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Atelier coréen // français

https://www.atlas-citl.org/wp-content/uploads/2015/10/jt1213_30-09-15_FDT_coreenne.mp4.mp4

// Calendrier //

Du 1er septembre au 11 novembre 2015 : formation au Collège international des traducteurs littéraires.

• Du 1er septembre au 18 septembre : Hervé Péjaudier /HAN Yumi  et CHOI Yoonjung
• Du 28 septembre au 9 octobre : LIM Yeong-hee / Mélanie Basnel et LIM Mi-kyung
• Du 12 octobre au 30 octobre : JEONG Eun-Jin /Jacques Batilliot et CHANG Somi
• Du 2 au 6 novembre : préparation à la lecture publique, avec Catherine Salvini

Le 7 novembre 2015 – Le Capitole à 17h15 : première lecture publique “Encres fraîches”, dans le cadre des 32es Assises de la traduction littéraire à Arles

Le 10 novembre 2015 : deuxième lecture publique “Encres fraîches” au Centre Culturel Coréen à Paris, à 18h30 en Salle de conférence

// Les participants //

FDT_atelier_cor:fr

• Vers le français :

Astrid ARTHUR – Bonjour, Tours, de Han Yun-Seob (Munhakdongnae, 2010)
Isabelle HIGNETTE – La Fée dans le mur, de Bae Samsik (Mineumsa, 2015)
Mihwi PARK– La Mer lunaire, de Chung Han-ah (Munhakdongne, 2007)

• Vers le coréen :

Jung-eun CHOE– La lettre à D’Alembert sur les spectacles, de Jean-Jacques Rousseau (Chez Marc Michel Rey, 1758)
Ahram LEE – Que font les rennes après Noël ?, d’Olivia Rosenthal (Verticales, 2010)
Sohee PARK – Les Candidats, de Yun Sun Limet (Éditions de La Martinière, 2004)

// Les tuteurs //

Mélanie BASNEL
Titulaire d’un master II de traduction littéraire anglais-français obtenu en 2006. Elle traduit des romans et des textes en tout genre pour plusieurs maisons d’édition. Depuis 2012, Lim Yeong-hee et elle traduisent à quatre mains des ouvrages coréens. Elles ont traduit pour les éditions Picquier : Si le rôle de la mer est de faire des vagues…, de Kim Yeon-su (2014, co-traduit avec Lim Yeong-hee) Ma mémoire assassine, de Kim Young-ha (2014, co-traduit avec Lim Yeong-hee) ; Fils de l’Eau, de Gu Byeong-mo (2013, co-traduit avec Lim Yeong-hee) ; Jimmy Le Terroriste, d’Omair Ahmad (2012) ; Maintenant que j’ai cinquante ans, de Bulbul Sharma (2011) ; Mangue Amère, de Bulbul Sharma (2010) ; L’Histoire la Plus Incroyable de Votre Vie, de Chitra Banerjee Divakaruni (2010) ; Le Camée Anglais, de Madhulika Liddle (2009) ; Le Palais des Illusions, de Chitra Banerjee Divakaruni (2008) ; Mes Sacrées Tantes, de Bulbul Sharma (2007).
CHANG Somi
Née en 1970 à Séoul. Elle a étudié la langue et la littérature française à l’université des femes de SookMyung à Séoul. Elle a été éditrice des éditions Bakyoungsa à Séoul pour le livre scolaire français, professeur chargée de cours l’université des femmes de SookMyung à Séoul, a fait de la recherche pour le KISDI (Korea Information Society Development Institute) avant de se consacrer à la traduction littéraire. Elle a traduit entre autres : Michel Houellebecq , La Carte et le territoire, Munhakdongne, 2011 ; Soumission, Munhakdongne, 2015 ; Henri-Pierre Roché , Jules et Jim, The Book, 2014, ; Marguerite Duras , Le Vice-consul, The book, 2013 ; Stéphane Hessel et Edgard Morin, Le Chemin de l’espérance, Prunsoop, 2012…
CHOI Yoonjung
Née en 1958 à Séoul. Après une maitrise de littéraure française à Strasbourg et un DEA à Paris III, elle enseigne le français à Université de Yonsei et de Jung-ang. Éditrice, elle est d’abord directrice d’une collection de la littérature française de jeunesse pour Bir Publishing puis Directrice de Windchild Publishing, maison d’edition spécialisée en jeunesse. Elle a publié des ouvrages de critique de la littérature jeunesse, un essai sur Blanchot Abstraction du roman, Jakgasegy, 1990 Le Visible et l’invisible, essai critique sur les romans de OH Jung-Hee, Jakgasegye, 1995. Traductrice littéraire, elle a traduit entre autres : Maurice Blanchot, Le Livre à venir, Segyesa, 1993 ; Georges Bataille, La Littérature et le mal, Mineumsa, 1995 ; Maurice Blanchot, Thomas l’obscur, Segyesa, 1990 ; Philippe Sollers, Femmes, Hangilsa, 1992 ; Justine Lévy, Rendez-vous, Mineumsa, 1995 ; Geneviève Brisac, Petite, GoldenBough Publishing, 1997
HAN Yumi
Née en 1969 à Séoul, elle y étudie la langue française et obtient un premier doctorat en linguistique sur le bilinguisme à Paris 7. Enseignante dans différentes universités (Paris 7, La Rochelle, Besançon), elle s’oriente parallèlement vers la traduction littéraire, particulièrement de théâtre, et obtient en 2002 avec Hervé Péjaudier le Prix culturel France-Corée « pour sa contribution à une meilleure connaissance du théâtre coréen ». En 2004, elle a créé aux éditions Imago la collection Scènes Coréennes, qu’elle dirige avec H. Péjaudier (20 titres parus, dont la moitié consacrés aux arts de la scène), et où ils ont publié en particulier un pansori moderne et un pansori classique. Son approche théorique et pratique de ce genre majeur a abouti à un second doctorat, publié en 2015 aux Presses universitaires de Franche-Comté. Elle enseigne aujourd’hui au Centre culturel coréen à Paris, et dirige depuis 2013 le Festival K-Vox / Voix Coréennes. Elle est coordinatrice artistique pour les programmes chamanisme et pansori du Festival d’Automne 2015. Elle a entre autres cotraduit avec Hervé Péjaudier : Sugungga, Le dit du palais sous les mers, version de l’école Pak Cho-wol, traduit et présenté par Han Yumi et Hervé Péjaudier, collection Scènes Coréennes, Paris, Imago, 2012 ; : LEE Jaram, Le Dit de Sichuan, traduit et présenté par Han Yumi et Hervé Péjaudier, collection Scènes Coréennes, Paris, Imago, 2010 ; HŎ Kyu, Muldoridong, traduit par Han Yumi et Hervé Péjaudier, collection Scènes Coréennes, Paris, Imago 2004 ; SONG Sok-ze, À qui mieux mieux, traduit par Han Yumi et Hervé Péjaudier, collection Scènes Coréennes, Paris, Imago, 2013.
JEONG Eun-Jin et Jacques BATILLIOT
Spécialiste de la littérature coréenne, Jeong Eun-Jin est maître de conférences à l’Institut national des langues et civilisations orientales. Jacques Batilliot a exercé la profession d’éditeur en France et en Asie. Ils ont traduit les écrivains coréens contemporains les plus renommés comme Hwang Sok-yong (prix Daesan pour la traduction du Vieux Jardin,), Oh Jung-hi, Yi Ch’ongjun, Shin Kyung-sook et Han Kang. L’ensemble de leur travail de traducteur a été récompensé en 2012 par le prix culturel France-Corée.
LIM Mi-kyung

Née en 1963. Après des études de littérature et de sciences humaines à l’université nationale de Séoul, elle est chargée de cours dans différentes universités et a enseigné la littérature française notamment du XIXe siècle. Elle est traductrice littéraire depuis 2001 et a traduit entre autres : Le Rouge et le Noir de Stendhal, Open books, 2009 ; La Délicatesse de David Foenkinos, Munhakdongne, 2012 ; Le Féminin et le sacré de Catherine Clément et Julia Kristeva, Munhakdongne, 2002 ; Alabama Song de Gilles Leroy, Munhakdongne, 2009 ; Personne de Gwenaelle Aubry, Open books, 2012 ; La Chatte de Colette, Changbi, 2013 ; La Fièvre de J.G.M. Le Clézio, Moonji, 2015.

Elle est aussi écrivain et a publié un roman, Migo, l’Enfer dans mon miroir en 2007 (Woongjin Edition Ppoul).

LIM Yeong-hee
Née en 1960 dans la province de Kyungbuk en Corée du sud, Lim Yeong-hee vit en région parisienne. Elle est auteur, traductrice et éditrice. Elle a publié de nombreux titres pour le jeune public chez Flammarion dans la collection Chan Ok : . Jinju, j’aime pas la cantine ; Jinju, Ma super copine ; Jinju, Ma soirée Pyjamama e… mais aussi Kongjwi, une cendrillon en Corée, texte de Lim Yeong-hee et illustration de Marie Caillou, Flammarion-Père Castor. 2013 ; La femme-dragon, Lim Yeong-hee, collection Bilingue, Le Jardin d’Essai, 2015. Elle a cotraduit avec Françoise Nagel : Saumon, Ahn Do-hyun, Picquier, 2008 ; Fleur noire, Kim Young-ha, Picquier, 2007 ; Le Terroriste, Seonu Hwi, Imago, 2006. Avec Mélanie Basnel Si le rôle de la mer est de faire des vagues, Kim Yeon-su, Philippe Picquier, 2015 ; Ma mémoire assassine, Kim Young-ha, Philippe Picquier, à paraître 2015 (en collaboration avec Mélanie Basnel).
Hervé PÉJAUDIER
Né en 1953 à Paris. Doctorat en anthropologie sociale sur la réception des rituels coréens sous forme de spectacle en Occident, à propos de la chamane Kim Keum-hwa, sous la direction d’Alexandre Guillemoz (EHESS). Auteur de dramatiques pour France Culture et du spectacle Le Souverain Fou, discours, co-production Festival d’Avignon et MC 93 Bobigny, mise en scène d’Ivan Grinberg avec François Chattot dans le rôle titre, texte paru chez Actes Sud. Depuis les années 2000, travaille sur la traduction de la littérature coréenne, particulièrement de théâtre, et obtient en 2002 avec Han Yumi le Prix culturel France-Corée « pour sa contribution à une meilleure connaissance du théâtre coréen ». Ensemble, ils poursuivent ce travail en accueillant et surtitrant un grand nombre de spectacles coréens venant en France, qu’il s’agisse de théâtre contemporain (CDN Évreux, CDN Dijon, divers théâtres parisiens) ou d’arts de la scène traditionnels, spécialement le pansori, patrimoine immatériel Unesco, à de multiples reprises (Festival d’Automne à Paris 2002 et 2015, Festival de l’Imaginaire, Théâtre du Soleil, Musée du Quai Branly, Festival Made in Asia, etc.), mais aussi des musiques lettrées gagok ou du théâtre masqué talchum (Maison des Cultures du Monde). En 2004, ils créent aux éditions Imago la collection Scènes Coréennes (20 titres parus, dont la moitié consacrés aux arts de la scène), et où ils ont publié en particulier un pansori moderne et un pansori classique. Directeur artistique du Festival K-Vox / Voix Coréennes, il travaille sur les échanges culturels entre France et Corée autour du pansori, dont il joue lui-même en français le texte accompagné par un tambour coréen (Le dit de Heungbo, création à Bruxelles en 2010), et présente un spectacle en compagnie de la maître coréenne Min Hye-sung (« Bonjour Pansori 1 », donné en France à partir de 2013 et à Séoul en 2014, « Bonjour Pansori 2 » en préparation). Il cotraduit avec Yumi Han et a publié : Le souverain fou, discours,  texte intégral suivi d’une version scénique, Actes Sud Papiers, 1991.
Bonjour, Tours - HAN Yun-seob (2010)

Déjà auteur de plusieurs romans jeune public, Han Yun-Seob remporte en 2010 le prix de littérature jeunesse de la maison d’édition Munhakdongne avec Bonjour,Tours.

Dans cette oeuvre, une famille sud-coréenne emménage dans la ville de Tours. Leur fils de onze ans, Bong-Ju, doit s’adapter à son nouvel environnement. Un jour, intrigué par une inscription en coréen qu’il trouve sur le bureau de leur nouvelle maison, ce dernier cherche à en savoir un peu plus. Cette enquête l’amène à faire la connaissance d’un garçon nord-coréen, rencontre qui lui ouvre les yeux sur la division de la péninsule coréenne. Ce livre fait tout d’abord découvrir au lecteur une ville de France à travers les yeux d’un jeune coréen – de par les différences culturelles qu’il note, sa perception des lieux et des gens – et lui explique également avec intelligence un passage douloureux de l’histoire de Corée. Ce roman a donc une portée universelle.

Bonjour, Tours est écrit de façon inattendue. On y trouve un langage simple mais non simpliste, mêlé à des métaphores très recherchées et poétiques. On y découvre la complexité des émotions d’un enfant, les questions qu’il se pose, la perception qu’il a d’un pays qui n’est pas le sien. Bien que destiné initialement à un jeune public, ce roman peut également toucher les adultes par sa poésie et ses références historiques.

// La traductrice //

Astrid ARTHUR se découvre une passion pour la traduction littéraire (et journalistique) au cours de son cursus en LLCE Coréen à l’INALCO. Elle étudie notamment un an à l’université de Kyung Hee à Séoul, et y étudie le coréen et la linguistique de l’anglais. Elle est titulaire d’une Licence LLCE de Coréen, d’un certificat de langue coréenne de Kyung Hee, et parle couramment l’anglais.

La Fée dans le mur - BAE Samsik (2015)

Paru aux éditions Mineumsa, Séoul, 2015, « La fée dans le mur » est une pièce de théâtre de Bae Samsik. A travers les points de vues de la fille et de la mère, l’histoire est centrée sur le personne du père, fervent communiste qui défend la veuve et l’orphelin pendant la guerre mais qui, de retour au Sud, est traqué par la police capitaliste répressive. Il passe sa vie caché dans un mur, tel une présence aux côtés de sa fille, qu’elle idéalise comme étant la fée dans le mur. « La fée dans le mur » est un seul en scène, alternant monologues narratifs, dialogues et chants. La pièce bat le record du nombre de personnages interprétés par une seule actrice.

// La traductrice //

Isabelle Hignette est traductrice de théâtre sud et nord coréen et comédienne. Après un diplôme d’études théâtrales à Paris, elle s’est concentrée sur le théâtre coréen en étudiant à l’université Dongguk (Séoul, Corée du Sud). Elle est aussi titulaire d’un Master de Langue et Culture de la Corée à l’université Paris Diderot.

La Mer lunaire - CHUNH Han-ah (2007)

La Mer lunaire est notre histoire, celle de nos amis, de notre famille : celle de l’héroïne, à la recherche d’un emploi depuis cinq ans ; de sa tante, mère célibataire qui n’a plus donné de nouvelles depuis qu’elle est partie toute seule aux États-Unis refaire sa vie ; de son meilleur ami, qui veut devenir une femme, etc. Les sujets que traite l’auteur sont graves, mais les caractères des personnages sont gais, plaisants et chaleureux. Les parties les plus fascinantes de ce roman se trouvent dans les lettres que sa tante envoyait secrètement à sa mère — la grand-mère de l’héroïne. Elle y raconte son expérience de la vie et la réalisation de son rêve : être astronaute de la NASA. C’est ainsi qu’au fil des lettres se succèdent les récits de son premier vol dans l’espace, de la beauté de la lune… En fait, un tissu de mensonges…
L’auteur accorde une large place au rêve, symbolisé par la lune, dans le texte. Mais comme on le devine à la lecture du titre, ce qu’elle veut nous donner à découvrir est un autre versant de l’astre de la nuit, sa face cachée : la « mer lunaire ». En dévoilant la réalité derrière le rêve, l’auteur prend le parti de montrer certains des mauvais côtés de l’existence — mais sans jamais tomber dans le pessimisme. Car la force du roman est de ne pas identifier l’obscurité à la désespérance en délivrant ce message : il ne faut pas se contenter de désirer, mais avancer pour réaliser nos rêves en portant un regard bienveillant sur la réalité — l’envers — de nos vies. Un roman au message positif dont la portée ne peut être qu’affirmée, en France comme en Corée.

Que font les rennes après Noël ? - Olivia Rosenthal (2010)

Deux histoire parallèles se croisent. Comment apprend-on à être parmi les autres ? Ou comment apprend-on aux autres à être avec nous ? Comment s’y prendre pour apprendre à ne pas être avec les autres ? Au fait, qui sont-ils les autres ? Et, qui sommes-nous au juste ?
Dans Que font les rennes après Noël ?, l’auteur tente de démêler nos ambivalences englouties, par une écriture à la fois sauvage et soigneuse, indifférente et attentive, précise et ambiguë ; non par une mise en évidence, mais au contraire, en remettant en question, en brouillant les pistes, jusqu’à ce que les limites nettes et précises commencent à être diffuses et souples ; comme une pensée pure avant de se figer par les mots.
Particulièrement intéressée par la manière dont Que font les rennes après Noël ? donne un lieu de réflexions profondes sur la nature et la nature humaine, la traductrice, Ahram Lee, en tant que plasticienne, se sent proche de l’esprit de l’auteur. La construction contemporaine du livre, simple en apparence mais s’avérant être compliquée lors d’une tentative de traduction, lui a donné envie de voir ce texte singulier s’écrire en coréen.

Les Candidats - YUN Sun Limet (2004)

Les Candidats s’articule à travers quatre voix. Celles d’une orpheline et de trois parents candidats à l’adoption. Un jour, un couple meure dans un accident de voiture en laissant ses enfants seuls au monde. Heureusement, leurs parents avaient écrit une lettre pour demander à leurs amis d’élever leurs enfants en cas d’éventuel incident. Or, les quatre couples concernés tentent d’échapper tour à tour à cette lourde responsabilité. Chaque situation donne à comprendre leurs difficultés, mais la question de l’adoption demeure dans l’impasse.
La structure composée de quatre narrations est la première difficulté de traduction. Comment les différencier ? Ensuite, les discours au style direct se mélangent avec la narration.
L’histoire du roman serait proche de l’histoire personnelle de l’auteure. Elle est née à Séoul avant d’être adoptée en Belgique. Ses livres ne sont pas encore publiés en Corée, cette traduction sera l’occasion de la présenter dans son pays de naissance et de faire découvrir aux lecteurs coréens cette auteure brillante.

La lettre à D'Alembert sur les spectacles - Jean-Jacques Rousseau (1758)

La Lettre à D’Alembert sur les spectacles est un essai écrit par Jean-Jacques Rousseau en 1758 pour répondre à l’article « Genève » de D’Alembert, qui avait paru dans le tome VII de l’Encyclopédie, en octobre 1757. Il vise plus précisément deux passages de cet article : l’un qui affirme que la religion des pasteurs de Genève n’est qu’un « socinianisme parfait », et l’autre, la proposition de réintroduire le théâtre à Genève, où il est interdit depuis 1617. Rousseau s’est beaucoup consacré à la deuxième partie concernant l’idée de réintroduire le théâtre à Genève. L’enjeu était de s’y opposer, mais pour cela, Rousseau devrait d’abord dénoncer la thèse de D’Alembert qui affirme que le théâtre peut avoir un effet moral sur les spectateurs.
Rousseau s’oppose donc à la thèse de D’Alembert en se basant sur trois idées principales : Tout d’abord, il y a un bon plaisir et un mauvais plaisir. Le bon plaisir dérive de la nature, de l’accomplissement des devoirs de chacun, le mauvais plaisir est le plaisir dénaturé, un goût venant d’un amusement étranger. Sans doute le désir d’aller au théâtre provient d’un goût pour un amusement étranger, la quête d’un mauvais plaisir. Ensuite, le spectacle ne peut que suivre le goût des spectateurs, c’est-à-dire le plaisir, sans quoi il perd ses spectateurs. Enfin, le seul principe qui règne sur la scène est le plaisir et ce plaisir est dangereux pour la moralité car il fait naître un excès d’amour de soi. Ainsi, le spectacle ne peut avoir un effet moral sur les spectateurs car son objectif essentiel est de plaire.
Jung-eun CHOE a choisi cet ouvrage de Rousseau car le siècle des Lumières l’a toujours attirée par son dynamisme intellectuel. D’autre part, la mise en perspective avec nos sociétés modernes et leurs valeurs lui a paru pertinente. La Lettre à D’Alembert sur les spectacles invite à réfléchir à la question du plaisir dans les spectacles d’aujourd’hui et constitue un défi de traduction compte tenu des spécificités de la langue du XVIIIe siècle.

La Fabrique des traducteurs est une aide destinée aux jeunes traducteurs accueillis dans le cadre du programme de professionnalisation de la Fabrique des traducteurs visant à renouveler et à développer le réseau des traducteurs professionnels. Ce programme, organisé par ATLAS est soutenu par : l’Institut français, le Ministère de la Culture et de la Communication – Délégation générale à la langue française et aux langues de France, la SOFIA, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Ville d’Arles, le Conseil général des Bouches-du-Rhône.

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