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Atelier ViceVersa russe/français 2018

Les ateliers ViceVersa vous proposent d’acquérir de nouvelles directions de travail sur une traduction en cours et d’enrichir votre pratique grâce à une expérience collégiale.

L’atelier russe-français, organisé du 29 janvier au 3 février au CITL d’Arles, avec le soutien de l’Institut Perevoda de Moscou, a accueilli 10 traducteurs accompagnés de deux coirdinateurs : Valery Kislov et Paul Lequesne. Découvrez leurs parcours et leurs projets de traduction.

Un atelier organisé en partenariat avec l’Institut Perevoda de Moscou

Pour toute question sur les ateliers ViceVersa, contacter Ameline Habib, responsable pédagogique des formations:

Email : ameline.habib@atlas-citl.org

Tél.: 04 90 52 05 50

// Les coordinateurs //

Valery Kislov

Né en 1963 à Léningrad (URSS), bachelier en 1980, Valéry Kislov entame des études de français qu’il achève en 1985, avant de se consacrer essentiellement à la littérature, jusqu’à soutenir une thèse de doctorat à l’université de Paris-8, intitulée “Liberté de la contrainte” et portant sur les formes radicales (et ludiques) de la création littéraire (2005). Entre russe, français et poldève, il vit de l’enseignement, de l’écriture (textes de genres variables sur l’existence paradoxale des hominidés en général et sur la sienne en particulier) et de la traduction littéraire. Ainsi, il a traduit, entre autres, Jarry, Satie, Daumal, Ponge, Vian, Queneau, Perec, Savitzkaya, Volodine. Il intervient également comme assistant à la production et à la réalisation, documentariste et régisseur, ainsi qu’interprète et traducteur, dans d’autres projets au caractère culturel plus ou moins prononcé.

Paul Lequesne

Né en 1961 quelque part à l’Ouest de Paris, diplômé de l’École nationale supérieure des techniques avancées (option génie maritime), Paul Lequesne n’a jamais construit un seul navire et est d’ailleurs sujet au mal de mer. Travaillé de longue date par l’amour de la littérature, particulièrement russe, il s’est avisé au matin du 5 août 1991 qu’il pourrait gagner moins en travaillant plus et ainsi atteindre au bonheur, raison pour laquelle il s’est tourné sur-le-champ et naturellement vers le métier de traducteur, métier qu’il exerce depuis avec une constance proche de l’obstination.
Si ses essais philosophiques restent confidentiels, ses traductions des œuvres d’Alexandre de Grine ont fait le tour du XVIIIe arrondissement, et son chef-d’œuvre “Les Voyages fantastiques du baron Brambeus, d’Ossip Senkovski” a même suscité un article élogieux dans une prestigieuse revue littéraire dont il a malheureusement oublié le nom. Ces succès ajoutés à l’instructive fréquentation posthume de Victor Chklovski, lui ont valu de gagner la confiance, et parfois même l’amitié, de plusieurs auteurs bien vivants, dont Vladimir Charov, Boris Akounine et Andreï Kourkov.

// Les participants //

Vers le russe :

Maria Anninskaya, pour Lettres à Jean Marais de Jean Cocteau, éditions Albin Michel

Maria Anninskaya est une traductrice professionnelle, membre des associations suivantes : l’Union des Ecrivains de Moscou (section de la traduction), l’Association des Traducteurs littéraires (FIT-IFT, International Federation of Translators) et de la Guilde des traducteurs littéraires. Elle a traduit : André Gide, Alain (Emile Chartier), Romain Gary, Boris Vian, André Maurois,  Olivier Todd, Simone de Beauvoir, Jean Cocteau, Colette, Nathalie Sarraute, Philippe Djian, Georges Nivat, Paul Willems (Belgique), Jacques Sternberg (Belgique), Vincent Delecroix, Olivier Rolin, Olivier Py, Pierre Michon, David Foenkinos, Guy Mettan (Suisse), Albert Camus, Frédéric Beigbeder et d’autres auteurs. En 2012, elle a reçu le prix INOLIT de la revue littéraire Inostrannaïa Litératoura pour sa traduction de L’Empereur d’Occident de Pierre Michon, et en 2014 pour sa traduction des Carnets de voyage d’ Albert Camus le Prix Maurice Waksmakher de l’Ambassade de France .
La traduction en cours, Lettres à Jean Marais de Cocteau, n’a pas encore trouvé son éditeur mais est déjà promise à la revue littéraire Inostrannaia Litératoura. Les lettres de Jean Cocteau à Jean Marais (de 1938 à 1963), sont un document unique qui reflète l’histoire des relations des deux hommes illustres, ayant marqué la vie culturelle de la France et doués de grands talents très divers. Jean Cocteau, poète, auteur dramatique, cinéaste, artiste-peintre, dessinateur est connu et aimé en Russie.
Jean Marais également, surtout comme acteur de cinéma, tandis que le côté « cocteaulien » de sa biographie reste dans l’ombre.

Victoria Bachevskaya, pour Le Lilas lie de vin in La Roue et autres nouvelles de Christian Gailly, Les éditions de Minuit, 2012

Victoria Bachevskaya est étudiante en troisième année à la faculté des langues étrangères et des aires géoculturelles à l’université Lomonossov de Moscou. Elle apprend le FLE (Français Langue Etrangère) et l’italien comme seconde langue étrangère. Elle a commencé à traduire lors d’un séminaire organisé par Nadia Buntman, traductrice du français en russe, en 2015 à Moscou. Elle a fait un stage à l’ISIT (Paris, France) en 2017 où elle avait suivi les cours de traduction générale de l’italien en français.
Le projet sur lequel elle travaille pour l’atelier ViceVersa est la traduction d’une nouvelle de Christian Gailly intitulée Le lilas lie de vin (in La Roue et autres nouvelles , Éditions de Minuit, 2012). Cette nouvelle lui a été proposée lors d’un séminaire organisé par Nadia Buntman, traductrice du français vers le russe, en 2015 à Moscou. Après avoir assisté à l’atelier ViceVersa russe / français, Victoria espère améliorer sa traduction pour publier cette nouvelle de Christian Gailly dans la revue Inostrannaya literatura.

Vitaly Nuriev, pour Entretien avec Claire de Régis de Sá Moreira, ePoints, 2015

Vitaly Nuriev vit à Moscou. Chercheur en traductologie à l’Institut de linguistique de l’Académie des sciences de Russie et traducteur littéraire, il traduit du français et de l’anglais vers le russe. Il a notamment publié en russe Bonjour New York de Françoise Sagan (2008), Mari et femme de Régis de Sá Moreira (2010) et L’Océan au bout du chemin de Neil Gaiman (2013).
Le texte traduit au cours de l’atelier « ViceVersa » russe/français, Entretien avec Claire de Régis de Sá Moreira, fait partie du recueil Bienvenue en Transylvanie (Editions Points, 2013) qui compte neuf nouvelles. Leurs auteurs réunis dans ce recueil (David Foenkinos, Martin Page, Jean-Michel Guenassia, François Bégaudeau et d’autres) tentent d’y réinventer le thème du vampirisme. Chez certains le parodique prend le pas sur le fantastique, d’autres restent dans le gothique romantisé. Cette diversité d’approche produit des textes aux imaginaires singuliers qui s’éloignent sciemment des canons imposés par les produits de la culture pop tels que les livres et les films de la série Twilight. La nouvelle Entretien avec Claire est un texte s’inspirant de la tradition postmoderne qui permet à l’auteur d’initier ses lecteurs aux réflexions sur la nature ludique de l’écriture.

Timofei Petukhov, pour L’Ordre du jour d’Eric Vuillard, éditions Actes Sud, 2017

Timofei Petukhov vit à Tallinn en Estonie. Il a étudié la traduction littéraire à l’Institut Gorky de Moscou, au sein de l’atelier dirigé par Alexader Revitch et Natalia Mavlevitch. Il a notamment traduit et publié le roman de Patrick Modiano L’Herbe des Nuits et quelques récits dans des recueils.
Pour l’atelier ViceVersa, il a choisi L’Ordre du Jour, d’éric Vuillard, dont la narration oscille entre fiction et non-fiction, pour aller vers une prose presque documentaire. L’auteur y anime des personnages et des épisodes d’histoire qu’on ne connait que par de vieilles photos ou des monographies historiques. Cet effet nous fait remonter le temps et sentir l’atmosphère même de l’époque, voir les événements avec cette double optique du contemporain et de l’historique. L’histoire est là, elle n’est pas finie, comme les patrons des entreprises allemands qui finançaient le parti nazi sont toujours là, dans les empires industriels tout à fait vivants, et même restés sans punition.

Marie Vélikanov, pour La Rivière et la route in Visitation de Jean-Pierre Lemaire, Coll. Blanche, Gallimard, 1985

Marie Vélikanov est traductrice et interprète du français vers le russe et du russe vers le français. Elle a surtout traduit dans le domaine des sciences humaines (histoire, histoire de l’art), mais a toujours été attirée par la traduction littéraire, (en se contentant, en attendant de se lancer, de le faire pour soi). Elle a traduit du russe vers le français : Problèmes théoriques de la musique baroque française, (édition bilingue franco-russe), Académie Gnessine, Moscou, 2013. Et du français vers russe : Nathalie Arran, La femme du Directoire au 1er Empire, « Rousski Vitiaz », Moscou, 2012 ; Anthologie de la revue Tel Quel, un poème de Denis Roche. Positions du mouvement juin 48, « Ad Marginem », Moscou, 2011 ; Trois articles de Claude Chabrol pour l’almanach cinéphile « Séance » №43/44, 2011 ; Daniel Ange, Ton corps fait pour l’amour, Moscou, éditions « Hosanna », 2011 ; Agnès Rocamora, « Blogs de mode », revue annuelle « Théorie de la mode », « NLO », 2011.
Jean-Pierre Lemaire est un poète français né en 1948. Professeur de lettres classique il commence à écrire des poèmes à 24 ans, et publie son premier recueil chez Gallimard, encouragé par Jean Grosjean et par Philippe Jaccottet, en 1980. Il a obtenu le Grand prix de l’Académie Française pour l’ensemble de son oeuvre, en 1999. Le recueil La rivière et la route est le premier cycle poétique de Jean-Pierre Lemaire, publié en 1980 dans le Cahiers de poésie, n°3 chez Gallimard et réédité dans un grand recueil de poèmes choisis, paru également chez Gallimard en 2016, Le pays derrière les larmes.
Marie Vélikanov travaille actuellement sur une traduction d’un choix de poèmes de Jean-Pierre Lemaire en Russe pour une maison d’édition à Kiev. Elle a traduit l’un de ses derniers textes, le cycle Grains de Rosaire et a choisis de traduire aussi le premier, pour montrer l’évolution du langage poétique de l’auteur.

Irina Volevich, pour Boussole de Mathias Enard, éditions Actes Sud, 2015

Née à Moscou, Irina Volevich est titulaire d’un diplôme de professeur de langue française de l’Institut des langues étrangères. Elle traduit depuis déjà plus de trente ans, et a dans ses bagages plus de 30 romans, nouvelles, récits et essais. Sa première traduction – Les Aventures du baron Faeneste d’Agrippa d’Aubigné (XVIe siècle) – a ouvert la voie à bien d’autres, parmi lesquelles : Pascal Quignard – douze romans, dont Le salon du Wurtemberg, Albutius et Villa Amalia, distingués par le Prix de l’Ambassade de France en Russie ; Eric-Emmanuel Schmitt, L’homme qui voyait à travers les visages ; David Foenkinos, Charlotte (roman-poème) ; J.-M. G. Le Clézio, La tempête ; André Maurois, La terre promise.
Cette année et au sein de cet atelier ViceVersa, elle traduit Boussole de Mathias Enard pour les éditions Azbooka-Atticus à Saint-Pétersbourg : « C’est un roman sur deux civilisations – celle d’Orient et celle d’Occident –, qui, tout en étant très différentes, s’entremêlent, s’enrichissent et s’influencent mutuellement au cours de plusieurs siècles. La grande idée de cette œuvre monumentale (560 pages) est la coexistence des cultures dans un monde contemporain secoué par les guerres religieuses, les actes terroristes, et qui demande à être sauvées et gardées par les gens de culture. La traduction de ce roman présente quantité de difficultés pour le traducteur. Celui-ci doit connaître beaucoup de choses sur l’Orient ancien et contemporain (assez méconnu) et qui demandent a être expliquées pour faciliter la lecture à ceux qui voudront le connaître mieux. Ainsi, de même, pour les réalités de la culture européenne du XIXe siècle dont l’auteur, grand érudit, nous parle avec un amour ardent. J’espère que ce roman aidera les gens à mieux connaître et aimer les deux civilisations en question dans ce livre qui est un vrai appel à une tolérance mutuelle. »

Vers le français :

Gaïané Arnould, pour Les rêves des autres de Tatiana Tolstoï

Titulaire d’une maîtrise de langue et civilisation russe ainsi que d’un DEA d’études slaves (Paris IV – Sorbonne), Gaïané Arnould s’est lancée dans la traduction avec Napoléon, sa famille et son entourage : documents du Musée historique d’État, Moscou, compilé par F. A. Petrov et A.D. Ianovskii, New York : Norman Ross Publishing, 1998 et Kandinsky : du théâtre, Société Kandinsky, éd. Adam Biro, Paris 1998.
Parmi ses publications figurent des livres d’art et d’architecture, des ouvrages historiques, des catalogues d’exposition… Elle a également traduit Le vent des peupliers, une pièce de théâtre de Gérald Sibleyras, à l’affiche de nombreux théâtres en Russie.
Actuellement elle travaille sur la traduction d’une sélection de nouvelles de Tatiana Tolstoï, lancée en France par les éditions Actes Sud en 1988, mais dont aucun texte n’a été traduit en français depuis 2002.
L’une des particularités de sa prose, en grande partie autobiographique depuis le début des années 2000, réside dans une syntaxe complexe et dense, suivant sa propre logique, un véritable défi pour un traducteur. Ses textes méritent incontestablement d’être (re)découverts par les lecteurs francophones.

Philie Arnoux, pour Bvshij syn de Sasha Filipenko, Vremja, 2014

Philie Arnoux traduit du russe et de l’anglais vers le français. Lors de ses études en traduction littéraire elle a retraduit les Fantômes de Tourgueniev puis travaillé le recueil de nouvelles Brocoli et Autres histoires de nourriture et d’amour de Lara Vapnyar, une jeune autrice russe américaine (Broccoli And Other Tales of Food and Love, Anchor, 2008). A ce jour, le recueil n’a pas trouvé d’éditeur. Pour l’atelier ViceVersa russe/français, elle a présenté le premier roman de Sasha Filipenko, L’Ex-fils.
Dans l’Ex-fils (Byvshij Syn, Vremja, 2014), Sasha Filipenko évoque la tragédie de Niamiha. Le 30 mai 1999, lors d’un concert à Minsk, une bousculade fait plus de 53 victimes. Le protagoniste, un jeune homme de 17 ans, est piégé par la foule et tombe dans le coma. Sa grand-mère est la seule à croire en son réveil.
Les enjeux de cette traduction résident notamment dans la présence de passages en biélorusse et d’expressions méconnues. Discuter avec des collègues autour de ces questions aura été réellement formateur.

Marianne Bouvier, pour On oupal na travou, Il tomba sur l’herbe de Victor Dragounsky

Depuis 2001, Marianne Bouvier a traduit à partir de l’anglais et du russe de nombreux ouvrages dits pragmatiques relatifs à divers domaines – tourisme, art, architecture, musique, loisirs créatifs, développement personnel, management – ainsi que la novélisation du film Spider-Man. Souhaitant se consacrer davantage à la traduction littéraire, elle a suivi de 2012 à 2014 l’École de Traduction Littéraire mise en place par Olivier Mannoni et le Centre National du Livre. Forte de cette expérience, elle a par la suite entrepris de proposer aux éditeurs français différentes œuvres russes parmi lesquelles Он упал на траву (On oupal na travou) de Victor Dragounsky.
Publié pour la première fois en URSS en 1961, ce court roman a été réédité en 2013 accompagné d’une analyse historique. En partie autobiographique, il relate l’engagement du jeune Mitia dans l’armée volontaire lors de l’invasion des troupes allemandes en juin 1941. Bien que réformé pour boiterie, il part avec ses compagnons d’infortune creuser des tranchées antichars aux environs de Moscou afin d’empêcher la progression de l’ennemi.

Laurence Foulon, pour Porok Serdca d’Anton Soïa, Olga Minima, ed. Azebooka-Klassika, 2007

Électrisée par la littérature et la culture russes, Laurence Foulon traduit des auteurs russes classiques et contemporains, des textes de théâtre et de cinéma, ainsi que des textes non littéraires. Sa dernière traduction, Ma découverte de l’Amérique de Vladimir Maïakovski, publiée par les Editions du Sonneur, a reçu le prix Révélation de traduction 2017 décerné par la Société des Gens de Lettres (SGDL).
Dans Le Vice au cœur, Anton Soïa raconte l’histoire sordide d’une soirée où, pour sauver la jeune Lena de la mort, on tue sa sœur Katia et on lui arrache le cœur. Puis on transforme le visage de Lena en celui de Katia et on la force à croire qu’elle est l’autre. Mais la nuit, à Moscou, des bribes de souvenir reviennent à l’esprit et Katia-Lena et elle décide de partir dans la ville de Kolamsk où elle a grandi, à la recherche de son passé et des circonstances qui l’ont amenée là…
Roman noir à la sauce russe, c’est dans sa construction que Le Vice au cœur happe le lecteur, qui découvre presque autant de versions de la sordide soirée que ne compte d’habitants la petite ville russe. À la manière d’un kaléidoscope.
La difficulté du traducteur consiste à tenir le récit par un texte narratif solide et à le mettre en contraste avec les voix des personnages, hauts en couleur, de la province russe, qui méritent chacun une tessiture qui lui soit propre…

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