquête sur un point de déséquilibre majeur en haute mer [une histoire de l’après-guerre], Le Passant, 2004 ; Zone de combat éditions Verticales, Paris, 2007 (Prix de l’inaperçu 2008) ; Le début de quelque chose, éditions Verticales, Paris, 2011 ; “Toi aussi, tu as des armes, essaie de t’en souvenir”, dans Toi aussi tu as des armes – Poésie et politique, ouvrage collectif, Paris, La Fabrique éditions, 2012 ; La Conquête des cœurs et des esprits, éditions Verticales, Paris, 2015.
Christophe Guias – éditions Payot
Né en 1962, Christophe Guias est écrivain et directeur éditorial de Payot. Il a notamment codirigé un Gombrowicz, vingt ans après (Bourgois, 1989) et préfacé le Contre les poètes (Complexe).
Baptiste Lanaspèze – Fondateur des éditions Wild Project
Né en 1977, coordinateur de la radio culturelle marseillaise Radio Grenouille, auteur de Marseille, énergies et frustrations (Autrement, 2006) et d’A partir de Marseille, 65 projets d’art contemporain (Presses du réel, 2008), il a été directeur de collection aux éditions Autrement, et a fondé en 2009 les éditions Wildproject qui visent à acclimater en France les idées révolutionnaires de la philosophie de l’écologie, les éditions Wildproject veulent constituer un laboratoire du monde qui vient. Elles comportent quatre collections : DOMAINE SAUVAGE (essais) rassemble des ouvrages fondateurs de la pensée écologiste, TÊTE NUE (littérature) propose des histoires de lieux, entre nature writing et écriture du réel, À PARTIR DE MARSEILLE raconte le monde entier, à partir d’une ville et LE MONDE QUI VIENT (essais) articule luttes écologiques et combats postcoloniaux.