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Atelier espagnol // français

Calendrier

Du 4 avril au 8 juin 2017 : Formation au Collège international des traducteurs littéraire à Arles

Mardi 4 avril – Vendredi 21 avril : 1er tutorat Ariel Dilon / Margot Nguyen Béraud
Mardi 2 mai – Vendredi 12 mai : 2e tutorat Alicia Martorell / Denise Laroutis
Mercredi 17 mai – Mardi 30 mai : 3e tutorat Gabriel Hormaechea / Nelly Lhermillier
Mercredi 31 mai au lundi 5 juin : Préparation à la lecture publique avec Dominique Léandri

Lundi 5 juin à 18h30 : Lecture publique à Arles.
Mercredi 7 juin à 20h30 : Lecture publique à la Maison de la poésie de Paris dans le cadre de la 3e édition du Printemps de la traduction.

// Les traducteurs et leurs textes //

Vers l’espagnol

Melina Blostein (Argentine) • Un jardin au bout du monde, de Gabrielle Roy (Editions du Boréal, 1994)

Gabrielle Roy, écrivaine canadienne d’expression française, est née en 1909 à Saint-Boniface, au Manitoba, d’un père fonctionnaire chargé de l’accueil et de l’installation des immigrants dans les terres de l’ouest canadien. L’immigration et la vie dans ces terres demeureront des sujets toujours présents dans son œuvre. Son premier roman, Bonheur d’occasion (1945) a connu un grand succès : on lui a accordé le Prix du Gouverneur Général du Canada, le Prix Femina en France (1947) et une médaille de l’Académie canadienne-française. Tout au long de sa vie, Roy a reçu de nombreux prix et des distinctions ; la plupart de son œuvre a été traduite en anglais. Décédée à Québec en 1983, Gabrielle Roy est actuellement reconnue comme l’une des figures les plus importantes des lettres canadiennes d’expression française.

Le recueil Un jardin au bout du monde, paru en 1975, est intégré de quatre nouvelles dont l’action se déroule dans l’Ouest canadien. La géographie, l’atmosphère et le peuplement de ces territoires y sont largement évoqués. Les personnages, venus de loin, s’intègrent à la communauté qui les accueille tout en conservant des traces de leurs origines, voire une certaine nostalgie du passé.

Melina Blostein (Buenos Aires, 1990) a fait ses études de traduction littéraire français-espagnol en Argentine. Elle travaille comme traductrice indépendante depuis 2013. En 2014 elle a participé au 4eme Forum des jeunes ambassadeurs de la Francophonie des Amériques à Winnipeg, où elle a fait la découverte de l’œuvre de Gabrielle Roy. Outre son activité de traduction, elle a enseigné l’espagnol comme langue étrangère à Paris et à Buenos Aires et elle a joué de la flûte traversière dans plusieurs orchestres en tant qu’amateur.

Hugo López Araiza Bravo (Mexique) • Le Prix, d'Antoinette Rychner (Buchet-Chastel, coll. Qui vive, 2015)

Le Prix est le premier roman de l’écrivaine suisse romande Antoinette Rychner, et pour lequel elle a reçu le Prix Michel Dentan 2015 et le Prix suisse de littérature 2016. L’auteure y raconte les affres d’un sculpteur, appelé tout simplement “Moi”, obsédé par l’obtention du Prix. La tâche n’est pas un mince affaire : pour y parvenir, il doit créer un Ropf en le tirant de son nombril — il accouche donc, littéralement, de son Œuvre. Sans compter qu’il a une femme, un Mouflet et bientôt un Remouflet qui se disputent son attention. Cette lutte entre ses devoirs familiaux et sa gestation artistique menace de le déchirer.

Bien que traitant d’un sujet grave et mettant en scène une intrigue parfois dramatique, voire tragique, Le Prix est un roman plein d’humour. Pourtant, Rychner parvient à l’introduire en dépit du narrateur. Il s’agit là d’un roman ironique, écrit dans un style très particulier, qui n’hésite pas à forcer la langue selon ses besoins.

Hugo López Araiza Bravo vit à Mexico, sa ville natale. En 2005, il publie sa première nouvelle dans la revue-club La Pluma del Ganso et collabore depuis avec plusieurs revues. Il a étudié la philosophie à l’Universidad Nacional Autónoma de México (UNAM). Au même moment, il remportait le prix du “4º Virtuality Literario Caza de Letras 2010”, dont il a tiré un premier recueil de nouvelles, Infinitas cosas, publié chez Alfaguara en 2011. Il s’est tourné vers la traduction grâce au “Concurso 43 Punto de Partida”, qu’il a remporté avec un extrait d’Amélie Nothomb. Il prépare en ce moment un Master de traduction au Colegio de México (COLMEX).

Núria Molines Galarza (Espagne) • Clérambault, de Romain Rolland (éd. Albin Michel, 1924)

Núria Molines Galarza est traductrice littéraire et interprète (français, anglais, allemand, catalan et espagnol). Formée à la traduction et à la philosophie, et très intéressée par les liens entre la déconstruction de Jacques Derrida et la traduction, elle travaille avec différentes maisons d’édition (Alpha Decay, ContraEscritura, Pre-Textos…), surtout dans le domaine de l’essai et la littérature de la première moitié du XXe siècle. Elle a aussi obtenu un Master d’interprétation et continue à se former en traduction audiovisuelle. Elle a traduit des écrivains comme Wade Davis, Ernst Toller, Nico Rost ou Romain Rolland. Ici, pour la Fabrique des Traducteurs, elle va traduire le roman Clérambault du Prix Nobel Romain Rolland, un récit passionnant sur l’engloutissement de l’âme individuelle dans l’âme collective, la perte des valeurs et de l’individualité, sur fond de Première Guerre Mondiale ; il décrit aussi la lutte de l’individu pour sortir de la foule et promouvoir des valeurs pacifistes.

Romain Rolland est un auteur oublié en France (et aussi en Espagne) et en traduisant ses œuvres, il s’agit aussi de ressusciter une figure militante et engagée, dont les préoccupations restent encore très actuelles aujourd’hui et dont les écrits nous font réfléchir.

Vers le français

Métissa André (France) • El hombre que hablaba del cielo, d'Irma del Aguila – Pérou (éd. Planeta, 2011)

Sociologue et romancière péruvienne, Irma del Águila vit et enseigne à Lima. Auteure de plusieurs romans, dont Moby Dick en Cabo Blanco (Estruendomudo, 2009) et La isla de Fushía (Alfaguara, 2016), elle insuffle à ses œuvres de fiction la richesse documentaire propre à une démarche de chercheur tout en faisant preuve d’un sens de l’intrigue et d’une imagination proprement romanesques.

El hombre que hablaba del cielo, qui a reçu le prix du roman court, décerné par la chambre péruvienne du livre, se passe au XVIIe siècle entre le Nouveau Monde et l’Europe. Il décrit la rencontre entre ces deux cultures à travers le rapprochement qui s’opère non sans heurts entre Esteban Quintero y Sardarriaga, marin péruvien fait prisonnier par des corsaires hollandais, et Jan van Hück, membre de l’équipage qui l’initie à l’usage du télescope. Cet objet encore inconnu au Pérou de l’époque cristallise les différences entre les deux hommes et devient source de doutes scientifiques et métaphysiques, tout en favorisant la naissance d’une amitié paradoxale entre les deux hommes.

Originaire de l’Île de la Réunion, Métissa André a suivi des études de lettres en classe préparatoire à Paris. Puis, en quête d’un métier qui lui permette de lire, apprendre et jouer avec les mots, elle s’est tournée vers la traduction. Après un passage par l’ESIT et par le monde de la librairie, elle travaille actuellement en tant que traductrice indépendante spécialisée dans les textes journalistiques, universitaires et littéraires.

Lucile Leclair (France) • El Lenguaje de las cosas, de Maria José Ferrada – Chili (Ediciones El Jinete azul, 2011)

Ce n’est pas parce que les enfants sont des enfants que l’écriture doit être affadie ou rendue mièvre. María José Ferrada, avec son recueil de poèmes El lenguaje de las cosas / Le langage des choses (paru en 2011), dégage une fraîcheur qui n’est pas candeur pour autant. Aux enfants l’auteure chilienne s’adresse sans fard ni caricature. Apprendre à ne pas tout comprendre tout de suite, à ne pas obtenir de réponse unique, apprendre à laisser son esprit vagabonder : c’est le propre de sa poésie qui n’offre pas une lisibilité immédiate. Ses vers, empreints du regard malicieux qu’elle pose  sur ce qui l’entoure, font émerger une réalité qui échappait jusqu’alors :  tasse, parapluie, lampes, vase, rideaux, écharpe, bottes… ont leur existence propre. Avec humour, l’écrivaine met en scène la vie de l’horloge, nous parle de l’origine des allumettes, des différentes familles auxquelles appartiennent les crayons… L’imaginaire débordant contraste avec un ton d’une grande simplicité.
Aujourd’hui âgée de 40 ans, María José Ferrada est une auteure jeunesse reconnue (plusieurs prix lui ont été décernés, Premio Poesía para Niños Ciudad de Orihuela, Premio Banco del Libro de Venezuela, Premio Fundación Cuatrogatos, Premio Marta Brunet del Consejo del Libro del Gobierno de Chile y Premio de Literatura Municipalidad de Santiago de Chile). Elle continue à publier régulièrement des ouvrages tout en exerçant le métier de professeur de littérature à l’université à Santiago.

Lucile Leclair a voyagé en Amérique latine avant d’achever un master Politiques de l’environnement à Sciences Po. Elle a travaillé dans un syndicat agricole et à la Fédération nationale d’agriculture biologique, puis comme journaliste à la Revue Projet.

Éric Reyes (Franco-Mexicain) • La Noche del 25, de Daniel A. Martínez Cunill (Ediciones Era, Mexico, 1992)

Que s’est-il passé au Nicaragua dans les années 1980 ? Quel monde s’est effondré la nuit du 25 février 1990, au point de hanter encore aujourd’hui les rêves de la gauche latino-américaine ?

Entre la prise de Managua par les Sandinistes et leur défaite cuisante aux élections, dix ans de révolution socialiste transforment le pays en profondeur. C’est là une époque lumineuse de fraternité entre les peuples, d’exercice du pouvoir par les travailleurs, de redistribution des terres, d’alphabétisation des campagnes, d’évolution des mœurs.

La noche del 25 raconte l’ascension fulgurante d’une société nouvelle ainsi que la lente agonie d’une utopie tropicale, phagocytée tant par les assauts de la Contra, déployée à partir du Honduras voisin et financée par le gouvernement de Ronald Reagan, que par la corruption morale de ses dirigeants.
C’est à travers le regard d’un groupe de jeunes combattants, membres des Brigades Internationales dont il a fait partie, que Daniel Martínez nous raconte l’échec de la révolution à l’épreuve de la démocratie, mais également l’itinéraire fabuleux d’une épopée militaire, politique, sociale et sexuelle dans un petit coin de «paradis socialiste au goût de goyave».

Après l’échec des printemps arabes et des révoltes grecque et ukrainienne, la lecture de La noche del 25 s’avère primordiale pour relancer la réflexion sur notre pratique quotidienne du politique. Les vingt-trois chapitres qui constituent cette œuvre, à la fois roman policier et roman de mœurs, chronique, nonfiction novel, sont autant de vignettes envoûtantes dont la puissance d’évocation nous plonge dans une époque où tout paraissait encore possible.

L’auteur, Daniel A. Martínez Cunill (né en 1949 à San Felipe, Chili), sociologue, a vécu au Nicaragua où il a exercé la fonction de conseiller auprès du ministère de l’intérieur sandiniste entre 1979 et 1990, prenant part notamment aux négociations de paix avec les forces contrerévolutionnaires. Après son départ il rejoint Brazzaville où il participe au programme FOCIL auprès de l’ambassade du Canada. Il gagne le Mexique en 1992 et publie La noche del 25. Il y travaille comme assistant technique auprès du parlement, ce qui l’a conduit, entre autres, à participer au dialogue pour la paix en Colombie entre 1999 et 2002. Aujourd’hui, Daniel Martínez est conseiller parlementaire indépendant et analyste politique.

Éric Reyes, franco-mexicain, est tombé dans la traduction quand il était petit. Il a ensuite suivi des études de lettres françaises et hispaniques à Paris, où il s’est également passionné pour l’anglais, le portugais, le maya et l’arabe. Après avoir vécu au Caire, avant et après la révolution de 2011, il est retourné à Mexico où il est devenu menuisier. Il a traduit plusieurs romans vers l’espagnol et fabriqué quelques meubles. Il vit aujourd’hui dans le sud de la France. Quand il ne traduit pas il rêve de voguer en Méditerranée.

// Les tuteurs //

Ariel Dilon

Écrivain, journaliste et traducteur littéraire né en Argentine en 1964, Ariel Dilon a traduit en espagnol plus de 70 titres d’auteurs francophones et anglophones, dans les domaines de la fiction, le théâtre ou la pensée, dont Raymond Radiguet (Le diable au corps), Alfred Jarry (Les jours et les nuits, Tout Ubu), Marcel Schwob (Le livre de Monelle), Pierre Bourdieu (Algérie 60 ; Homo Academicus ; etc.), J.M.G. Le Clézio (Ourania), Philippe Sollers (Une vie divine) , Jacques Lacan (L’insu que sait de l’une-bévue s’aille à mourre), Alexandre Dumas (Les trois mousquetaires ; De Paris à Cadix , Michel Foucault (Introduction à l’Anthropologie de Kant), Jacques Rancière (Le spectateur émancipé), Clément Rosset (Propos sur le cinéma ; La philosophie tragique), Jacques Derrida et AA. VV. (Derrida pour les temps à venir), Victor Segalen (Le fils du ciel), François Bon (Mécanique), Antonin Artaud (Tarahumara), Dominique Ané (Regarder l’océan), Bruno Latour (Face à Gaïa), etc.

Gabriel Hormaechea
Professeur de traduction littéraire al IDEC de l’Université Pompeu Fabra (Barcelone). Traducteur. A traduit, entre autres : Vincent Van Gogh, Cyril Collard, Paul Gauguin, François Olivier Rousseau, Mireille Calmel, Jean Paul Sartre, Anatole France, Colette, Flora Tristán, Anne Gédeon Lafitte, Marquis de Pelleport, François Rabelais, Patrick Modiano. Lauréat de plusieurs prix de traduction : Ve prix Esther Benitez, et XVe prix Angel Crespo pour Gargantúa y Pantagruel de François Rabelais en 2012 ; Prix Mots Passants. Finaliste du Prix national de traduction pour François Rabelais en 2016. En 2016, finaliste du grand prix national de traduction pour sa traduction de l’œuvre de François Rabelais.
Denise Laroutis

Après avoir enseigné l’espagnol, s’est tournée vers l’édition et la traduction. Du castillan, elle a traduit des œuvres de Javier Tomeo, Manuel Vázquez Montalbán, María Luisa Bombal, Juan Carlos Onetti, Rosa Chacel, Álvaro Pombo, Enrique Vila-Matas, Rafael Chirbes, Alejandro Zambra, entre autres auteurs. Elle est conseillère littéraire de l’éditeur Christian Bourgois pour l’espagnol entre 1982 et 2007. Au théâtre, elle a traduit des pièces de Marco Antonio de la Parra, Andrés Caicedo, Víctor Viviescas, Rodrigo García, Jaime Chabaud, Pilar Campos Gallego, Federico García Lorca, Lola Arias, Alejandro Moreno Jashés, Roberto Arlt ; du catalan : Pau Mirò, entre autres auteurs.

Membre du comité littéraire espagnol, elle fait partie depuis 1992 de la Maison Antoine-Vitez (vice-présidente).
Prix consécration de la Société des gens de lettres, 2007.
Avec Christilla Vasserot, direction du Cahier n° 9 de la Maison Antoine-Vitez sur les Nouvelles écritures théâtrales d’Amérique latine – 30 auteurs sur un plateau, Paris, Éditions Théâtrales, 2012.

Nelly Lhermillier

Née dans le Vaucluse, ethnologue dans une première vie, a vécu plusieurs années au Venezuela, auprès de groupes amérindiens. Est convertie à la traduction littéraire depuis son retour en France en 1985 : Miles Franklin (Ma brillante carrière, Le Pays d’en haut, Australie, L’Aube) ; Thomas Keneally (Femme en mer intérieure, Australie, L’Aube) ; Napoleón Baccino Ponce de León (Maluco, Uruguay, Actes Sud) ; María Zambrano (Sentiers, Délire et Destin, Espagne, Des femmes), José Manuel Briceño Guerrero (L’Enfance d’un magicien, Discours sauvage…, Venezuela, L’Aube), Isabel Allende (Inés de mon âme, L’Île sous la mer…, Chili, Grasset) ; Alejandro Jodorowsky (La Danse de la réalité, Mu le maître et les magiciennes…, Chili, Albin Michel) ; Alberto Mendez (Les Tournesols aveugles, Espagne, Bourgois), Fernado Baez (Histoire universelle de la destruction des livres, Venezuela, Fayard) ; Guillermo Fadanelli (L’Autre Visage de Rock Hudson, Un scorpion en février, Eduquer les taupes, Boue, Hôtel DF, Mexique, Bourgois) ; Norah Lange (Cahier d’enfance, Argentine, Bourgois) ; Damián Tabarovsky (Bingo/Les Hernies, L’Expectative, Autobiographie médicale, Argentine, Bourgois) ; Álvaro Pombo (La Quadrature du cercle, Apparition de l’éternel féminin, Espagne, Bourgois) ; Antonio Garrido (Le Lecteur de cadavres, Le dernier paradis, Espagne, Grasset)…

Alicia Martorell

Traductrice français-espagnol depuis 1986. Elle a traduit une cinquantaine de titres, particulièrement dans le domaine des sciences humaines et sociales. Parmi ses auteurs les plus connus on peut citer : Roland Barthes, Julia Kristeva, Michel Serres, Jean Baudrillard, Fernand Braudel, Simone de Beauvoir, E.M. Cioran… Prix Stendhal de traduction 1995 pour ATLAS de Michel Serres. La traduction de textes muséographiques est une de ses spécialités et elle travaille, entre autres, pour le musée du Louvre et le Quai Branly-Jacques Chirac. La formation de jeunes traducteurs est une activité complémentaire qu’elle exerce avec passion, actuellement dans le master de traduction littéraire de l’université Pompeu Fabra, mais elle collabore régulièrement dans les programmes de formation permanente de plusieurs associations de traducteurs et ponctuellement avec la plupart des écoles de traduction espagnoles. Les formations imparties tournent principalement autour du processus de recherche dans le travail du traducteur. Elle publie dans El Trujamán, la revue journalière de traduction de l’institut Cervantès, ainsi que dans d’autres revues de traduction. Depuis 2013, elle habite à Grenade.

Margot Nguyen Béraud

Formée à la langue et à la littérature hispaniques en classe préparatoire à Lille, puis à l’université, à Lyon et Madrid, elle travaille un temps dans l’édition – comme correctrice et assistante éditoriale – puis se consacre à la traduction littéraire, tout en continuant d’être lectrice pour plusieurs maisons d’édition françaises. Elle commence par traduire des scénarios avant de choisir la voie de la littérature contemporaine, espagnole et latinoaméricaine : Le Puits, d’Ivan Repila (Denoël, 2014) ; Tout ce qui fait BOUM, de Kiko Amat (Asphalte, 2015) ; Te quiero, de J.P. Zooey (Asphalte, 2016) ; Umami, de Laïa Jufresa (Buchet/Chastel, 2016) ; Petite fleur jamais ne meurt, de Iosi Havilio (Denoël, 2017) ; Cabaret Biarritz, de José C. Vales (Denoël, 2017). Depuis 2015, elle fait partie du conseil d’administration d’ATLAS.

Dominique Léandri – comédienne et metteur en scène

Comédienne et metteur en scène, Dominique Léandri a été l’assistante de Didier Galas pour La Fléche et le Moineau de Gombrowicz et de Richard Sammut pour Big Bang. Elle travaille régulièrement avec ATLAS pour la mise en scène des lectures publiques de la Fabrique des traducteurs ou les ateliers de formation continue des traducteurs professionnels (“Lire sa traduction en public” du 9 au 23 janvier 2017, au CITL d’Arles). Elle a enseigné plusieurs années à la Maison du Geste et de l’image à Paris, pour des collégiens, lycéens (ateliers couplés théâtre-chant, théâtre-arts plastiques, théâtre-photographie) ainsi que pour des adultes amateurs, notamment pour des adultes handicapés.

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