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Atelier arabe // français

// Calendrier //

Du 22 mars au 29 mai 2016 : formation au Collège international des traducteurs littéraires.

• Du 22 mars au 8 avril : Emmanuel Varlet /Marie Tawk
• Du 11 au 22 avril : Yves Gonzalez-Quijano / Mohamed Sari
• Du 2 au 19 mai : Richard Jacquemond /Rania Fathy
• Du 20 au 23 mai : préparation à la lecture publique, avec Dominique Léandri

Le 23 mai 2016 – Arles : les « Encres fraîches », première lecture publique.

Le 25 mai 2016 – Maison de la Poésie (Paris) : deuxième lecture publique « Encres fraîches », à l’occasion de la 2e édition du Printemps de la Traduction.

// Les tuteurs //

Rania Fathy

Égyptienne, vit au Caire.  Professeure au Département de Langue et de Littérature Françaises, Faculté des Lettres, Université du Caire. Membre du groupe de recherche en littérature comparée « Baynyat » – Université du Caire.

Directrice de la collection « Poésie », membre du comité des Lettres au Centre National de Traduction/ Égypte (2010 – 2015), directrice du bureau technique du Centre National de Traduction/Égypte (2011 – 2015), traductrice littéraire. Elle a traduit, entre autres, en arabe  Les Diablogues de Roland Dubillard,  Le Caire, Elias publishing House, 2010 ;   Alifbata, poèmes en version bilingue avec Mathilde Chèvre, Marseille, Le port a jauni, 2011 ;   La Hara dans le cinéma égyptien, May El-Telmissany, Le Caire, Centre National de Traduction, 2014 ; une sélction de poèmes d’Aimé Césaire présnté dans le cadre du spectacle binlingue Dans le dos des villes surprises – Théâtre Main d’œuvres, Paris, Septembre 2005. Les Grecs, les Arabes et nous. Enquête sur l’islamophobie savante sous la direction d’I. Rosier-Catach, A. de Libera, M. Rashed et  Ph. Büttge, avec A. Moghith et O. M. Osman, à paraître au Caire, Centre National de Traduction, courant 2016.

Yves Gonzales-Quijano
A traduit différents arabes du Machrek (Mahmoud Darwich, Hanan El-Cheikh, Rachid El-Daïf, Sonallah Ibrahim) mais également du Magreb (Ibrahim al-Koni, Habib Selmi, Mohammed Berrada)… Depuis de nombreuses années, il anime sur Internet un blog dédié à la culture et aux politiques arabes : http://www.cpa.hypotheses.org
En 2012, Actes Sud / Sindbad a publié Arabités numériques. Le Printemps du web arabe.
Richard Jacquemond
Professeur de langue et littérature arabes à l’université de Provence, traducteur de nombreux romans et essais d’auteurs égyptiens contemporains (notamment de la plupart des œuvres de Sonallah Ibrahim), Richard Jacquemond a vécu plus de quinze ans au Caire où il a notamment dirigé le département de traduction de la mission culturelle française en Egypte et préparé sa thèse de doctorat sur le champ littéraire égyptien moderne (Entre scribes et écrivains, Le champ littéraire dans l’Egypte contemporaine, Arles, Actes Sud-Sindbad, 2003).
Mohamed Sari

Écrivain et traducteur Algérien. Diplômé de la Sorbonne et de l’université d’Alger. Professeur de sémiotique et de littérature moderne à l’université d’Alger. Publication: En Français: Le labyrinthe (roman-2000), Le naufrage (Nouvelles- 2010. En Arabe : Sur les montagnes du Dahra (1983), Essaïr (L’enfer-1986), La carte magique (1997), El Waram (la tumeur-2002), El Reith (La manne-2007), El Kilaâ Elmoutaakila (Les citadelles érodées) (2013).

Traduit une vingtaine de romans du Français vers l’arabe d’écrivains algériens : Mohamed Dib, Malek Haddad, Boualem Sansal, Yasmina Khadra, Malika Mokaddem, Anouar Benmalek, Salim Bachi, Djamel Souidi, Hamid Skif, Maissa Bey, en plus de deux romans de Saint-Exupéry, et des nouvelles de Le Clésio.

A publié aussi des livres de critique littéraire (en Arabe) : A la recherche d’une nouvelle critique (1984), Les peines de l’écriture (2007), Littérature et société (2009), Sur le roman, essai d’analyse sémiotique (2009), Essais sur la pensée, la littérature et la critique (2013).

Marie Tawk
Vit à Jebeil, au Liban. Sa vocation pour l’activité de traduction commence de façon autodidacte dans les années 80, lorsqu’elle se lance dans la traduction du roman Les Belles endormies de l’auteur japonais Kawabata, à partir de la traduction française. L’enthousiasme du grand intellectuel libanais Souheil Idris pour cette traduction l’encourage à poursuivre. Elle se spécialise dans la traduction de romans francophones, mais traduit aussi des livres politiques et historiques, des biographies et de la critique littéraire, avec une trentaine de titres publiés à ce jour. Elle a traduit, entre autres, Zone de Mathias Énard (2010), Les Mandarins de Simone de Beauvoir (2009) et Fragments d’un discours amoureux de Roland Barthes (2000).
Emmanuel Varlet
Après une maîtrise d’arabe, un master d’édition et quelques années au Caire, Emmanuel Varlet s’est consacré à la fiction contemporaine arabophone. Il a notamment traduit Jabbour Douaihy (Liban), Salim Barakat (Syrie/Suède), Gamal Ghitany (Égypte), ainsi que des auteurs de la nouvelle génération, comme Mohamed Salah al-Azab (Égypte) ou Rosa Yassin Hassan (Syrie). En 2012, les éditions du Seuil ont fait appel à lui pour développer le domaine arabe au sein de la collection « Cadre vert ».

// Les participants //

Vers l’arabe

Rita Bariche, Syrienne, vit en Allemagne, traduit Je vous écris de Téhéran, de Delphine Minoui (Seuil, 2015)

Bruno Barmaki, Libanais, vit à Hazmieh, traduit Le Poussin n’est pas un chien, de Mathilde Chèvre (IFPO/IREMAM, 2015)

Chawki Benzehra, Algérien, vit en France, traduit Maintenant, ils peuvent venir d’Arezki Mellal (Barzakh, 2000 ; Actes Sud, 2002)

Amjad Etry, Syrien, vit en Jordanie, traduit Les Fables de Jean de La Fontaine (Livre de poche, 1971)

Vers le  français

Maïté Graisse, Belge, vit à Auby-sur-Semois, traduit Azif el-ghouyoum (Le Musicien des nuages) d’Ali Bader (Milan, Almutawassit, 2016)

Souria Grandi, Française, vit à Orvault, traduit des pièces de théâtre algérien inédites de Nadjet TaIbouni, Rouiched et Omar Fetmouche

// Les textes et leurs traducteurs //

Rita Bariche, Je vous écris de Téhéran, de Delphine Minou (Seuil, 2015)
Dans ce récit autobiographique construit sous la forme d’une lettre posthume adressée à son grand-père, Delphine Minoui, journaliste franco-iranienne, spécialiste de l’Iran et grand-reporter, correspondante du Figaro au Moyen-Orient depuis 2002, redécouvre l’Iran. Dans ce pays tiraillé entre frustration et espoir, entre repli nationaliste et désir d’ouverture, où passé et présent s’entrechoquent, les paradoxes sont pléthore. Le fil conducteur de l’ouvrage raconte une expérience professionnelle et personnelle imbriquées dans l’histoire du pays, résumant les années que l’auteure a passées en Iran (1997 – 2009) avant sa fuite forcée suite à l’oppression violente des manifestations post-électorales dites «mouvement vert» ou «vague verte».

En tant que lectrice et traductrice issue du monde arabe, dont le Printemps a abouti à des révolutions populaires contre les régimes autoritaires avant qu’il ait traîné ensuite un flot d’interventions étrangères dont l’Iran ironiquement fait partie, Rita Bariche pense important de souligner le fait que l’Iran demeure dans les ténèbres d’une répression féroce et d’un discours vindicatif. La société persane bouillonne encore sous les cendres d’une révolution réprimée, elle est tiraillée entre les espoirs déçus de la jeunesse et la main de fer des mollahs et des miliciens bassidji. « L’Iran, c’est comme un verre brisé dont on a recollé les morceaux. Pour l’instant, ça tient. Mais il peut se fissurer à tout moment », dit Nifoular une amie de l’auteure.

Delphine Minoui mêle la langue narrative et claire des reportages de presse à un style émotionnel, personnel,  parfois poétique, chargé de fierté, de détermination et d’humour. Cet ouvrage offre une perspective qui permet de dépasser les clichés avec empathie sans jamais se départir de son sens critique. Le récit compte un vocabulaire persan et des expressions religieuses intéressant à traduire car il faudra trouver le synonyme le plus proche en arabe, ce qui implique une recherche linguistique sur une troisième langue.

Rita Bariche

De langue maternelle arabe, et actuellement basée à Francfort, Rita Bariche travaille en tant que traductrice indépendante (FR > AR) depuis le début de l’année 2014, en collaboration avec plusieurs maisons d’édition réputées dans la région du Moyen Orient, telles «Hachette-Antoine» – Liban, «Mamdouh Adwan Publishing House» et «Atlas for Publishing & Distribution» – Syrie.

Elle a fait ses études en traduction avec l’université Lumière, Lyon II en plus de sa spécialisation en Finance et Banques. Elle comprend depuis toujours l’importance de la traduction des sciences et de la littérature, ainsi que leur impact bénéfique sur le développement social et intellectuel dans le monde arabe dont elle souhaite toujours faire partie.

Bruno Barmaki, Le Poussin n’est pas un chien de Mathilde Chèvre (IFPO/IREMAM, 2015)
Derrière l’énoncé magrittois du Poussin n’est pas un Chien se cache « une Histoire » de la littérature jeunesse au Liban, en Syrie et en Égypte, comme l’explique l’auteure Mathilde Chèvre. Cette littérature est intrinsèquement liée au contexte politique et social du monde arabe du XXe siècle. L’étude meuble un silence assourdissant en termes d’analyse d’un secteur éditorial et d’un champ littéraire en devenir.

Mathilde Chèvre porte plusieurs casquettes : chercheuse associée à l’IREMAM, auteure et illustratrice d’albums jeunesse, elle dirige aussi les éditions Le port a jauni spécialisées dans les albums bilingues français-arabe.

Bruno Barmaki est traducteur, interprète et éditeur. Ancien journaliste, il se réoriente vers la traduction et vers l’interprétation à partir de 2006. En 2013, il cofonde une petite maison d’édition libanaise, Arcane, à laquelle il contribue pendant deux ans en participant à la publication de pièces de théâtre et de bande dessinée.

Le Poussin n’est pas un Chien – Quarante ans de création arabe en littérature pour la jeunesse, reflet et projet des sociétés (Egypte, Syrie, Liban), de Mathilde Chèvre, IFPO/IREMAM, 2015

Chawki Benzehra, Maintenant, ils peuvent venir d’Arezki Mellal (Barzakh, 2000 ; Actes Sud, 2002)
Éditeur de livres d’art, graphiste, maquettiste, scénariste de BD, Arezki Mellal a toujours été dans le milieu des arts et du livre. Ce n’est qu’au début des années 1990, avec la vague de violence qui traverse l’Algérie, qu’il décide de se consacrer à l’écriture. Son premier roman, Maintenant, ils peuvent venir, a été publié dans le contexte particulier de l’an 2000 où une loi d’amnistie interdisant l’évocation des « blessures du passé » avait été votée en Algérie.

L’histoire se déroule à Alger et commence à la fin des années quatre-vingt, avec le début de la montée de l’extrémisme islamiste, et la violence qui a suivi l’arrêt du processus électoral après la victoire sans appel du FIS (Front Islamique du Salut) aux élections législatives de décembre 1991. Dans ce roman l’auteur décrit la panique et la terreur imposées par les extrémistes islamistes, à travers sa vie, et sans trop revenir sur le contexte politique. « L’humour est peut-être important pour des individus, mais pas pour une Nation… Les barbus, eux, ne rient pas. » Ces mots de Lilia, « beurette » avec qui le narrateur a eu une relation, exprimant son incompréhension face à ce pays plein de contradictions, donnent une idée de la manière dont les Algériens ont pu continuer à vivre sous le joug de la violence terroriste.

La traduction du roman d’Arezki Mellal présente plusieurs difficultés, la principale étant l’étrangeté du texte. En effet, l’esprit du narrateur est traversé par des rêves, des cauchemars, des pulsions incestueuses et surtout la confusion provoquée par la banalisation de la violence terroriste.

Algérien, Chawki Benzehra vit actuellement en France. Après une licence en traduction et interprétariat à l’université de Constantine en Algérie, il arrive à Lyon en 2012 pour préparer un Master en Langues Etrangères Appliquées avec une spécialisation en lexicologie et terminologie multilingues, qu’il obtient en 2015. En septembre 2015, il intègre le master en traduction littéraire et édition critique, toujours à l’université de Lyon 2.

Amjad Etry, Fables de Jean de La Fontaine (Livre de poche, 1971)
C’est en faisant ses études de Traduction à l’Université de Damas qu’Amjad Etry a commencé à traduire des textes poétiques, traductions qui ont attiré l’attention de ses professeurs. Ils l’ont en effet encouragé à poursuivre dans ce champ où son propre talent pour l’écriture de poèmes l’aiderait à créer des traductions qui se distinguent.

Ainsi est née l’idée de traduire certaines des Fables de La Fontaine qui généralement sont choisies pour la sagesse qu’elles offrent d’une manière amusante. Deux raisons ont motivé ce choix : les Fables de La Fontaine ont inspiré quelques chansons populaires que les enfants syriens connaissent par cœur, comme Al-Sarsour wa-al-Namla – « Le cafard et la fourmi », et Jean de La Fontaine a lui-même été inspiré par un livre de fables d’Ibn al-Muqaffa‘, Kalîla wa-Dimna (XIIIe siècle).

L’arabisation des Fables de La Fontaine pose plusieurs défis de traduction : le poème est adressé à la fois aux adultes et aux enfants, par conséquent, il faut choisir des termes simples et bien connus dans toute la mesure du possible, tout en préservant le sens que le poème original véhicule. Il faut également reproduire le rythme et les rimes tout en recréant un poème en arabe que le lecteur ne sente pas traduit. En somme, il faut faire comme si La Fontaine écrivait directement en arabe !

Ces traductions ont donné lieu à un projet de publication en partenariat entre l’Institut français de Jordanie pour le journal Al-Ghad.

Maïté Graisse, Azif el-ghouyoum d’Ali Bader (Milan, Almutawassit, 2016)
Le roman ‘Azif el-ghouyoum d’Ali Bader s’inscrit au cœur de l’actualité, touchant aussi bien les Européens qui voient arriver des réfugiés, que les réfugiés eux-mêmes. Ali Bader est un écrivain irakien qui vit à Bruxelles. Auteur prolifique, il a signé pas moins de treize romans en arabe, ainsi que des poèmes, articles de presse, pièces de théâtre, nouvelles… Papa Sartre (Éd. du Seuil, 2014) et Vies et morts de Kamal Medhat (idem, mars 2016) sont les premiers de ses livres à avoir été traduits en français.

Dans ce roman tout juste sorti des presses, Ali Bader plonge le lecteur dans la vie d’un jeune violoncelliste irakien nommé Nabil. Ce dernier est contraint de quitter son pays à cause des menaces des islamistes. La plus grande partie du récit va se dérouler à Bruxelles, refuge de Nabil. Il cherche à s’intégrer dans sa nouvelle communauté, intégrer l’harmonie présente dans le pays. Mais bientôt, il se rend compte que l’harmonie qu’il imagine ne correspond pas exactement à la réalité et il se retrouve confronté à des groupes extrémistes de tous bords. Ce récit à la fois satirique et grave montre comment les fanatiques, qu’ils soient religieux ou politiques, en Europe ou au Moyen-Orient, sont au même niveau et se nourrissent les uns des autres.

Maïté Graisse, jeune traductrice belge, considère qu’il est nécessaire, aujourd’hui plus que jamais, de rendre accessible en français la littérature du monde arabe, de prôner l’échange culturel pour élargir les horizons et lutter contre le racisme qui petit à petit fait son chemin. Ayant déjà travaillé avec l’auteur, son choix s’est naturellement porté sur ce roman.

Souria Grandi, Pièces de théâtre inédites de Nadjet TaIbouni, Rouiched et Omar Fetmouche
Souria Grandi est actuellement en quatrième année de doctorat à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense. Sa thèse a pour titre « Présence et représentation des femmes dans le théâtre algérien des années 1970 à nos jours ».

Son travail de recherche se base sur un ensemble de pièces de théâtre en arabe dialectal qu’il lui faut traduire en français afin de les intégrer à son corpus. Pour cette fabrique, son choix s’est porté prioritairement sur un texte inédit, Blā zʻāf (Sans colère, 2003), de Nadjet Taïbouni. Cette jeune dramaturge est l’une des rares femmes dont les textes sont régulièrement montés en Algérie.

Une grande partie des textes de Taibouni sont un cri contre les inégalités hommes/femmes, contre les habitus et leur ténacité, contre le « Code de la famille » de 1984, contre le terrorisme. Elle nous rappelle que le chemin vers l’émancipation de la femme algérienne a commencé dès 1954, avant que ses efforts ne soient réduits à néant par les différents amendements qui se sont succédés.

La Fabrique des traducteurs est une aide destinée aux jeunes traducteurs accueillis dans le cadre du programme de professionnalisation de la Fabrique des traducteurs visant à renouveler et à développer le réseau des traducteurs professionnels. Ce programme, organisé par ATLAS est soutenu par : l’Institut français, le Ministère de la Culture et de la Communication – Délégation générale à la langue française et aux langues de France, la SOFIA, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Ville d’Arles, le Conseil général des Bouches-du-Rhône.

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