Les ateliers ViceVersa vous proposent d’acquérir de nouvelles directions de travail sur une traduction en cours et d’enrichir votre pratique grâce à une expérience collégiale.
Le prochain atelier anglais-français se déroulera du lundi 17 au samedi 22 février, au Collège international des traducteurs littéraires à Arles. Il prévoit la participation de 10 traducteurs – 5 traduisant vers l’anglais et 5 vers le français –, et de 2 traducteurs coordinateurs : Simon Pare et Nicolas Richard.
Chacun dispose d’une demi-journée pour présenter quelques pages d’une traduction en cours (ni publiée, ni en cours de révision) et pour discuter des points problématiques avec ses collègues. Le texte peut relever de tout genre littéraire : fiction adulte ou jeunesse, classique ou contemporaine, essai, théâtre, poésie. Pour le bon déroulement de l’atelier, chaque participant devra préparer en amont de manière approfondie l’ensemble des textes mis en discussion pendant les six jours de l’atelier.











Simon Pare
Nicolas Richard
Gaëlle Cogan est une traductrice franco-américaine vivant en Suisse romande. Elle est diplômée en littératures et langages (spécialité études anglophones) de l’École Normale Supérieure et d’un Master en langues, littératures et civilisations étrangères de la Sorbonne-Paris IV. Elle a publié avec A’Dora Phillips une traduction de Marina Tsvetaeva, Letter to the Amazon, aux éditions Ugly Duckling Presse (2016). Sa traduction du recueil d’Amy Clampitt Un Silence s’ouvre paraîtra aux éditions Nous avec une préface de Calista McRae. Elle travaille actuellement avec A’Dora Phillips à une nouvelle traduction de Marina Tsvetaeva, Nine letters with a tenth withheld and an eleventh received. Son travail est régulièrement publié dans la revue Rehauts.
L’amour sous des formes variées et à divers stades de développement y est passé au microscope avec sérieux et légèreté. Exploration de l’amour, donc, mais aussi de la fragilité du corps qui n’offre plus de certitude. “Meanwhile she felt two things. One was love. It was a love she had not chosen or expected. It had quietly but completely claimed her. She had no choice but to submit to it. It was as well she felt it, in the circumstances, for the other feeling was loss. But for the love, the sense of loss would have been overwhelming, and she would have acted on it.”
Valentine Leÿs, née en 1977, vit actuellement à Marseille. Elle est agrégée de Lettres Modernes et ancienne élève de l’ENS Lettres. Après avoir vécu une dizaine d’années à Londres, elle traduit des textes de sciences humaines et écrits sur l’art (Annales. Histoire Sciences Sociales, Editions d’Ithaque, Dis Voir, B42…), tout en intervenant comme interprète anglais-français. Dans le champ littéraire, sa traduction de When We Were Vikings, un premier roman d’Andrew David McDonald, est à paraître chez NiL.
Américaine de naissance, Parisienne d’adoption, Christine Gutman a un doctorat en littérature comparée de l’University of Massachusetts. Elle exerce en tant que traductrice dans de nombreux domaines rédactionnels (expositions de musées, discours, films, rapports humanitaires…) tout en nourrissant une passion particulière pour la traduction littéraire. Outre la pratique, elle s’intéresse aux enjeux théoriques (éthiques, idéologiques, religieux) de la traduction, fil conducteur de ses recherches et base de son article « Smuggled Words: Textual Migration and Subversive Assimilation in the Translations of Isaac Bashevis Singer », paru dans la revue translation (Printemps 2013).
Ann Kaiser is the Pushcart Prize nominated poet of <glint>, co-winner, Milk and Cake Book Prize (
This haunting young adult novel is part fable, part dystopian fantasy, part industrial realism and all about love and loss. Bo and Hama work opposite shifts in the last remaining factory in an impoverished world. They fall in love at shift change and brighten the lives of those around them. A magical cabaret starts up in the town, which captivates Bo with visions beyond his dreary working life. But when a terrible accident destroys the factory, the events that follow lead to the lovers to make a dangerous journey across the wilderness to find a safe place to raise the child they are expecting. They have strange encounters along the way and their love is tested to its limits. Winner of the Grand Prix SGDL du roman jeunesse 2015.
Susan Pickford is an academic and translator. She began translating from French and German in 2001 after working in publishing and has worked on hundreds of projects over the years, mainly in contemporary art and the humanities. Recent projects include Robert Muchembled’s Civilisation des odeurs for Polity, Pierre-Louis Patoine’s Body/Text for Brill, and a series of plays by Caribbean writers for les éditions de l’Amandier. She also researches and writes on Translation Studies, with a particular interest in the sociology of the translation profession.


