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Atelier français / japonais

// Calendrier //

Du 5 septembre au 16 novembre 2016 : formation au Collège international des traducteurs littéraires.

• Du 6 au 23 septembre – 1er tutorat : Ryoko Sekiguchi / Patrick Honnoré
• Du 3 au 18 octobre – 2e tutorat : Kei Takahashi / Catherine Ancelot
• Du 21 octobre au 4 novembre – 3e tutorat : ONO Masatsugu / Dominique Palmé

 Encres Fraîches, lectures-autoportraits
Mise en voix : Catherine Salvini

Dimanche 13 novembre 2016 à 11h15 : Église des frères prêcheurs à Arles, dans le cadre des 33es Assises de la traduction littéraire.

Mardi 15 novembre 2016 – 19h : Maison du Japon – Cité universitaire internationale de Paris (14e arr.).

// Les tuteurs //

Catherine Ancelot

Interprète de conférence et traductrice à Tôkyô où elle habite depuis 1988, Catherine Ancelot enseigne au cours d’interprétation français-japonais de Simul Academy depuis 1990.

Elle anime tous les ans depuis 1994 un stage d’initiation à l’interprétation pour les jeunes diplomates du ministère des Affaires étrangères japonais (organisé par Simul International).

A traduit entre autres : INOUE Yasushi, Une voix dans la nuit, (roman), Publications Orientalistes de France, 1985 , Le Faussaire, (nouvelles), Nouveau Cabinet Cosmopolite, Stock, 1987 , Combat de taureaux, (nouvelles), Nouveau Cabinet Cosmopolite, Stock, 1988 ;

ENDO Shûsaku, Scandale, (roman), Nouveau Cabinet Cosmopolite, Stock, 1988, Douleurs exquises, (nouvelles) Empreinte, Denoël, 1991 ; MARUYA Saiichi, Rébellions solitaires, (roman) Pavillons, Robert Laffont, 1991. (Prix Noma de traduction littéraire des éditions Kôdansha en 1998) ;

ENCHI Fumiko, Chroniques glorieuses, (roman) Philippe Picquier, 1993

AKUTAGAWA Ryûnosuke, Jambes de cheval, (nouvelles) Les Belles Lettres, 2013 (Prix de traduction littéraire de la Fondation Konishi 2015)

Sous-titrage de trois Rakugo pour une série de représentations à la Maison de la Culture du Japon à Paris en 2006. Nombreuses traductions d’articles dans des catalogues d’expositions artistiques.

Patrick Honnoré

Après 14 ans au Japon où il a étudié à l’université Waseda et l’université de Tokyo, Patrick Honnoré se consacre entièrement à la traduction depuis 2003. Il aime traduire la littérature avec un grand L (Yumeno Kyûsaku, Uchida Hyakken, Wataya Risa, Kawakami Mieko…) et la littérature avec un petit l (mangas, romans pour la jeunesse, albums pour enfants…).

Prix de la Fondation Konishi pour la traduction 2012. Ses modèles en traduction : Marc Chénetier, André Markowicz, Pierre Ménard. Sa phrase favorite quand il termine une traduction : « J’ai fait mon boulot, au lecteur de faire le sien ».

ONO Masatsugu

Né en 1970 à Oita, a fait ses études à l’université de Tokyo et à Paris 8. Il enseigne à l’université Rikkyo, à Tokyo. Romancier, il a reçu : le prix Mishima (en 2002), le prix Akutagawa (en 2015). Il a traduit : Introduction à la poétique du divers d’Édouard Glissant, Rosie Carpe de Marie NDiaye.

Dominique Palmé

Née à Paris le 2 décembre 1949, Dominique Palmé est traductrice indépendante depuis 1979. Elle a une maîtrise de Littérature comparée à la Sorbonne (1968, « Nikos Kazantzaki, le masque et la danse ») et une autre de Littérature Japonaise à l’INALCO en 1978, publiée aux POF en 1982 sous le titre : « Chansons pour l’enfance : un poète japonais, KITAHARA Hakushû.

Lauréate, pour sa traduction de L’été de Nakamura Shin’ichirô (Editions Philippe Picquier-Unesco, 1993), du Prix Konishi pour les Échanges Internationaux (1995), et du Prix FIT-Unesco de Traduction Littéraire (1996).

Ses auteurs de prédilection : en prose, MISHIMA Yukio (travaille actuellement à la retraduction de « Confession d’un masque ») ; en poésie : TANIKAWA Shuntarô (Les anges de Klee, Abstème & Bobance, 2004 ; L’ignare,  Éditions Cheyne, 2014).

Ryoko SEKIGUCHI

Née à Tokyo en 1970, Ryoko SEKIGUCHI écrit en japonais et en français. Elle a une dizaine d’ouvrages dans chaque langue.

Également traductrice, elle a traduit en français Yoko Tawada et Yan Sogiru, ainsi que de nombreux mangas dont Thermae Romae de Mari Yamasaki, et a traduit en japonais Jean Echenoz, Atiq Rahimi, et Solibo Magnifique de Patrick Chamoiseau, une traduction réalisée avec Patrick Honnoré qui a reçu le Grand Prix de la Traduction en 2016.

Pensionnaire de la Villa Médicis en 2013-2014 et de la Villa Kujôyama en 2016, elle a également été faite chevalier des Arts et Lettres en 2012.

Ses publications :

  • Cassiopée Péca, 1993
  • [Com] position, Tokio, 1996
  • Hakkouseï S´Diapositive, Tokio, 2000
  • Cassiopée Péca, cipM, 2001.
  • Calque, P.O.L, 2001.
  • Le Monde est rond, avec Suzanne Doppelt et Marc Charpin, Créaphis, 2004.
  • Deux marchés, P.O.L, 2005.
  • Héliotropes, P.O.L, 2005.
  • Adagio ma non troppo, Le Bleu du ciel, 2007.
  • Ce n’est pas un hasard, Chronique japonaise, P.O.L., 2011.
  • L’astringent, éditions Argol, coll. Vivres, 2012.
  • Manger fantôme, Argol, coll. Vivres, 2012.
  • Le Club des gourmets et autres cuisines japonaises, P.O.L, 2013.
  • La Voix sombre, P.O.L, 2015.
  • Fade, Les ateliers d’Argol, coll. Paradoxes, 2016.
Kei TAKAHASHI

Né au nord du Japon en 1953. Traducteur.

Kei TAKAHASHI a traduit entre autres Pascal Quignard : Tous les matins du monde, Le salon du Wurtemberg, Albucius, La Raison, Les tablettes de buis d’Apronenia Avitia, La haine de la musique, Les ombres errantes, Villa Amalia mais aussi HHhH de Laurent Binet ; En finir avec Eddy Bellegueule de Edouard Louis.

Traduction en cours : L’enlèvement d’Hortense de Jacques Roubaud ; Petits traités de Pascal Quignard.

Catherine Salvini - comédienne et metteur en scène

Formée au Théâtre-école du Passage, Catherine Salvini a travaillé comme comédienne avec Ivan Romeuf, A. Vouyoucas, Richard Martin, Philippe Faure, MC Soma, J. Simonot, D. Barrer, Philppe Genty, etc. et comme assistante à la mise en scène avec Niels Arestrup, Maurice Benichou, Jerzy Klesik, la Cie Off.

Dans le domaine du théâtre de rue, elle joue auprès de E. Drouin pour la Cie 2Gi, en in aux festivals de Châlon, Aurillac, Pozlan (Pologne). En 2015, elle crée Que seul un chien, monologue de Claudine Galea dans une mise en scène de Brigitte Barilley. Elle est également pédagogue, pour le CNAC, le CAD de Damas (Syrie), la maison d’arrêt de Fresnes, les Ateliers de la mairie de Paris (Cie Picrokole) et membre depuis plusieurs années de l’atelier René Loyon.

// Les participants //

Vers le japonais

TAKAYANAGI MORITA Kazumi, La Décomposition / Anne Garreta, Grasset, 1999

Anne F. Garréta, auteur de six romans, est née en 1962. Son premier roman, Sphinx (1986), est une histoire d’amour où le genre des deux personnages principaux n’est pas indiqué. Son cinquième roman, Pas un jour, a obtenu le Prix Médicis en 2002. Elle fait partie de l’Oulipo (Ouvroir de Littérature Potentielle), au même titre que Raymond Queneau, Georges Perec, Italo Calvino ou encore Jacques Roubaud.

La Décomposition (1999), son quatrième ouvrage, forme un roman policier. Le narrateur qui veut réaliser le crime parfait conçoit un principe de meurtre sériel : il choisit sa victime en combinant des corps inconnus avec des noms fictifs issus d’À la recherche du temps perdu de Marcel Proust. Par exemple, il se poste à certains endroits d’une métropole moderne et compte les corps des passants pour trouver « Mme de Saint Loup » paraissant à la 37e phrase de la Recherche ; si le 37e corps à passer devant lui est un corps féminin, elle sera sa victime. Il tue ainsi plusieurs personnes les unes après les autres comme Françoise, Cottard, Norpois, etc.

Cet ouvrage expérimental constitue à la fois un pastiche d’À la recherche du temps perdu de Marcel Proust et une tentative de création d’une nouvelle œuvre d’art en décomposant ce chef-d’œuvre du 20e siècle. On peut dire qu’il s’inscrit dans la postérité de Proust. D’autre part, ce livre contient de nombreuses allusions à des textes littéraires (Nabokov, Kafka, Mallarmé, Shakespeare…) et des références culturelles (certains films ou jeux vidéo).

/ La traductrice /

TAKAYANAGI MORITA Kazumi a fait des études de littérature française et japonaise à l’Université de Tokyo puis un doctorat en Pratique et théories du sens à l’Université Paris 8. Elle a commencé la traduction du japonais en français et vice versa en tant que bénévole pour une ONG en 2013. Depuis, elle poursuit avec une activité de traduction en indépendante pour des entreprises privées. Depuis 2015, elle rédige des notes de lecture des livres français pour des maisons d’éditions japonaises et souhaite se tourner vers la traduction littéraire.

YOKOTA Yuya, Enfance / Nathalie Sarraute, Gallimard, 1983

Nathalie Sarraute (1900-1999), dont les parents ont divorcé quand elle était petite, a passé son enfance entre plusieurs lieux (Paris, Ivanovo, Saint-Pétersbourg etc.). Saluée par Sartre et Max Jacob dès son premier livre, Tropismes (1939), elle est une des figures importantes du courant du Nouveau Roman.

Dans son autobiographie, Enfance (1983), écrite sous forme fragmentaire, un dialogue se déroule entre Sarraute et son double. Cet ouvrage présente plusieurs particularités et difficultés de traduction : le choix du temps des verbes, l’emploi des figures de style, la structure de l’histoire et l’écoulement du temps dans le récit.

/ Le traducteur /

Yuya YOKOTA vit actuellement à Paris où il approfondit ses recherches doctorantes sur l’autobiographie dans la littérature contemporaine. Il montre depuis longtemps un vif intérêt pour la pratique de traduction. Conscient de l’importance de celle-ci dans le développement de la littérature japonaise, il souhaite lui aussi y contribuer.

SEGAWA Megumi, Les Animaux de tout le monde / Jacques Roubaud, Seghers Jeunesse, 2004

Jacques Roubaud, né en 1932 à Caluire-et-Cuire. Il est un poète, romancier, essayiste et professeur de mathématiques français.

Il découvre la poésie japonaise ancienne dans les années soixante lorsqu’il se met à écrire des poèmes. Les haïkus de Bashô Matsuo ou encore le Genji monogatari, ancienne prose japonaise, lui ont inspiré plusieurs de ses poèmes.

Membre de l’Oulipo, il compose une œuvre abondante comprenant des ouvrages de prose, de poésie, des écrits autobiographiques et des essais. Il reçoit plusieurs prix littéraires qui couronnent l’ensemble de son œuvre : le Grand prix national de la poésie en 1990 et le Grand prix de littérature Paul-Morand de l’Académie française en 2008.

Les Animaux de tout le monde est un recueil de poésies qui compte une soixantaine de poèmes rédigés dans un style aussi bien traditionnel que contemporain. Chaque poème a pour sujet un animal : « des longs des courts des gras des beaux », Poème du chat, Hérisson !, La linotte…

Presque tous sont des sonnets, comme l’explique l’auteur dans une lettre adressée au hérisson en fin d’ouvrage.

Ce recueil permet de faire découvrir la poésie comme jeu, mais incite également à faire des rapprochements avec d’autres poèmes qui évoquent les mêmes animaux.

/ La traductrice /

Après avoir obtenu une licence ès Littérature française et un master ès Linguistique japonaise et Éducation de la langue japonaise, Megumi SEGAWA, étudiante en doctorat, conduit maintenant ses recherches sur les onomatopées comparées dans les œuvres littéraires : les onomatopées japonaises traduites en français, et vice versa. Il existe plus de 4.500 onomatopées au Japon, qui constituent la base d’une expression diverse et variée de la langue japonaise.

Elle a enseigné le japonais à l’université nationale de Hanoï ainsi qu’au lycée annexe dans le cadre d’un programme organisé par le Ministère japonais de l’Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie.

Vers le  français

Émeline BOUCHERON, Yume no hate / AWA Naoko, Zuinunsha, 2005

AWA Naoko, figure du conte merveilleux moderne au Japon, est née en 1943 à Tôkyô. Petite, elle lisait déjà les contes des frères Grimm, d’Andersen, de même que les Mille et Une Nuits, qui ont influencé ses récits par la suite. Elle obtient une licence en littérature japonaise à l’Université pour femmes du Japon, et fait ses débuts littéraires dans le magazine Mejiro jidô bungaku (littérature jeunesse Mejiro) à la même époque. Elle gagne par la suite le prix culturel des éditions jeunesse Shogakukan en 1973 et le prix Noma pour la littérature jeunesse en 1982 avant de mourir, à 50 ans, d’une pneumonie.

Son travail continue à vivre grâce à ses admirateurs : ils se réunissent chaque année pour discuter de son œuvre dans son université, au sein de l’association Hanamame no kai (La rencontre des Haricots écarlates), créée en 1999 afin de préserver son héritage littéraire pour les générations futures.

Yume no hate, recueil de 17 contes choisi pour la Fabrique des traducteurs, nous permet d’avoir une vision d’ensemble de son travail. L’autrice s’adresse aux enfants dans un langage poli et adulte, leur propose des fins résolument non-moralisatrices et des personnages d’une grande diversité, comme celui de cette petite fille assez courageuse pour s’aventurer dans la forêt au tournesol qui s’inquiète des aventures d’un jeune homme. De son style se dégagent une chaleur indiscutable ainsi que des couleurs et des sons qui enchanteront le lecteur.

/ La traductrice /

Émeline Boucheron, 26 ans, est diplômée d’un master professionnalisant en traduction littéraire de l’INALCO.
En 2013, elle effectue un stage chez Sakka (section manga des éditions Casterman), en tant qu’assistante d’édition. En avril 2015, elle part dans le cadre d’un visa vacances-travail au Japon. Un voyage qui la mènera de Takayama au pèlerinage de Shikoku. En dehors de sa passion pour le Japon et la traduction, elle aime jouer du piano, dessiner, écrire, s’occuper des personnes âgées et des enfants.

Salomé HERVÉ, Shinsekai yori / KISHI Yûsuke, Kôdansha, 2008

Yûsuke Kishi (1959-) a débuté en 1996. Le fait d’avoir grandi en plein âge d’or de la science-fiction a sans aucun doute influé sur son écriture, mais curieux de nature, il s’essaye au roman d’horreur, au policier, au roman noir, à la science-fiction, au fantastique.

Ce roman d’anticipation à la croisée des genres est une œuvre hautement divertissante. L’auteur fait preuve d’une grande imagination. C’est une intrigue complexe, plus intellectuelle que batailleuse. La science-fiction se veut en effet une littérature du réel, car en se postant dans le futur elle cherche à questionner le présent. Du nouveau monde s’inscrit dans cette lignée. Comme dans toute dystopie, l’auteur cherche lui aussi à mettre en garde ses lecteurs. Le roman divisé en six chapitres se présente comme une lettre – un legs fait aux générations futures – rédigée par Saki. Celle-ci se replonge dans son passé à trois étapes clés de sa vie : ses douzième, quatorzième et vingt-sixième années.

Japon, mille ans après notre ère. L’humanité a acquis des pouvoirs de psychokinésie, le Cantus. Habitants du bourg Kamisu 66, nos six jeunes protagonistes Saki, Satoru, Maria, Mamoru, Shun et Reiko poursuivent leur vie avec insouciance dans le meilleur des mondes. Mais très vite, des doutes surgissent en eux. Aucun doute, les adultes leur cachent de terribles secrets.

/ La traductrice /

Étudiante à l’université d’Aix-Marseille, Salomé Hervé obtient un master professionnel de traduction littéraire en 2016. Dans le cadre de son stage de fin d’études, elle se voit confier par la Maison de la Culture du Japon à Paris, la traduction de sous-titres de films produits par la Shintôhô.

Félix PORTIER, Dôwa shû (Le Rire du Tengu) / Toyoshima Yoshio, (Kaichôsha, 1990)
Dôwa shû (Le Rire du Tengu) – recueil de contes jeunesse

Ce recueil, réalisé à titre posthume par les habitants d’Amagi-Asakura, dans le Kyûshû, région natale de l’auteur, rassemble ses contes de jeunesse originaux d’inspiration japonaise, mais aussi occidentale : l’action s’y déroule tantôt dans de petits villages perdus au pied des montagnes, à l’orée d’immenses forêts encore magiques, antres des tengu, tanuki, renards et autres esprits japonais, mais aussi en Inde, en Grèce, en Perse ou dans le Caucase. Ces histoires sentent l’amour de l’enfance et des enfants. Les démons y sont bien trop gentils avec les gamins, et ressemblent plutôt à des grands-pères indulgents qu’à des donneurs de leçons – barbes blanches et grands sourires hilares, seuls leurs longs nez rouges trahissent leur nature de tengu –, mais sans pitié avec les adultes. L’auteur écrit avec légèreté et fraîcheur, ne cherche pas à enfoncer le clou de la morale dans la tête des enfants, certainement parce qu’il fait ça par plaisir et pour faire retrouver le sourire à ses fils après la perte de leur mère.

Il y a, dans ces contes, un bel hommage pour sa région natale du Kyûshû, à l’époque où l’eau des montagnes pouvait encore se boire sans risques et avait un goût exquis. Dans un style clair, humble et oral, il y a également l’influence choisie de l’Occident, car Toyoshima Yoshio, avant d’écrire, a traduit Victor Hugo et Romain Rolland.

Ce sont ce style et son oralité qui représentent l’intérêt et la difficulté de la traduction : faire passer dans la langue du conte français la densité des émotions, du suspense et de l’humour, les jeux d’enfants, onomatopées et comptines, afin de parvenir à toucher les enfants – premier public visé – , susciter leur intérêt sans tomber dans l’ethnocentrisme et affadir le texte.

/ Le traducteur/

Après une licence en Langues, Littératures et Civilisations japonaises à l’Université Toulouse II Jean-Jaurès, Félix Portier passe un an à Okinawa dans le cadre d’un échange universitaire. Diplômé en 2015 d’un master en études japonaises et pressé par la nécessité de subvenir aux besoins de sa famille, il se réoriente ensuite dans l’apprentissage de la charpente, de la viticulture, sans perdre son intérêt pour le Japon et la traduction. Père de deux enfants, il apprécie beaucoup la littérature jeunesse et aime traduire des contes pour ses fils.

La Fabrique des traducteurs est une aide destinée aux jeunes traducteurs accueillis dans le cadre du programme de professionnalisation de la Fabrique des traducteurs visant à renouveler et à développer le réseau des traducteurs professionnels. Ce programme, organisé par ATLAS est soutenu par : l’Institut français, le Ministère de la Culture et de la Communication – Délégation générale à la langue française et aux langues de France, la SOFIA, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Ville d’Arles, le Conseil général des Bouches-du-Rhône.

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