• ATLAS
    • L’association
    • Équipe et conseil d’administration
    • Adhérer à ATLAS
    • Partenaires
    • Réseaux
      • RECIT
      • RELIEF
  • LE CITL
    • La résidence
      • Venir en résidence au CITL
      • Actuellement en résidence
      • Portraits de traducteurs
    • La bibliothèque
  • FORMATIONS
    • Les formations d’ATLAS
    • Pour les traducteurs professionnels
      • Ateliers ViceVersa
      • Formation Traducteur d’un jour
      • Formation Quai des langues
    • Pour les jeunes traducteurs et chercheurs
      • Ateliers Livres des deux rives
      • Programme Goldschmidt
      • Atelier de traduction poétique ENS-PSL
        • 2024 • Traduire Zsuzsanna Gahse
        • 2023 • Traduire Esther Ramón
        • 2021 • Traduire Patrizia Valduga
        • 2019 • Traduire Eleni Sikelianos
      • Archives
        • La Fabrique des Humanités
        • La Fabrique des traducteurs
  • ÉVÉNEMENTS
    • Assises de la traduction littéraire
    • Le Printemps de la Traduction
    • Passage de l’étranger
      • 10 avril 2025 : Passage de l’étranger #61, avec Stéphanie Dujols
    • Une Voix à traduire
      • 2 mai 2025 : « Traduire comme transhumer », avec Mireille Gansel
    • Grand Prix de traduction de la Ville d’Arles
    • L’Observatoire de la Traduction Automatique
    • Archives
      • L’Auberge du lointain
        • 2021 • Hervé Le Tellier
        • 2019 • Maylis de Kerangal
      • Arles se livre
      • Salon du livre de Paris
  • ACTION CULTURELLE
    • Prix ATLAS des lycéens – concours de traduction littéraire
    • Traducteur d’un jour • Ateliers d’initiation à la traduction littéraire
    • Quai des langues – La traduction littéraire, une passerelle pour les primo-arrivants
    • Archives
  • PROJETS INTERNATIONAUX
    • Archipelagos
    • Culture Moves Europe
    • LEILA – Promoting Arabic Literature in Europe
    • Livres des deux rives – Phase 2 : 2024 – 2025
      • Livres des deux rives – Phase 1 : 2021 – 2023
    • Archives
      • Levée d’encres • Une exploration des voix à traduire en Méditerranée
      • NAFAS • 100 résidences d’artistes libanais en France
      • Translation in Motion
  • PUBLICATIONS
    • Tribunes
      • IA et traduction littéraire : tribune ATLAS-ATLF – mars 2023
      • Minuit moins trente secondes – juil. 2024
      • Qui traduira ? – sept. 2024
        • « Qui traduira ? » traduction en arabe par Djellal Eddine Semaane
      • Traduction et simulacre – oct. 2024
    • Catalogue « pensées arabes en traduction »
    • Actes des Assises
    • Rapport du 1er volet de Quai des langues
    • Rapport 2021 de l’Observatoire de la Traduction Automatique
  • BLOG
  • MEDIA
ATLAS - Association pour la promotion de la traduction littéraireATLAS - Association pour la promotion de la traduction littéraire
ATLAS - Association pour la promotion de la traduction littéraireATLAS - Association pour la promotion de la traduction littéraire
  • ATLAS
    • L’association
    • Équipe et conseil d’administration
    • Adhérer à ATLAS
    • Partenaires
    • Réseaux
      • RECIT
      • RELIEF
  • LE CITL
    • La résidence
      • Venir en résidence au CITL
      • Actuellement en résidence
      • Portraits de traducteurs
    • La bibliothèque
  • FORMATIONS
    • Les formations d’ATLAS
    • Pour les traducteurs professionnels
      • Ateliers ViceVersa
      • Formation Traducteur d’un jour
      • Formation Quai des langues
    • Pour les jeunes traducteurs et chercheurs
      • Ateliers Livres des deux rives
      • Programme Goldschmidt
      • Atelier de traduction poétique ENS-PSL
        • 2024 • Traduire Zsuzsanna Gahse
        • 2023 • Traduire Esther Ramón
        • 2021 • Traduire Patrizia Valduga
        • 2019 • Traduire Eleni Sikelianos
      • Archives
        • La Fabrique des Humanités
        • La Fabrique des traducteurs
  • ÉVÉNEMENTS
    • Assises de la traduction littéraire
    • Le Printemps de la Traduction
    • Passage de l’étranger
      • 10 avril 2025 : Passage de l’étranger #61, avec Stéphanie Dujols
    • Une Voix à traduire
      • 2 mai 2025 : « Traduire comme transhumer », avec Mireille Gansel
    • Grand Prix de traduction de la Ville d’Arles
    • L’Observatoire de la Traduction Automatique
    • Archives
      • L’Auberge du lointain
        • 2021 • Hervé Le Tellier
        • 2019 • Maylis de Kerangal
      • Arles se livre
      • Salon du livre de Paris
  • ACTION CULTURELLE
    • Prix ATLAS des lycéens – concours de traduction littéraire
    • Traducteur d’un jour • Ateliers d’initiation à la traduction littéraire
    • Quai des langues – La traduction littéraire, une passerelle pour les primo-arrivants
    • Archives
  • PROJETS INTERNATIONAUX
    • Archipelagos
    • Culture Moves Europe
    • LEILA – Promoting Arabic Literature in Europe
    • Livres des deux rives – Phase 2 : 2024 – 2025
      • Livres des deux rives – Phase 1 : 2021 – 2023
    • Archives
      • Levée d’encres • Une exploration des voix à traduire en Méditerranée
      • NAFAS • 100 résidences d’artistes libanais en France
      • Translation in Motion
  • PUBLICATIONS
    • Tribunes
      • IA et traduction littéraire : tribune ATLAS-ATLF – mars 2023
      • Minuit moins trente secondes – juil. 2024
      • Qui traduira ? – sept. 2024
        • « Qui traduira ? » traduction en arabe par Djellal Eddine Semaane
      • Traduction et simulacre – oct. 2024
    • Catalogue « pensées arabes en traduction »
    • Actes des Assises
    • Rapport du 1er volet de Quai des langues
    • Rapport 2021 de l’Observatoire de la Traduction Automatique
  • BLOG
  • MEDIA

Fanchon Deligne, lauréate du prix Russophonie 2017 : la voie Vladislav Khodassévitch

Fanchon Deligne, lauréate du prix Russophonie 2017 : la voie Vladislav Khodassévitch

14 février 2017 Coup de projecteur sur..., Journées franco-russes de la traduction, La Fabrique des traducteurs, Portraits de traducteurs, Prix littéraires de traduction, Vie de la traduction littéraire

Samedi 4 février, à l’occasion des 8es Journées Européennes du Livre russe, Fanchon Deligne a reçu le prix Russophonie pour sa traduction de l’œuvre de Vladislav Khodassévitch, Le Couloir blanc : souvenirs autobiographiques, de la naissance à l’exil, paru aux Éditions Interférences en 2015. Elle revient ici sur l’histoire de cette traduction commencée lors de sa participation au premier atelier français – russe de la Fabrique des traducteurs d’ATLAS en 2010 au CITL, où elle a rencontré l’éditrice Sophie Benech.

 

Entretenez-vous une histoire particulière avec l’auteur Vladislav Khodassévitch ?
Oui : l’histoire de ma première « rencontre » avec lui. J’étais alors à Moscou suite au décès de la mère de ma tante russe, chez qui j’allais souvent. Ma tante m’avait proposé d’emporter quelques livres de la grande bibliothèque de sa mère, en souvenir d’elle. C’est là que je suis tombée sur Nécropole, le dernier livre de Khodassévitch dont jusque-là je connaissais à peine le nom. J’ai été marquée par ces mémoires si particuliers où Khodassévitch parle avant tout des autres, et rend avec une précision étonnante l’esprit d’une époque qu’il sent disparue, révolue. Mais, dès l’abord, c’est aussi le livre lui-même, je veux dire l’objet, qui m’a touchée, me laissant deviner par quelques signes – une maison d’édition basée à l’étranger, une couverture souple, discrète, et tout usée – qu’il s’agissait d’une œuvre interdite qui avait longtemps circulé sous le manteau. Il y a une différence « sensible » entre savoir qu’un livre est mis à l’index (chose courante en URSS) et découvrir au pays même un exemplaire qui a « physiquement » connu ce destin. Cette différence a sans doute été décisive des années plus tard, au moment de choisir mon sujet de mémoire au CETL de Bruxelles, lorsque ma directrice (Mme Anne-Marie Tatsis-Botton) m’a proposé parmi plusieurs noms d’auteurs, celui de Khodassévitch. Je n’ai pas hésité à le choisir. J’avais très envie de partir pour de bon à sa rencontre, et la traduction de ses souvenirs me semblait une voie idéale pour le faire.

Qu’a représenté pour vous la traduction de cette œuvre  ?
Des années de travail !, au cours desquelles j’ai pu aiguiser mes outils et me prendre de passion pour le métier. Mais ce chemin n’aurait pas été possible sans la rencontre de personnes-clés qui ont joué le rôle de « passeurs », je veux parler de ces traducteurs de grande expérience qui ont appris le métier sans qu’on le leur enseigne et qui ont à cœur de le transmettre. Je dois donc beaucoup au CETL et à la Fabrique des traducteurs d’ATLAS qui m’ont permis des rencontres et des échanges essentiels pour apprendre à voler de mes propres ailes dans ce Couloir blanc, et au-delà.

Quels ont été justement les difficultés ou les enjeux pour cette traduction ?
Pour ce qui est des difficultés ponctuelles, je me suis évidemment arrachée les cheveux sur certains jeux de mots, tandis que d’autres termes m’ont demandé de faire d’importantes recherches (allant du monde des ballets à celui de l’administration soviétique, en passant par les véhicules, les jeux, les termes culinaires, les armes et les bonnes manières de l’époque). Mais je pense que les vraies difficultés étaient d’ordre plus général. L’enjeu pour moi était de rendre la voix de Khodassévitch, une voix principalement marquée par trois tonalités (qui parfois bien sûr s’entremêlent) : une neutralité sobre et précise, un humour ironique, et une poésie teintée de nostalgie. Chacun de ces registres m’a demandé une grande vigilance et parfois donné du fil à retordre.

Pour le premier registre, j’ai dû résister à la tentation d’ajouter des accents là où il n’y en avait pas, et m’en tenir au choix parcimonieux des mots et aux constructions dépouillées de l’auteur. Pour le deuxième registre, il m’a paru important de faire entendre clairement l’ironie subtile qui innerve l’écriture de Khodassévitch – quitte par moment à forcer le trait. Il s’agissait là pour moi d’une fidélité au ton, qui implique parfois de se détacher du mot à mot. Quant à traduire la voix du poète, l’épreuve pour moi ne s’est pas limitée aux seuls passages en vers. Dans sa prose, Khodassévitch recourt très souvent à des jeux de sonorités. Même s’il ne m’a pas toujours été possible de les reproduire en restant parfaitement fidèle au sens, il m’a paru essentiel d’en garder une trace (« … ostalis navek odinokimi dikimi.» /«… et nous sommes restés à jamais solitaires, singuliers.»). De même, il y a dans ces souvenirs un rythme et des ruptures de rythme particuliers, qui font toute la musique du livre, et que j’ai tenu à conserver en respectant autant que possible les effets d’avalanche de mots, ainsi que la brièveté ou la longueur de certains passages.

La question des textes sources m’a aussi posé quelques difficultés. En effet, les souvenirs de Khodassévitch ont été publiés à plusieurs reprises et présentent, selon les éditions, des différences, souvent légères, parfois plus importantes. Cela me gênait. Quelle version choisir ? Finalement, grâce à un contact à Princeton où sont conservés les journaux de l’émigration, j’ai pu prendre connaissance des textes originaux de Khodassévitch et me rapprocher ainsi au plus près de sa plume de l’époque.

Enfin cette traduction m’a demandé un travail de composition puisqu’il a fallu, à partir de nombreux souvenirs, constituer un tout cohérent traversé par un fil conducteur. J’ai donc dû faire un choix parfois difficile et structurer le livre en différentes parties qui mettent en lumière la trajectoire de l’auteur. Pour donner les clés du parcours proposé, il m’a paru important d’écrire un avant-propos où je présente les étapes de la vie de l’auteur et la façon dont le livre tend à le refléter.

Combien de temps y avez-vous travaillé et que représente ce prix pour vous aujourd’hui ?
Le travail a réellement commencé en 2010 lors de la Fabrique des traducteurs. Il s’est poursuivi les trois années suivantes, avec des moments d’interruption où je me suis consacrée à d’autres projets, notamment à la traduction des mémoires de Nikolaï Grabar. Ce prix est donc un encouragement très précieux, d’autant plus précieux qu’il m’a été donné par d’éminents connaisseurs du monde et de la littérature russes. Ce prix me renvoie aussi à l’idée très réjouissante que ce Couloir blanc continue d’être parcouru, et d’exister sans moi. Tout cela ajoute du sens à mon travail et ne fait que renforcer mon désir de traduire.

 

Photographies : © Catherine Bessonart

Fanchon Deligne

Née à Bruxelles en 1974, elle apprend ses premiers mots de russe au contact de sa tante moscovite, ce qui la poussera plus tard à suivre des études de Slavistique à l’Université libre de Bruxelles. Hasards et rencontres l’ont ensuite menée à travailler plusieurs années comme chercheuse en paléo-environnement et, dans ce cadre, à traduire un ouvrage consacré à l’histoire de l’archéologie en Russie. Quelques années plus tard, elle se plongera dans une nouvelle traduction, celle des mémoires de Nikolaï Grabar (père du byzantiniste André Grabar), homme de loi emporté dans le tourbillon de la révolution russe. Parallèlement à ses activités de chercheuse et de professeur de français, elle prend part aux ateliers du Centre de Traduction littéraire (CETL) de Bruxelles et, en 2010, à la première Fabrique des Traducteurs franco-russe ATLAS, au CITL d’Arles. Dans ce contexte, elle continue à explorer cette période charnière de l’histoire russe bouleversée par la révolution, en traduisant des souvenirs du poète Vladislav Khodassévitch, rassemblés dans Le Couloir blanc.

Partager cet article

Tweet

Rechercher un article

Catégories

Articles les plus consultés

  • Quai des langues, un nouveau projet ATLAS Par CITL sur 24 juillet 2020 28
  • Appel à candidatures : Mobilités créatives pour les traducteurs littéraires avec i-Portunus 2020 Par CITL sur 23 décembre 2020 28
  • La philosophie de l’autre • Création d’un atelier d’initiation à la traduction philosophique en ligne Par CITL sur 25 février 2021 28
  • L’appel à candidatures pour le programme « Résidence en Tandem » 2021 Par CITL sur 3 mars 2021 28
  • « La traduction d’Amanda Gorman, une question qui fâche » • Le point de vue de Lise Wajeman Par CITL sur 16 mars 2021 28

Contactez Nous

Nous sommes actuellement hors-ligne. Envoyez nous un message et nous vous recontacterons dès que possible.

Envoyer

ADRESSE COURRIER

ATLAS – CITL
Espace Van Gogh
13200 Arles, FRANCE
Tél : 04 90 52 05 50
PLAN D’ACCÈS  | NOUS ÉCRIRE

Abonnez-vous à notre newsletter

loader

Votre adresse e-mail est uniquement utilisée pour vous envoyer notre newsletter et des informations sur les activités d'ATLAS. Vous pouvez toujours utiliser le lien de désinscription inclus dans la newsletter.

J'accepte la politique de confidentialité

© 2025 · ATLAS - Politique de Confidentialité - Politique de Cookies (UE)

Gérer le consentement aux cookies
Pour offrir les meilleures expériences, nous utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations des appareils. Le fait de consentir à ces technologies nous permettra de traiter des données telles que le comportement de navigation ou les ID uniques sur ce site. Le fait de ne pas consentir ou de retirer son consentement peut avoir un effet négatif sur certaines caractéristiques et fonctions.
Fonctionnel Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’utilisateur.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques. Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’utilisateurs afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
Gérer les options Gérer les services Gérer {vendor_count} fournisseurs En savoir plus sur ces finalités
Voir les préférences
{title} {title} {title}