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Que faire du cœur d’un morphinomane ?

2 février 2015 Atelier de traduction franco-polonais, Journal de bord de la Fabrique, La Fabrique des traducteurs

kamil-morphine-2Kamil Barbarski, le traducteur français du roman Morphine de Szczepan Twardoch, nous raconte les péripéties de la traduction d’une des phrases du livre.

L’original :

„A co w sercu, co w sercu mojem — mojem, bo serce mam sprzed reformy ortograficznej, serce me jest zawsze mojem, nigdy moim — a więc: co w sercu mojem? Czy w sercu mojem gra trąbka szarż i marszów, gra trąbka obowiązku?”.

La traduction :

« Et que se trouve-t-il dans mojem cœur, dans mojem cœur – mojem, et non moim, car mon cœur date d’avant la réforme orthographique de 1936, donc mon cœur est toujours mojem cœur, jamais mon cœur – et donc : que se trouve-t-il dans mon cœur ? Est-ce qu’un clairon de charge et de marche forcée résonne dans mon cœur, est-ce que le clairon du devoir retentit ? ».

Explications :

L’action de Morphine se déroule en 1939, dans une Varsovie occupée par les Allemands. Le personnage principal – un dandy, homme à femmes et morphinomane – y oscille entre ses addictions et la résistance.

Dans l’extrait choisi, la réforme orthographique polonaise de 1936 est évoquée. Le narrateur oppose le pronom possessif mojem (ancienne orthographe) au moim (orthographe uniformisée). Les deux écritures w sercu mojem et w moim sercu voulant dire « dans mon cœur ».

Tout d’abord, j’avais décidé de m’intéresser aux reformes de l’orthographe française pour y trouver une équivalence. Cependant, je m’étais concentré sur le mot « cœur » et non « mon ». J’avais retrouvé plusieurs orthographes anciennes : cuer, quors, etc. Cette solution pouvait convenir, à ceci près qu’il s’agissait de formes moyenâgeuses et que la reforme qui a uniformisé l’écriture du mot « cœur » date du début XIXe siècle. On faisait donc référence à un passé assez lointain.

Nous avons discuté de ce problème lors de notre séminaire et Laurence Dyèvre, notre tutrice, m’a déconseillé de chercher un équivalent français à la reforme polonaise. Elle a argumenté en disant que le roman Morphine est ancré dans une réalité historique précise et qu’on ne peut pas la contourner lors de la traduction. Elle a également évoqué son expérience professionnelle. Quand, dans les années 1980, elle a commencé à traduire la littérature polonaise en français, elle tentait d’adapter les particularités du pays d’origine pour les rendre plus accessibles aux lecteurs de France. À présent, elle s’éloigne progressivement de cette pratique. Le lecteur d’aujourd’hui possède davantage d’outils pour apprendre ou chercher des informations au sujet de la réalité décrite dans un livre. C’est pourquoi un traducteur peut être plus exigeant avec lui.

Laurence m’a donc proposé de laisser les mots mojem et moim dans mon texte français, mais de les faire apparaître en italique. C’est ce que j’ai fait, en écrivant aussi l’ensemble « mon cœur » à un endroit du texte, afin que le lecteur ne puisse pas douter que ces mots étrangers sont des équivalents du pronom possessif « mon ».

Le traducteur :

Kamil Barbarski est né à Przasnysz en Pologne en 1977, il vit en France depuis une trentaine d’années. Il a traduit les romans policiers de Zygmunt Miloszewski, Les Impliqués et Un Fond de vérité (Editions Mirobole), le polar historique de Bartlomiej Rychter, Le Dernier jour de juillet (Editions Prisma), ainsi que le Journal de Rywka Lipszyc (à paraître chez Calmann-Lévy en avril 2015).

Entretien réalisé par Krzysztof Umiński


Co począć z sercem morfinisty?

 

morphinaKamil Barbarski, francuski tłumacz Morfiny Szczepana Twardocha,opowiada o perypetiach związanych z przekładem pewnego zdania.

Oryginał:

„A co w sercu, co w sercu mojem — mojem, bo serce mam sprzed reformy ortograficznej, serce me jest zawsze mojem, nigdy moim — a więc: co w sercu mojem? Czy w sercu mojem gra trąbka szarż i marszów, gra trąbka obowiązku?”.

Przekład: « Et que se trouve-t-il dans mojem cœur, dans mojem cœur – mojem, et non moim, car mon cœur date d’avant la réforme orthographique de 1936, donc mon cœur est toujours mojem cœur, jamais mon cœur – et donc : que se trouve-t-il dans mon cœur ? Est-ce qu’un clairon de charge et de marche forcée résonne dans mon cœur, est-ce que le clairon du devoir retentit ? ».

Wytłumaczenie:

Akcja Morfiny rozgrywa się w 1939 roku w okupowanej przez Niemców Warszawie. Główny bohater – dandys, kobieciarz i morfinista – musi wybrać między nałogiem a udziałem w konspiracji.

W przytoczonym fragmencie pojawia się aluzja do reformy ortografii polskiej z 1936 roku. Narrator podkreśla: „w sercu mojem”, nie „w moim”. Jak to oddać?

Najpierw postanowiłem pogrzebać we francuskich reformach ortografii i znaleźć zamiennik. Ale skupiłem się na „sercu” (po francusku „coeur”), nie na „moim”. Trafiłem na kilka archaicznych zapisów: „cuer”, „quors”. Tyle że to są formy średniowieczne, a reforma, która utrwaliła francuską pisownię „coeur”, miała miejsce na początku XIX wieku. Więc to by odsyłało do dosyć odległej przeszłości.

Dyskutowaliśmy ten problem podczas seminarium. Laurence Dyèvre, nasza tutorka, odradziła mi szukanie francuskiego odpowiednika polskiej reformy. Przekonywała, że Morfina jestprecyzyjnie osadzona w pewnej rzeczywistości historycznej i nie można tego w przekładzie zlekceważyć. Odwołała się do własnych doświadczeń. Gdy w latach 80. zaczynała tłumaczyć literaturę polską na francuski, zwykle starała się udomowić polskie realia tak, by były zrozumialsze dla czytelnika z Francji. Teraz od tego odchodzi. Dzisiejszy czytelnik ma więcej narzędzi, by poznawać świat i szukać informacji na temat rzeczywistości opisanej w książce. Dlatego tłumacz może mu stawiać wyższe wymagania.

Laurence zaproponowała, by w przekładzie zachować słowa „mojem” i „moim”, ale zapisać je kursywą. Tak zrobiłem, a w kilku miejscach napisałem po francusku „mon coeur” („moje serce”), by czytelnik nie miał wątpliwości, że „moim” i „mojem” to formy zaimka dzierżawczego, skądinąd nieco podobne do francuskiego „mon”.

O tłumaczu:

Kamil Barbarski urodził się w 1977 roku w Przasnyszu, od blisko 30 lat mieszka we Francji. Na francuski przełożył Uwikłanie (tyt. franc. Les Impliqués) i Ziarno prawdy (Un Fond de vérité) Zygmunta Miłoszewskiego, kryminał historyczny Bartłomieja Rychtera Ostatni dzień lipca (Le Dernier jour de juillet) oraz Dziennik Rywki Lipszyc.

Opracował: Krzysztof Umiński

Tout savoir sur la Fabrique des traducteurs, atelier français/polonais

 

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