Atelier de traduction littéraire français > arabe à Alger
Du 9 au 12 mai 2022
Ce cinquième atelier de traduction littéraire Livres des deux rives, consacré à la traduction du français vers l’arabe et animé par la traductrice Inaam Bioud et l’auteur Sylvain Pattieu, portera sur la littérature jeunesse. Les participants s’essaieront à la traduction littéraire à travers quelques extraits du roman Amour Chrome de Sylvain Pattieu.

Née le 24 janvier 1953 à Damas en Syrie, Inam Bioud est écrivain, poétesse, traductrice et peintre. Elle occupe actuellement le poste de Directeur Général de l’Institut Supérieur Arabe de Traduction. De mère syrienne et de père algérien, Inam naquit dans un univers ou Machrek et Maghreb sont étroitement liés. Ce bain de culture a certainement contribué à éveiller très tôt son sens de l’observation et à susciter cette passion pour les langues. Elle quitte Damas avec sa famille en 1966 et s’installe à Alger ou elle obtient son bac dans un lycée égyptien. Après des études d’architecture à l’université de Damas et des études à l’Ecole Supérieure des Beaux Arts d’Alger, elle finit par opter pour une licence en interprétariat suivie d’un magistère en traduction et d’un doctorat d’état sur l’enseignement et l’évaluation de la traduction. Elle consacre de nombreuses années à l’enseignement de la traduction dans différentes universités et publie plusieurs traductions dont des romans de Boudjedra et de Khadra. En 2003, elle publie le fruit de son expérience professionnelle : un manuel de traduction La traduction littéraire : problème et solutions. Ce parcours fit d’elle une experte dans le domaine de la traduction et la prédisposa à occuper le poste de Directeur Général de l’Institut Supérieur Arabe de Traduction, organisme placé sous l’égide du Secrétariat Général de la Ligue des Etats Arabes. Mais son succès professionnel n’a pas été bâti au détriment de sa carrière artistique. Ecrivain de renom, détentrice du prix Malek Hadad pour son roman El Samak La Youbali en 2003, Inam exprime sa fibre artistique en alternant entre une plume vindicative et un pinceau enchanteur. Elle a notamment brillé dans plusieurs expositions individuelles ou collectives et compte à son actif un recueil de poésie intitulé Poste restantes.
Khouloud RAZGALLAH, 25 ans, est étudiante en 2ème année master Littératures du Sud à la faculté des lettres, des arts et des humanités de la Manouba. Elle s’intéresse à la littérature francophone et plus précisément africaine (maghrébine et subsaharienne). Elle maîtrise l’arabe, l’anglais et le français et désire par le biais de cette formation approfondir ses connaissances acquises lors de sa formation, en traduction et en traductologie.
Nabiha Douifi est née et vit en Algérie. Actuellement doctorante en traduction (français-arabe-français) et enseignante vacataire du module d’Initiation à la traduction à l’Université Docteur Yahia Farès de Médéa, elle s’intéresse tout particulièrement à la traduction littéraire et à la littérature algérienne moderne d’expression arabe. Sa thèse porte sur la traduction des connotations dans deux romans de Waciny Laredj traduits par Marcel Bois et Catherine Charruau.
Mohamed Fattoumi est ingénieur adjoint en formation professionnelle. Ses études ont été purement technologiques, toutefois la littérature et la philosophie l’ont toujours fasciné, et il a beaucoup lu dans les deux langues ; arabe et français. Ayant rêvé de devenir écrivain, et bien qu’étant sur la bonne voie en publiant trois recueils de nouvelles, deux romans ainsi qu’une dizaine de livres traduits avec la maison d’édition El Mada, c’est la traduction qui l’a touché le plus, surtout lorsqu’il a pu vérifier qu’elle combine lecture et écriture et réflexion : Traduire c’est lire à la plume.
Nousseyba Mohamed est née et a grandi à Alger. Elle obtient son premier diplôme en Traduction en 2011 de l’Université d’Alger. Elle voyage de l’autre côté de la Méditerranée, à Lyon pour poursuivre ses études en traduction et approfondir ses connaissances linguistiques et culturelles. Aujourd’hui, Professeur de Terminologie Multilingue à L’Université de Tipaza en Algérie et traductrice du français et de l’anglais vers l’arabe.
Assia Leulmi est née en Algérie. Ayant toujours été passionnée par les langues et les civilisations étrangères, elle a poursuivi des études de lettres et langues étrangères à partir du lycée, avant de se spécialiser dans la traduction à l’université de Constantine en Algérie. Après quelques années de travail en tant que Coordinatrice import/export, où elle s’occupait des relations avec des sociétés étrangères, et une petite expérience dans la traduction administrative, elle a décidé de renouer avec sa première passion, les lettres et langues étrangères, en s’orientant vers la traduction littéraire.
Ghada BOUCHEHIT est une écrivaine-journaliste algérienne, également traductrice littéraire. Elle a notamment traduit « Jacob.. Jacob » de Valérie Zenatti. Elle croit en la force des mots permettant de bâtir des ponts entre les humains.
Hanen MAROUANI est docteure en langue et littérature françaises de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de Sfax. Chercheure et membre rattachée au LARIDIAME (Université de Sfax), elle a obtenu un master en linguistique générale et une maîtrise en langue, littérature et civilisation françaises de l’Institut Supérieur des Langues de Tunis (Université de Carthage). Elle a à son actif quatre recueils de poésies publiés entre la France et la Tunisie. Ses textes ont été également primés et publiés dans des anthologies et revues internationales et ont été traduits en d’autres langues comme l’anglais, l’italien, l’espagnol et l’arabe. Parallèlement à ses recherches dans le domaine de la stylistique et de l’analyse de discours, elle se consacre depuis plus de deux ans à la traduction des textes littéraires de l’arabe vers le français et du français vers l’arabe, particulièrement dans le domaine de la poésie et des sciences humaines. Elle a traduit un recueil de poésie intitulé « Vainement, je chante », publié chez L’Harmattan en 2021. Elle est actuellement membre de l’Association pour la promotion de la traduction littéraire au Collège International des Traducteurs Littéraires (CITL) à Arles et diplômée de l’Université de Rouen en didactique et pédagogie innovante dans l’enseignement du FLE. En 2018, elle était Lauréate du programme des bourses doctorales et postdoctorales Eugen Ionesco de l’AUF (BECO).
Dr. Rachida SADOUNI est actuellement maîtresse de conférences à l’université Blida 2 où elle enseigne la traduction. Elle est l’auteure de: Fadhma Aïth Mansour Amrouche, une vie d’exil en exil (1882-1967) (éditions du Net, Paris, 2021), قصة حياتي (Qissatu hayati), première traduction arabe de Histoire de ma vie de Fadhma Aïth Mansour Amrouche (Biblomania, Caire, 2021), Un corps m’habite, première traduction en français de جسد يمكنني (Djassadoun Yaskounouni) de Dihya Lwiz (Tira Éditions, Béjaïa, 2019), Morsures d’avril (Édilivre Aparis, Paris, 2016), Mouloud Feraoun, l’Éternel Fouroulou Menrad, Dar El Houda, Alger, 2015). En 2013, Dr. Sadouni a été lauréate du 2e prix du meilleur article sur les relations sino-algériennes, et du prix d’encouragement dans le concours de nouvelles, organisé par l’association française Forum Femmes Méditerranée. Elle a été deux fois lauréate du concours de sélection de femmes universitaires participantes à l’atelier de formation sur les carrières féminines académiques en Afrique, organisé à Dakar, Sénégal, en décembre 2018 et novembre 2019.
Enseignant le français aux étrangers, mais pas que, et animant des ateliers d’écriture et de phonétique, Soufia Souaï pratique et fait pratiquer la traduction au quotidien. Aimant la littérature, l’écriture et les rencontres, elle préfère la parole et les voix à la langue ; ou alors qu’elle soit parlée ! Pour elle, traduire et faire traduire relie et distingue à la fois.
Jaber Sellami, né en Tunisie, est ingénieur en gestion industrielle de formation. Il est actuellement inscrit en licence de théologie et en licence Llcer arabe à l’université de Lorraine. Il manifeste une grande passion à la traduction. En 2018, il a publié son premier ouvrage: un recueil de nouvelles intitulé في أكل السحب. En 2021, il a traduit aux Editions Al Mada: Leurs enfants après eux de Nicolas Mathieu, roman lauréat du prix Goncourt 2018.